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18 mars 2018 - Science, connaissance, progrès technique et islam

Pour certains zélateurs de l’islam, celui-ci serait à l’origine de pratiquement tous les progrès de l’humanité. C’est le cas du Musée des civilisations de l’islam de La Chaux-de-Fonds, de mosquées et de centres culturels musulmans; on trouve sur la Toile des extraits d’émissions de télévision et des prises de position d’imams qui abondent dans ce sens. En règle générale, les auteurs de ces affirmations partent du postulat que rien n’existait avant l’islam dans les pays aujourd’hui musulmans. Pourtant, toute société hérite de celles auxquelles elle succède. C’est pourquoi la transmission des connaissances et des inventions dans le monde est un sujet extraordinairement complexe, qui réclame le courage de toute personne qui s’y intéresse.

En préalable, il convient de garder à l’esprit :

  1. Qu’une invention ou une technique apparue à un endroit de la planète ne signifie pas forcément qu’elle est adoptée par l’ensemble du groupe humain où elle a eu lieu. Des archéologues ont découvert sur certains sites préhistoriques des crânes qui avaient fait l’objet d’une trépanation. Cela ne signifie pas que cette technique chirurgicale avait été adoptée universellement au Paléolithique.
  2. Une religion peut, il est vrai, avoir une influence sur la marche du progrès. C’est ainsi que le protestantisme a favorisé l’alphabétisation de ses ouailles, le croyant devant être en mesure de lire la Bible. En Suisse, pour cette raison, l’alphabétisation des cantons protestants a été plus précoce que celle des cantons catholiques.
  3. Le débat ne peut pas seulement se centrer sur la relation Europe-monde musulman mais doit aussi inclure d’autres civilisations. La Chine, par exemple, a été longtemps en avance sur l’Europe. Les Chinois ont inventé, entre autres choses, le papier, la boussole et la poudre à canon ; la Chine et la Corée disposaient déjà de caractères mobiles au 11e siècle, soit quatre siècles avant que Gutenberg ait l‘idée de les inventer en Allemagne. Cette avance chinoise va disparaître sous l’influence du confucianisme qui magnifie le passé et la tradition, préconisant le repli de la Chine sur ses valeurs traditionnelles, ce qui conduira à la sclérose de ses connaissances. Et puis il y aussi le Japon, l’Inde… voire les empires américains précolombiens mayas, aztèques et incas - notamment dans le domaine de la pharmacopée et des mathématiques.
  4. Une civilisation ou un Etat ne sont pas supérieurs dans l’absolu à d’autres dans tous les domaines des connaissances mais ils sont en avance, à une époque donnée, et dans des domaines précis. Pour un Etat, beaucoup dépend de ses investissements publics. Voilà qui n’a rien à voir avec la religion.

La conquête et la gestion d’un territoire immense

Après la mort de Mahomet, une fois l’Arabie unifiée, les conquêtes islamo-arabes s‘étendent en direction de la Mésopotamie (Syrie et Irak) – Jérusalem est prise en 638 -, de la  Perse, de la Palestine, puis de l’Egypte, de la Lybie, enfin du Maghreb. En 711, une armée composée entièrement de Berbères islamisés - les Maures – dirigée par Tariq ibn Zyiad envahit la péninsule ibérique, soit 80 ans seulement après la mort de Mahomet. On peut, sans excès de langage, qualifier les conquêtes musulmanes de foudroyantes. L’expansion musulmane ne sera arrêtée qu’en 732, à Poitiers, par Charles Martel.

Au départ les guerriers arabes sont principalement des bédouins, c’est-à-dire des éleveurs. Ils conquièrent des civilisations raffinées – territoires pris à l’Empire byzantin et à la Perse sassanide – et se trouvent confrontés à la question de la gestion des immenses espaces dont ils se sont emparés. Par la force des choses, ils sont obligés de s’appuyer sur les populations soumises - Arabes chrétiens, Juifs, mais aussi cadres persans issus de l’ancien empire sassanide -  qui fournissent des fonctionnaires aux dynasties omeyyade (660-750) et abbassides (750-1258). Voila qui explique la relative tolérance des musulmans à l’endroit des gens du Livre de ces deux califats; ils ont besoin d’eux. La tradition de gouvernance héritée des empires byzantin et sassanide influence fortement le califat omeyyade et il n’y a rien de surprenant à cela. Le califat abbasside, plus centralisateur, emploie de nombreux fonctionnaires sassanides. Ces deux califats font preuve d’une tolérance relative à l’endroit des non musulmans, notamment les gens du Livre et les zoroastriens, que l’on ne trouve plus aujourd’hui dans de nombreux pays musulmans.

 

Situation du monde musulman dans l’espace mondial

Une fois l’avancée musulmane stabilisée, du moins en direction de l’Europe et de l’Asie, l’espace conquis s’étend sur un territoire qui va de l’Atlantique à l’Iran. Il occupe une situation géographique qui le met en mesure de séparer l’Europe, l’Asie et l’Afrique entre elles. Toute communication entre ces continents passe obligatoirement par le monde musulman ce qui confère à celui-ci le contrôle du commerce intercontinental et la diffusion de techniques nouvelles. Les Européens pensent que les musulmans ont inventé la boussole car ils l’ont reçue d’eux, alors qu’elle a été mise au point par les Chinois. Il en va de même des chiffres dits arabes, qui sont en réalité indiens. Les Etats ibériques, une fois libérés de la domination musulmane, vont s’efforcer de trouver une route directe pour commercer avec l’Inde, Cathay (la Chine) et Cipango (le Japon). C’est donc le désir de désenclaver l’Europe qui pousse les Ibériques à se lancer sur les océans afin de pouvoir nouer des relations politiques et économiques avec l’Inde et l’Extrême-Orient. Les navigateurs portugais le feront en longeant les côtes de l’Afrique ; une fois passé le cap de Bonne-Espérance, la porte de l’Inde leur est ouverte, et au-delà la Chine et le Japon. Christophe Colomb pense atteindre la Chine et le Japon en traversant l’Atlantique… et découvre l’Amérique ! On ne soulignera jamais assez combien ces découvertes désenclavent l’Europe, tant à l’égard de l’Asie que de l’Afrique, la libérant du carcan musulman. Le monde musulman perd alors les avantages commerciaux liés à sa situation géographique.    

 

Sciences et techniques

Le califat omeyyade, centré sur la Syrie, et le califat abbasside, sur l’Irak, regroupent des terres où est née l’agriculture au néolithique et qui, avec l’Egypte, constitue la plus ancienne terre de civilisation. Sumer, Akkad et Babylone, plus tard l’Assyrie, la Perse ont développé des techniques en matière d’irrigation et de gestion de l’eau bien avant la naissance de l’islam, dont héritent les conquérants arabes. Il est regrettable de lire aujourd’hui sous la plume d’auteurs pourtant autorisés les termes « d’agriculture musulmane ».

Au IXe siècle, le califat abbasside occupe une place à part dans la naissance d’une science arabe grâce à l’impulsion de ses califes et à l’aide privée. Les Abbassides se procurent des manuscrits grecs auprès de Byzance et les chercheurs les traduisent en arabe, tout cela dans un contexte cosmopolite puisque des savants chrétiens et juifs participent à ces travaux dans le domaine de l’astronomie – un véritable programme d’observations est lancé -, des mathématiques – tout particulièrement l’algèbre et l’arithmétique, les auteurs arabes héritant le zéro de l’Inde, la géométrie et la trigonométrie -, de l’optique et de la médecine. A travers la Perse, des connaissances indiennes leur parviennent également mais l’apport grec domine largement. Le syriaque et le persan sont également utilisés dans ces travaux. L’exemple de la médecine est particulièrement parlant de la manière dont les Abbassides ont su utiliser le rôle de carrefour entre l’Europe et l’Asie de l’espace musulman. A un apport essentiellement grec – Hippocrate et surtout Galien – s’ajoutent quelques éléments perses, indiens et arabes. Le califat abbasside a également su créer un climat propice à l’étude, suscitant l’intérêt pour l’héritage grec et pour d’autres civilisations. Certains, non sans raison, ont parlé d’un âge d’or de l’islam – VIIIe au XIIe siècles - qui contraste avec la fermeture du monde musulman aujourd’hui, attitude qui constitue incontestablement une régression.

 

Et Byzance dans tout cela?          

Les Européens occidentaux ont tendance à penser, par ignorance, qu’avec la chute de l’Empire romain d’Occident en 476 c’est tout l’héritage de Rome qui disparaît. Or l’Empire romain d’Orient se maintient à travers Byzance ; cet Empire d’Orient  dure près de 1000 ans avant d’être sauvagement détruit par les Turcs en 1453 dans l’indifférence des Européens occidentaux aveugles à ce qui se passe et qui le paieront cher dans les siècles suivants. Or l’Empire d’Orient est de langue et de civilisation grecs ; il n’a donc aucun problème à jouer le rôle de conservatoire de l’héritage culturel et scientifique de la Grèce antique. Dans un livre publié en 2017, La gloire des Grecs, Editions du Cerf, l’historien médiéviste Sylvain Gouguenheim rappelle que c’est à Byzance qu’a été recopiée et conservée la plupart des œuvres de l’Antiquité grecque, que c’est dans cette ville impériale « que la culture antique continua pendant des siècles à servir de socle à l’enseignement scolaire », que cet héritage a été transmis aux cours royales et aux abbayes de l’Europe occidentale à l’époque romane du Xe au XIIe siècles, enfin qu’il fut alors traduit en latin. Sylvain Gouguenheim décrit les intermédiaires par lesquels cette transmission s’est effectuée et les routes suivies ; couloir de circulation qui, de la Sicile et de l’Italie du Sud, passe par la vallée du Rhône, conduit en Champagne, aux abbayes d’Ile-de-France et à la Normandie, de là au monde rhénan et dans le reste de l’Europe. Notre Moyen Âge doit beaucoup à Byzance qui a constitué un lien ininterrompu avec la Grèce antique.     

 

Conclusion

Il est aussi absurde de parler de sciences ou de techniques musulmanes que d’évoquer des connaissances chrétiennes ou bouddhistes. Personne n’oserait affirmer aujourd’hui, sauf à se couvrir de ridicule, que les antibiotiques sont une invention chrétienne, au prétexte que c’est un Anglais, Alexander Fleming, qui a découvert la pénicilline en 1928.

La confusion qui est sciemment faite aujourd’hui entre islam et monde arabe et persan par les salafistes et autres frères musulmans, mais aussi par des musulmans dits « modérés » et des « intellectuels » occidentaux, a pour but de décréter islamiques des techniques qui sont d’origine sumérienne, assyrienne, arabe et persane, voire remontent à plus loin dans le temps car apparues dans le Croissant fertile, à partir de la naissance de l’agriculture au néolithique. Le monde musulman a connu un âge d’or relatif au Moyen Age, c’est vrai ; il s’est hélas enfermé par la suite dans des comportements rigides et intolérants dont nous voyons les résultats aujourd’hui, régression dont il ne s’est jamais remis. La liberté de pensée, et non les religions, guide le progrès, cela depuis la nuit des temps. Quand les religions veulent se mêler de science, elles constituent rarement un progrès, mais souvent un frein. Ce constat est valable pour toutes les religions et surtout pour l’islam, responsable aujourd’hui encore du fait que des centaines de millions d’individus croupissent dans l’ignorance et la misère.

Camille      

  

2 février 2018 - Inversion de sens

A l’entrée d’Auschwitz, les nazis avaient écrit : « Arbeit macht frei », c’est-à-dire « Le travail rend libre ». Georges Orwell avait écrit : « La liberté c’est l’esclavage ».

Les gens qui entraient à Auschwitz n’étaient pas libres, c’est le moins que l’on puisse dire, et ceux qui étaient considérés comme aptes au travail dans un camp devaient travailler sans salaire, et ceci dans des conditions inhumaines, jusqu’à l’épuisement : ceci s’appelle une inversion de sens, car dans ce cas ni le travail, ni l’esclavage, ne rendaient libre.

Les nazis étaient antisémites, c’est à dire qu’ils haïssaient les juifs de façon essentielle : être né juif était considéré comme une tare génétique, induisant des traits de caractère fondamentaux et congénitaux.

Pour un antisémite, une personne juive de naissance, qu’elle soit croyante, athée ou agnostique, ou encore bouddhiste, reste juive et répulsive par essence.

Ainsi l’antisémite hait les juifs de façon essentielle, mais n’a aucune pensée critique envers le judaïsme : il n’en est même pas capable, car il ne connaît pas le judaïsme, et ne sait pas penser plus loin que sa haine essentielle.

Quelques décennies après la chute des nazis, la très grande majorité des Européens a intériorisé le fait que l’antisémitisme avait mené naturellement au mal absolu : éliminer physiquement et dans de grandes souffrances, des millions d’êtres humains considérés comme intrinsèquement mauvais, est véritablement la suite logique de la pensée antisémite.

Profitant de l’occasion, certains ont fourni aux peuples européens un nouveau concept, sensé à première vue seulement, être le frère jumeau de l’antisémitisme : l’islamophobie.

Ceux qui se sont vus taxés d’islamophobie ont été discrédités et criminalisés pour des raisons exactement et absolument inverses de celles de l’antisémitisme :  l’antisémite ne connaît rien à la religion juive mais hait les juifs essentiellement ; inversement, celui qui est taxé d’islamophobie ne fait que soumettre l’islam à la critique et ne hait pas les musulmans essentiellement.

Attribuer l’étiquette d’islamophobe aux critiques de la religion musulmane, permet aujourd’hui, en utilisant la peur d’un retour vers la Shoa, d’empêcher des gens d’avoir une pensée un tant soit peu critique envers l’islam en tant que système de pensée, idéologie ou religion, et ceci même si ces critiques de l’islam n’avaient jamais considéré les personnes nées dans l’islam comme étant intrinsèquement mauvaises ou répulsives, comme le font les antisémites envers les juifs.

Nous nous retrouvons ainsi devant une nouvelle et dangereuse inversion de sens : 

« Arbeit macht frei » résonnait commue une cruelle ironie à l’entrée d’Auschwitz, pour ceux qui allaient travailler sans salaire jusqu’à la mort, tout comme l’accusation d’islamophobie résonne comme une cruelle ironie pour ceux qui voudraient garder leur esprit critique et leur liberté de pensée face à la religion qu’est l’islam, et qui pour cela risquent leur vie afin d’alerter leurs contemporains des risques d’une nouvelle théocratie.

En 2016, nous sommes arrivés au point surréaliste où l’écrivain algérien Kamel Daoud s’est fait accuser publiquement d’islamophobie, et a été lynché virtuellement par un groupe de personnes qui n’avaient probablement pas conscience de l’inversion de sens que leur signature entérinait.

Kamel Daoud est né et vit en Algérie, il ne hait essentiellement ni lui-même, ni sa famille, ni ses amis, ni ses voisins, ni ses concitoyens. Il ne fait que soumettre à sa réflexion la religion qu’il a reçue à la naissance, et certaines des conséquences qu’il observe autour de lui. On pourrait  répondre à sa critique par des arguments réfléchis, mais d’autres  préfèrent lui faire un procès et le mettre en danger.

En même temps en Europe, les juifs recommencent à être considérés par certains, non plus comme des concitoyens ou des être humains, mais comme des identités religieuses, dont le meurtre deviendrait ainsi justifiable (meurtre d'Ilan Halimi, tuerie à l'école juive de Toulouse, attaque du Musée juif de Bruxelles, attaque de l'Hyper Cacher à Paris). Un récent documentaire produit par Arte qui parlait du retour de l’antisémitisme en France au travers du fondamentaliste musulman a été censuré, car il semble qu’aujourd’hui seul l’antisémitisme d’extrême-droite, ou l’« islamophobie »  peuvent  être dénoncés.

Reza Aslan, l’auteur d’un récent best-seller disponible à l’heure actuelle dans nos librairies romandes (« Le Miséricordieux », en arrive même à relativiser le massacre de 600 à 700 juifs en une seule nuit au 7ème siècle, au motif qu’il ne s’agissait alors que d’à peine plus d’un pour cent de la population juive de Médine à cette époque, ou encore de « pas plus d’une minuscule fraction » de cette même population.

Certains historiens ayant comparé ce massacre à un génocide, Aslan en vient à considérer que faire cette comparaison serait « un affront à la mémoire des millions de juifs qui ont réellement souffert des horreurs du génocide » (hitlérien s’entend). Essaie-t-il de nous dire que tout massacre de juifs comptant pour à peine plus de un pourcent d’une population donnée, et restant en dessous de la barre des 6 millions, ne peut maintenant plus choquer ?

Il semble que nous soyons entrés à nouveau dans une  époque marquée par l’inversion de sens.

C’est pourtant par la prise de conscience critique des effets négatifs des idéologies qui nous ont imprégnés enfants, ceci alors que nous n’avions pas la capacité de les accepter ou de les refuser, ni de trier ce qui nous élève de ce qui nous enfonce, que nous devenons capables d’évoluer et d’avancer dans nos pensées, et dans notre humanité.

Lorsque nous sommes en mesure de remettre les dogmes en question, nous devenons libres. Lorsque nous comprenons que les dogmes et les idéologies ne font pas partie de notre essence même, et que nous n’allons en rien perdre notre amour-propre en les remettant en question, nous devenons libres.

Sophie

16 février 2018 - Mennel, la fin de l’innocence

Ce qui est arrivé à Mennel est violent. Mais rien de comparable à ce qui arrive à la France depuis des années.

La jeune chanteuse a-t-elle été instrumentalisée par ses amis islamistes? 

Ce qui est sûr, c'est que la France refuse de se laisser islamiser, même en musique. TF1 a donc dit non. Non aux tweets complotistes mais aussi à Baraka City et à Lallab, à Tariq Ramadan et à Hassan Iquioussen, au hijab day. Pour cela, il fallait dire non à une voix d’ange qui, croyant peut-être bien faire, portait un turban islamique, chantait en arabe et transformait une chanson emblématique de l’Occident en prière à Allah.

Mais la France est otage de l’islam. À chaque geste de rébellion, comme dans le cas Mennel, la corde – de la culpabilisation, de la radicalisation, du retour de bâton bien-pensant – se resserre un peu plus autour de son cou. Comme pour tant d’autres pays.

Oui, c’est moche ce qui est arrivé. En France, depuis quelque temps, beaucoup de choses deviennent « moches ». Même le rêve, même la paillette.

 

Ils en ont parlé : Hervé Karnovic   -   Céline Pina   -   Isabelle Barbéris

15 février 2018 - La subversion du langage par le vocabulaire des Frères musulmans

Dans le Temps du jeudi 9 février, Alain Berset, président actuel de la Confédération, fait des commentaires sur les revenus des médecins (à propos de l'envolée des coûts de la santé), et voilà que les médecins se plaignent de "stigmatisation" et d'"amalgame".

Tout le monde se met à utiliser le vocabulaire des Frères musulmans. 

Si ça continue, on va finir par utiliser seulement une centaine de mots pour communiquer: stigmatisation, amalgame, vivre-ensemble, discours de haine, fermeture, repli sur soi, nauséabond, rance, populisme, infréquentable, sulfureux, fascisant, extrême-droite…

Sophie

4 février 2018 - Dormez, braves gens

Paru sur Cath.ch, voici un résumé de la 5e Journée romande de pastorale jeunesse, le 30 janvier 2018 à Fribourg, axée sur la prévention et les enjeux de la radicalisation islamiste, présentée par Mallory Schneuwly-Purdie. Nos commentaires en italique.

“Une très petite minorité des musulmans de Suisse est concernée”

Vraiment? En Suisse aucun sondage n'a été fait pour essayer de cerner les musulmans qui vivent chez nous comme ça a été le cas en France, en Grande-Bretagne, au Canada, aux USA etc... avec des résultats effarants: 30% de musulmans sont pour l'application de la charia et la font passer avant les lois des pays mécréants où ils vivent. Il est donc présomptueux de tenir de tels propos.

"Le wahhabisme, qui prône une approche directe et littérale du Coran, est liée au salafisme, un courant qui enjoint à imiter en toute chose le prophète Mahomet et les premiers dirigeants de l’islam."

Mais n'est-ce pas le Coran lui-même qui enjoint les musulmans à imiter leur prophète? Il y a de quoi sourire devant l’ignorance d’une personne présentée comme spécialiste de l’islam, qui d'ailleurs a toujours montré une complaisance coupable envers ce grand menteur devant Allah qu'est Tariq Ramadan.

“La mixité sociale est la meilleure prévention contre la radicalisation”

Encore cette belle idée du vivre-ensemble. Nous ne savons pas ce qui se passe lorsque le jeune musulman rentre à la maison ni à quelle "propagande" il est soumis. Il y a fort à parier qu'il sera plus enclin à croire ce que ses parents ou son imam lui enseignent que ce qui lui est inculqué à l'école ou sur son lieu de travail ou d’apprentissage.

1200 personnes connues pour leur affinité au salafisme, 550 "à risque".

Malheureusement, rien sur les silencieux dont on ne sait absolument pas en quoi ils croient au plus profond d'eux-mêmes.

Nous avons l'habitude de ce genre d’impostures de la part des soi-disant spécialistes qui vivent de la production de thèses favorables à l’islam.

Gilles

 7 janvier 2018

Iranienne libereeUne Iranienne a défié l’autorité des mollahs pour monter sur un piédestal d’où elle a exhibé sa  chevelure libre et son voile flottant au bout d’un bâton. Cette femme n’est pas la première, c’est la  énième d’une série de courageuses qui ont bravé les autorités jusqu’à ce que, comme le  millionième flocon de neige qui fait rompre la branche du cerisier, son action mène à l’autorisation désormais pour les Iraniennes de sortir tête nue!

Nos souhaits pour 2018 

Que les femmes recouvrent leur liberté à travers le monde, ainsi que les hommes qui les ont emprisonnées par peur, par superstition, par défoulement de leur violence, par coutume. Que l’humanité se libère de l’emprise de la terreur islamiste.

16 décembre 2017 - Des Panzés et des Goutans...

singes Panzs

 

Une colonie de singes qu’on disait « panzés » avait pris pour habitude, durant la saison sèche, de suspendre aux branches des grands arbres qui leur servaient de logis, des guirlandes de fleurs tressées avec soin par les plus âgées des femelles du clan. 

Cette habitude remontait si loin qu’elle se perdait dans les méandres de leur mémoire collective.

Non loin de là, dans un grand banian vivait une communauté de grands primates apparentés à des « Goutans » et dont le patriarche se faisait nommer Oran. 

Or, Oran aurait reçu mission de s’immiscer et de s’insinuer subrepticement dans l’espace de ses simiesques voisins. 

C’est par voie onirique que cette mission lui aurait été soufflée mais elle prit pourtant rapidement, au sein des Goutans, une dimension quasi sacrée. 

Profitant de cet engouement, l’aura d’Oran en fit autant en enflant démesurément. 

De la connaissance suprême dont son logis est le symbole, il se crut l’ambassadeur. Seulement, entre Oran et le banian, l’un était singe, l’autre sage.

Il envoya donc en estafette des Goutantes parmi les plus finaudes, car c’est ainsi qu’on nomme les femelles de cette famille, pour infiltrer celle des Panzés. Très vite, elles se plaignirent de n’être pas assez bien reçues, de n’avoir pas les mêmes droits ni prérogatives que les Panzées. Puis quelques Goutans vinrent leur prêter main forte, et de plus en plus, qui soutinrent mordicus qu’ils étaient là chez eux et que tout ce qui préexistait était honteux. 

Pour preuve de cette affirmation, ils en vinrent à exiger que soient décrochées les guirlandes de fleurs, véritables insultes à la surface de leurs valeurs.

Par gain de paix ou par lâcheté, certains Panzés les décrochèrent eux-mêmes, ce qui en fâcha d’autres qui se gardèrent bien de réagir tant la violence des Goutans était vive. 

Non loin de là, d’autres grands singes qu’on appelle des hommes se plièrent aussi d’une semblable façon devant d’autres hommes en décrochant des croix qu’ils aimaient suspendre dans leurs maisons. 

Puis ce fut le tour des boules de couleurs dans leurs sapins...

Mais si l’on regarde attentivement, c’est dans leurs gorges qu’elles se sont réfugiées, et cela pourrait bien avoir de fâcheuses conséquences, un beau matin!...

Henri

16 décembre 2017 - Jérusalem ou le syndrome du coucou

Déclarer que Jérusalem est la capitale d’Israël devrait relever d’un simple test de géographie du niveau d’école primaire. Pourtant, mise dans la bouche d’un des hommes les plus puissants du monde, cette évidence devient un défi, une insulte, voire une déclaration de guerre!

Pourquoi tant de haine?

Il faut relever que les musulmans, ou plus précisément ceux qui suivent les préceptes coraniques, ont une fâcheuse tendance à s’approprier les biens d’autrui, que ceux-ci soient physiques - trésors de guerre, butins, pillages, humains - mise en esclavage d’hommes, femmes et enfants, ou encore géographique – conquêtes de territoires. L’histoire regorge d’exemples: de la Perse à l’Afrique du Nord et l’Espagne, de l’Inde à la Malaisie en passant par l’Indonésie, le processus se répète et se propage selon la volonté du prophète dont le but suprême est l’établissement de l’islam sur toute la planète.

Ainsi, à l’instar du coucou qui pratique le cleptoparasitisme, les soldats d’Allah n’auront de cesse de guerroyer jusqu’à l’appropriation de la moindre parcelle de souveraineté partout dans le monde.

Souvenons-nous de la guerre du Kosovo. Cette province serbe a accueilli une forte immigration albanaise musulmane. Celle-ci s’est montrée de plus en plus vindicative, une guerre a éclaté et l’indépendance du Kosovo a été déclarée de manière unilatérale, sans aucune base légale. Micheline Calmy-Rey l’a applaudie tout en accueillant en Suisse de très nombreux réfugiés de guerre. Aujourd’hui, le Kosovo est un Etat musulman albanophone rongé de violence et de corruption.

Le minuscule Etat d’Israël et ses 8 millions d’habitants est de trop pour le monde musulman fort de 1’700'000’000 âmes, il leur faut la souveraineté sur ce lopin de terre aride plus petit que la Suisse.

La modeste Jérusalem, cité biblique des rois David et Salomon, citée plus de 700 fois dans la Bible et pas une seule dans le Coran, deviendrait subitement, avec la complicité de l’UNESCO, un haut lieu de l’islam. Difficile à croire lorsque l’on voit les fidèles mahométans y prier, le postérieur pointé en direction du mont du Temple (en signe de mépris?) et la tête orientée vers la Mecque.

Que nos idiots utiles de l’islam qui hurlent avec les djihadistes ne s’y trompent pas: une fois Jérusalem conquise, ils voudront l’Andalousie, ils voudront Rome, et Paris, Londres et Berlin.

Que ceux qui pensent qu’en faisant des concessions ils seront récompensés, qu’en trahissant l’Etat juif ils gagneront la paix en Europe sortent la tête du sable compassionnel où elle s’égare: leur sort sera le même que celui de tous les soumis, le statut humiliant de dhimmi.

Que ceux qui pensent que l’on gagne les guerres avec des ripostes « proportionnées », des apaisements et des processus de paix apprennent, au prisme de l’histoire, que les salamalecs n’ont pas attendri le cœur de ces farouches guerriers qui ne craignent que le feu de l’enfer.

Alors si nous voulons garder Berne, capitale d’une Suisse dont le drapeau porte une croix, soutenons Jérusalem capitale d’Israël.

5 novembre 2017 - La différence entre l’islam et les autres religions

Ceux qui relativisent répètent "toutes les religions..." et veulent nous faire accepter l'islam à l'université, à l'armée, à l'école.

Ceux qui relativisent espèrent nous faire croire qu'avec un peu de patience, l'islam va devenir inoffensif comme l'est aujourd'hui le christianisme, après des siècles de violence. 

On pourrait donc reconnaître l'islam et l'enseigner à l'université, puisque l'islam s'apprêterait à suivre le même chemin que nous. 
Or c'est intrinsèquement impossible. 

Dans l'Ancien Testament, la violence se raconte dans des histoires, tout comme il y a de la violence dans l'histoire de Genève (l'Escalade), ou dans l'histoire en général. 
La violence est abolie par les Evangiles "Vos pères vous ont appris que... mais moi je vous dis que..." ou par l'histoire de la femme adultère qui abolit la lapidation. La Bible a pour auteurs des hommes, ils donnent leur vision, ou leurs souvenirs des évènements, ce n'est pas Dieu en personne qui parle. Les seules paroles censées venir directement de Dieu lui-même sont les dix commandements, et ils contiennent "Tu ne tueras point". 
Sans exception.

A contrario, dans l'islam, il y a toujours un "sauf" ou un "mais". 

Dans le Coran, tous les versets sont censés venir d’Allah lui-même, la violence ne se trouve pas dans des histoires (il y en a très peu, plutôt des références à des histoires), elle se trouve dans des injonctions censées être valables pour l'éternité. 

Ainsi on ne peut pas s'en sortir, puisque ces ordres demandent clairement de combattre à mort les mécréants jusqu'à ce que l'islam ait conquis toute la terre. 

J'aime bien les religions (j'aime la ferveur), j’en ai fréquenté plusieurs à un moment ou à un autre de ma vie. L'islam est bien la seule "religion" qui ordonne de tuer. Je mets "religion" entre guillemets parce que pour moi, ces appels à la haine et au meurtre font que ce n'est pas une religion, mais une idéologie totalitaire déguisée en religion (elle utilise justement la ferveur des religions). 
Les autres religions ont peut-être leurs défauts, mais aucune n'appelle au meurtre. 

Il se trouve que pendant des siècles, les gens au Maghreb et au Moyen orient étaient illettrés. Ils ne pouvaient pas lire le Coran et de toute façon ne parlaient pas l'arabe classique. Ils retenaient juste des grandes lignes :  ne pas manger de porc, ne pas boire d'alcool, ne pas critiquer l'islam, etc.… mais ne connaissaient pas sérieusement le contenu du Coran. 
L'islam avait été imposé à leurs ancêtres par la violence, la conversion ou la mort. Ils n'ont pas eu le choix, mais avec le temps ils ont essayé de vivre tant bien que mal avec cette religion obligatoire.  Ainsi ceux qui nous parlent de " l'islam pacifique de grand-papa" sont sincères. 
Sauf que cet islam n'existait que parce que grand-papa était illettré et ne connaissait pas la signification des versets du Coran qu'il psalmodiait
Maintenant que les gens ont appris à lire, que le Coran est traduit, ils peuvent lire le Coran et ça devient vraiment grave. 

Quand la Bible a été traduite et que l'imprimerie a permis sa diffusion, les inquisiteurs ont finalement perdu leur pouvoir parce que tout le monde a pu lire que le message des Evangiles ce n'était pas les bûchers et les assassinatsC'est l'inverse avec le Coran : maintenant qu'il est traduit, et que les gens ont été alphabétisés, tout le monde peut lire que le message du Coran c'est le meurtre. 
La plupart des gens nés sous l’islam ont trop d'orgueil pour admettre qu'ils ont été abusés, alors ils s'enfoncent dans "l'islam c'est pas ça". 

Et d'autres suivent les ordres qu'ils lisent. 
Et d'autres se posent des questions... 

Natacha

30 septembre 2017 - Le colloque de la honte

La Commission fédérale contre le racisme (CFR) co-organise le 11 septembre 2017 un colloque sur le thème de l’hostilité[1] envers les musulmans[2]. Ce n’est pas la première fois que sa présidente Martine Brunschwig-Graf se lance dans ce genre de battage[3], probablement initié par des collaborateurs musulmans qui sont dans leur rôle en voulant imposer cette idée des musulmans victimes de l’islamophobie. Je ne suis pas étonné de voir cette ardente avocate des droits des adeptes de l’islam venir encore défendre ces pauvres musulmans, éternels martyrs devant Allah.

En réalité ils sont les victimes d’une idéologie archaïque et totalitaire, qui, déjà dépassée dès sa naissance, a vêtu les habits sacrés de la religion appelée islam, mot signifiant soumission, afin de mieux pouvoir manipuler les masses d’êtres humains et les garder dociles et soumis aux désirs les plus vils des hommes saints et intouchables que sont les imams ou ayatollahs. 

Je conseille à la présidente de la CFR de lire le Coran, qu’elle n’a par ailleurs probablement jamais lu, sinon une personne aussi avisée et cultivée n’aurait jamais tenu de telles inepties à son sujet[4], et d’écouter attentivement les apostats de l’islam. Ils sont bien plus crédibles que des bigots comme les frères Ramadan ou l’hypocrite Ouardiri (tous trois, d’ailleurs, excellent dans le domaine si cher à l’islam, qu’est la Taqqyia, l’art de la tromperie et des mensonges pour protéger l’islam), et autres prosélytes et vendeurs de pseudos tolérances. Je pense à l'apostat islamologue Hamed Abdel-Samad ou Waleed Al Husseini, ex-musulman palestinien qui avait été emprisonné pour blasphème et auteur de plusieurs ouvrages sur l’islam. Son dernier essai est un dossier à charge contre les dirigeants français qui vendent leur pays à cette idéologie totalitaire criminogène. Je ne peux omettre Majid Oukacha et Frère Rachid qui sont également des lanceurs d’alerte. Malheureusement, ils ne sont que très peu écoutés par la classe politique et les intellectuels à quelques rares exceptions. C'est à se demander si ces derniers n'ont pas été corrompus par les pétrodollars. 

Le Professeur Sami Aldeeb s’est inscrit à ce colloque et, interloqué par son titre, s’est permis quelques questions impertinentes que vous pouvez lire sur son blog[5]

Ce qui me dérange au plus haut point avec ce colloque, est, qu’une fois encore, il y a une inversion des rôles. On nie, si ce n’est la culpabilité[6], en tout cas la responsabilité[7] des musulmans face à l’islam(-isme)[8]. Nous, mécréants (ou kouffars, terme méprisant dans la bouche des musulmans) ne sommes pas responsables des maux que génèrent l’islam, son malsain livre sacré, le Coran, et la vie de Mahomet, le parfait modèle que doit imiter tout bon musulman. Pourquoi ne traite-t-on pas de la responsabilité collective des musulmans face à l’islam(-isme) comme on a traité de celle des Allemands face au nazisme? J’invite à lire l’article d’André Gounelle[9] qui essaie de résumer la pensée de trois philosophes qui se sont exprimés sur les culpabilités des Allemands face aux horreurs nazies.

Si les avis de Jaspers, Tillich et Arendt sont plus ou moins nuancés, celui de cet auteur anonyme de cet autre texte[10] l’est beaucoup moins. 

Ibn Warraq, dans « Pourquoi je ne suis pas musulman »[11], explique en introduction, l’organisation de l’islam (à partir de la page 7). Il distingue trois islams qu’il a numérotés 1, 2 et 3. L’islam 1 est représenté par les enseignements du prophète contenus dans le Coran. L’islam 2 est la religion exposée, interprétée et développée par les « savants de l’islam », c’est-à-dire ceux qui connaissent le corpus islamique (Coran, Traditions). Il représente la charia et la loi coranique. L’islam 3 est ce que l’ensemble des musulmans réalisent, Ibn Warraq parle de civilisation islamique. 

Ces musulmans représentés par l’islam 3, en Occident en tout cas, ont reçu l’instruction suffisante pour comprendre ce qui se passe dans le monde, ce qui devrait leur permettre une autre approche de leur religion. Ils reçoivent, par les informations (presse, média audiovisuels et électroniques), les faits et gestes de leurs coreligionnaires assassins, selon nos standards d’occidentaux. Les justifications de ces actes criminels sont connues, nous savons qu’elles se trouvent dans les textes islamiques. Malgré cela, ils préfèrent détourner la tête et déclarer «cépaçalislam» ou «padamalgame». C’est donc à ce titre que je peux affirmer haut et fort qu’ils sont coupables et complices, pas en tant qu’exécuteurs, mais en tant que spectateurs. Ils ne peuvent plus dire aujourd’hui qu’ils ne savent pas, ils ont les outils pour découvrir ce qu’est réellement l’islam.

Dans les faits, nous avons eu droit à quelques réactions de musulmans, très certainement sincères, pour dénoncer les actes sanguinaires de leurs coreligionnaires se présentant comme des soldats d’Allah. Il y a eu le mouvement #notinmyname qui, en réalité, a très peu mobilisé[12]. Qui ne se souvient pas de la fausse prise de position de la célèbre Université islamique Al-Azhar du Caire qui condamnait les actes assassins des adeptes de l’Etat islamique mais qui ne pouvait en faire plus[13] ? L’argument était imparable. Depuis environ trois ans, un autre mouvement s’est créé de manière informelle. C’est l’excuse sur un mode parodique[14]: des musulmans s’excusent de manger du couscous, ou de ne pas être responsables des morts causés par la Coalition en Irak, etc… ce qui montre un certain manque d’empathie envers les victimes des soldats d’Allah. Il se pourrait bien que ces pastiches ne soient pas du goût de tout le monde. Le dernier acte en date a été ce fameux bus, une marche des musulmans contre le terrorisme, qui s’est arrêté sur les lieux des attentats islamistes de ces dernières années en Europe. Une soixantaine d’imams ont parcouru l’Europe pour bien nous enfoncer dans la tête que l’islam est une religion de paix. Cette initiative semble avoir été un échec au vu des dissensions entre les représentants de l’islam en France et de sa faible mobilisation[15].

Je terminerai cette critique par ces sondages qui devraient nous inquiéter[16] et qui sont à mettre en parallèle avec les attentats islamiques de ces dernières années. On constate que même s’ils ne représentent qu’une minorité à vouloir voir appliquer la loi islamique qui, je le rappelle, est incompatible avec la démocratie et les droits de l’homme[17], à long terme ils seront un danger pour nos sociétés, ce qui rajoute à la défiance de nos concitoyens envers l’islam d’une part et les musulmans d’autre part. Défiance que la Commission fédérale contre le racisme et le Centre suisse islam et société tiennent à faire passer pour de l’hostilité. Cela tient presque du miracle que ces attentats n’aient pas été suivis de violences envers les musulmans.

Je voudrais croire à la sincérité des organisateurs de ce colloque. Malheureusement je reste persuadé que le but premier est plus de culpabiliser[18] encore et encore les Européens pour leur refus d’une islamisation forcée que de mettre en lumière tous les vices qu’engendrent l’islam et ses néfastes influences sur le croyant.  Ce colloque du 11 septembre sera-t-il une imposture ? Nous saurons bien assez vite si le CSIS fait du prosélytisme d’Etat pour l’islam contre les Suisses tout en les rackettant.

Gilles

 

Notes:

[1] HOSTILITE http://cnrtl.fr/definition/hostilit%C3%A9

  1. Acte d'ennemi. Agressivité proche de la belligérance. État d'animosité.
  2. Sentiment d'inimitié plus ou moins déclarée.
  3. Attitude d'opposition à quelqu'un ou à quelque chose.

[2] http://lesobservateurs.ch/2015/05/03/la-norme-antiraciste-a-20-ans-mais-pas-encore-toutes-ses-dents/

[3] Y-a-t-il vraiment une augmentation de l’islamophobie ? http://boulevarddelislamisme.blog.tdg.ch/archive/2017/06/25/l-innocence-des-musulmans-en-colloque-284827.html

On connait les préjugés de la CFR: «l’islamophobie » est un terrible fléau», même si selon ses propres chiffres, cette hostilité est minime et en baisse depuis deux ans. C’est plutôt cette réalité qu’il faudrait interroger: comment se fait-il que malgré les horreurs commises au nom de l’islam et les incessants conflits que créent ses pieux adeptes, les Suisses restent si peu hostiles aux musulmans ?

http://boulevarddelislamisme.blog.tdg.ch/archive/2017/04/14/les-centres-antiracistes-se-multiplient-mais-les-victimes-se-283375.html

Le rapport des «Incidents racistes» recensés en 2016  par les centres de conseil est très déprimant... pour les centres eux-mêmes et pour Martine Brunschwig Graf, inamovible présidente de Commission fédérale contre le racisme qui chapeaute cette œuvre de salut public avec humanrights.ch

[4] 4. http://lesobservateurs.ch/2015/03/17/martine-brunschwig-graf-jai-lu-le-coran-avec-des-commentaires-je-nai-pas-vu-le-rejet-des-autres-religions/

[5] http://www.blog.sami-aldeeb.com/2017/06/21/colloque-a-fribourg-sur-lhostilite-envers-les-musulmans-reponse-de-sami-aldeeb/

[6] https://fr.wikipedia.org/wiki/Culpabilit%C3%A9_(%C3%A9motion)#cite_ref-1

https://fr.wikipedia.org/wiki/Culpabilit%C3%A9_(psychanalyse)

[7] https://fr.wikipedia.org/wiki/Responsabilit%C3%A9

[8] http://www.lci.fr/france/monfray-y-a-t-il-une-difference-entre-lislam-et-lislamisme-1143814.html

L’islamisme, c’est l’islam en action, la frontière est ténue, ce n’est qu’une différence de degré ; à quel moment l’islam est-il en action? Lorsqu’on assassine en son nom ou quand un musulman fait du prosélytisme ou cherche à disculper l’islam en nous récitant les mantras « cépaçalislam » ou « padamalgame »?

[9] 9. http://andregounelle.fr/tillich/quelle-culpabilite-les-allemands-et-le-nazisme-selon-arendt-jaspers-et-tillich.php

[10] 10. http://monregardsurlemonde.blogs.lalibre.be/archive/2012/07/16/les-nazis-et-la-culpabilite-collective-de-l-allemagne.html 

[11] 11. http://ingiagzennay.free.fr/IbnWarraq.pdf

[12] Bien sûr, des musulmans se sont mobilisés contre les crimes de l’état islamique, mais quelle en a été la portée ? Cela est resté un effet marginal contrairement aux manifestations contre la guerre des Bush ou en soutien au Hamas.

http://www.rtl.be/info/belgique/societe/-not-in-my-name-la-campagne-qui-gene-certains-musulmans-446089.aspx

http://actualite-israel.com/islam-en-france-et-si-les-medias-vous-prenaient-pour-des-debiles-426428/

Les djihadistes n’agissent pas au nom des Croyants, mais au nom d’Allah, d’où l’inutilité de leur mouvement.

http://www.ouest-france.fr/debats/editorial/editorial-lislam-ce-nest-pas-ca-2857929

[13] « Al-Azhar a échoué à contrer le terrorisme », a accusé le présentateur Ahmed Moussa, défenseur zélé, sur le petit écran, du président Abdel Fattah Al-Sissi. Mais les critiques ont aussi fusé sur les médias sociaux, où de jeunes Egyptiens s’en sont pris au refus d’Al-Azhar d’excommunier les djihadistes, une polémique récurrente. … « Al-Azhar n’a pas le droit de juger quelqu’un de mécréant ; c’est une question de théologie. Mais Al-Azhar juge que les partisans de Daech travaillent contre l’islam et contre l’humanité. Le châtiment prévu est sans appel : ils doivent être tués ».

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/04/28/l-universite-d-al-azhar-accusee-d-ambiguite-avec-l-extremisme_5119087_3218.html

[14] « A midi j’ai mangé du couscous #BrefJeMeSuisRadicalisEe  »

« Je pense que tout est bon dans le mouton #BrefJeMeSuisRadicalisEe  »

« J’ai l’impression que la Palestine est occupée #BrefJeMeSuisRadicalisEe  »

http://www.alnas.fr/actualite/communaute/article/video-humour-et-derision-les

http://haniramadan.blog.tdg.ch/archive/2014/12/07/les-musulmans-s-excusent-enfin-262513.html

[15] Dissensions entre les « progressistes » et les pseudos modérés sur fond de rejet de l’islam en France. http://www.liberation.fr/france/2017/07/09/marche-des-musulmans-contre-le-terrorisme-gueguerre-et-message-de-paix_1582708

Comment oser présenter le visage d’un islam pacifique et tolérant lorsqu’une majorité de musulmans se révèle hostile à cette marche ? C’est un peu court de l’expliquer par le manque d’habitude de manifester des musulmans.

http://www.dreuz.info/2017/07/10/marche-des-musulmans-contre-le-terrorisme-les-participants-craignent-pour-leur-vie-leurs-familles-sont-menacees/

[16] Quelques articles sur la place de l’islam et de ses lois chez les musulmans : http://www.postedeveille.ca/2016/05/sondages-sont-ils-islamophobes.html

http://www.bfmtv.com/societe/islam-francais-un-rapport-accablant-1038242.html

http://www.atlantico.fr/decryptage/catholiques-musulmans-ou-athees-que-apprend-enquete-ampleur-inedite-vision-monde-collegiens-sebastian-roche-2681896.html

[17] http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/01/18/la-loi-islamique-est-incompatible-avec-la-democratie-et-les-droits-de-lhomme/

[18] « Le complexe occidental - Petit traité de déculpabilisation »  Broché – 12 mars 2014 d’Alexandre Del Valle – Ed. Le Toucan

http://www.atlantico.fr/decryptage/complexe-occidental-petit-traite-deculpabilisation-alexandre-del-valle-editions-toucan-1008825.html

25 août 2017 - L'écœurement d'une "Européenne de l'Est"

Quand je vois cette dictature qui ne dit pas son nom, cette censure, ces mensonges qui s’installent… sans que le peuple bronche, ça me dépasse! 

Les occidentaux critiquaient violemment, il y a 40-50 ans, le régime communiste, mais aujourd’hui ils ne se rendent pas compte qu’ils vivent aussi dans un totalitarisme!

J'ai grandi en Tchécoslovaquie. Après la guerre le régime communiste a été imposé par nos frères slaves (ou plutôt par leur hiérarchie, parce que le peuple russe souffrait de la même manière que nous, et même beaucoup plus…). 

Mais les Russes avaient la même religion chrétienne, la même culture, et ne nous tuaient pas dans la rue…. et nous savions  qu’un jour nous serions libérés de ce totalitarisme. 

Ici on rampe et on se prosterne carrément devant une autre religion qui nous bouffe, qui nous tue, et la seule réponse de l’homme occidental est d’allumer des bougies, déposer des fleurs, des dessins, des peluches et de brailler: vouzaurezpasmahaine, même pas peur, cépaçal’islam,  je suis Charlie/Londres/Berlin/Barcelone, etc. On nous force à aimer l’islam, "religion de paix", de façon plus sournoise que l’on nous forçait à accepter le communisme. Osez porter une critique et l’on vous taxe automatiquement de fasciste, de xénophobe, d’extrême-droite.

Pour nous, pour moi qui ai fui mon pays à 20 ans, l'Occident était synonyme de liberté. Qu'est-il en train de devenir? 

Ce que je ressens? Je me sens en quelque sorte trahie: je suis venue ici chercher la liberté, la démocratie, la liberté de parole… et 40 ans après je me trouve dans une autre dictature. L’homme occidental est anesthésié, sans aucune perception du danger qui l’attend, sans aucune réaction - résultat de 40 ans de bourrage de crâne par le gauchisme, le politiquement correct, le droitdel’hommisme... 

DanaSuissesse d'origine tchèque   

5 août 2017 - Lettre ouverte aux musulmans humanistes

À vous, musulmans de nationalité suisse, qui avez choisi de vivre dans ce pays parce que vous appréciez entre autres sa liberté de croyance et d’expression, à vous qui avez peut-être choisi ce pays justement parce qu’il n’est pas musulman, nous avons envie de dire ceci: si vous êtes vraiment modérés, libéraux, humanistes, si vous n’avez pas pour objectif l’expansion de l’islam, c’est le moment de vous engager pour les valeurs de ce pays.

Vous connaissez la signification du niqab. Vous savez que dans la conception du monde véhiculée par ce vêtement, la femme est essentiellement un objet de désir qu’il faut contrôler; son humanité, ses aspirations, son esprit n’ont aucune importance. Vous savez que les femmes qui dissimulent ainsi leur visage sont autant de pions avancés par les salafistes.

Interdire le niqab, ce n’est pas vous attaquer. C’est affirmer l’une des valeurs fondamentales de votre pays d’adoption, l’égalité entre hommes et femmes. C’est faire barrage, quand il en est encore temps, à ceux qui utilisent l’islam comme un moyen de vous contrôler, qui veulent vous empêcher de vous intégrer, qui vous considèrent comme automatiquement et éternellement différents des autres citoyens suisses.

Nous savons que les fondamentalistes cherchent à vous intimider et à vous culpabiliser.

N’ayez pas peur. La Suisse peut résister à l’offensive islamiste. Mais elle a besoin de vous. Aujourd’hui, c’est le moment de choisir votre camp.  Chercher des justifications à cet habit discriminant, c’est faire le jeu des intégristes. Signer l’initiative qui demande son interdiction, c’est se mettre du côté des humanistes, des modérés. C’est défendre la Suisse et ses valeurs, c’est l’aider à rester un pays pacifique où il fait bon vivre.

12 juillet 2017 - En un an, le converti a tout compris

12 juillet 2017 - Le converti dont 24 Heures apporte le témoignage résume en quelques phrases ce que certains d’entre nous tentent de prouver par livres entiers…

Séduit par la profondeur qu’il percevait dans l’islam, «Paul» s’est converti il y a un an dans une mosquée lausannoise. Question profondeur, les mosquées l’ont vite poussé vers la surface. «On n’y parle pas de spiritualité. J’ai surtout entendu des règles, c’est de l’horizontalité totale (…) L’insistance sur les règles empêche la masse de progresser dans la compréhension de la religion. Cela nourrit quelque chose de réactionnaire, de rigoriste». «Les mosquées ne répondent pas à une soif d’idéal. (…) J’ai plutôt senti une police de la pensée, influencée d’un côté par le panarabisme et le wahhabisme(…), et les Frères musulmans de l’autre».

Conclusion : «Ceux qui s’intéressent à la spiritualité doivent faire un chemin personnel. Je ne peux pas me contenter du choix entre le consumérisme néolibéral et une voie politico-religieuse». Il a décidé de se tourner vers le soufisme.

L’inénarrable BenMrad, président de la plus grande fédération de centres islamiques de Suisse, est déconcerté par les critiques de Paul. Il botte en touche. «Il n’existe pas encore de structure spécifique pour les personnes converties au niveau suisse… Si quelqu’un est en quête de verticalité et reçoit des réponses horizontales, la déception pourrait être au rendez-vous. Il suggère de créer un petit dispositif de spiritualité à usage des convertis. Les autres adeptes d’Allah, ceux qui sont nés musulmans, se sentent-ils donc parfaitement bien dans cette religion horizontale, exempte de spiritualité?

Le grand défenseur des musulmans, par ailleurs critique assidu ce ceux qui les accueillent, le chercheur Christophe Monnot, est lui aussi pris de court. Pour lui, « la déconvenue de l’Européen en quête de spiritualité, de «verticalité» (…) est typique d’un environnement spirituel de type européen. Cela concerne toutes les religions. Le converti est en quête de pureté, de quelque chose de fort pour sa vie». Contrairement aux musulmans des mosquées qui cherchent si mollement à être purs et pratiquent un islam si effacé?

La multiplication des règles serait due selon Monnot au fait que dans le beau canton de Vaud, toutes les communautés veulent conserver leur bagage culturel. «Elles souhaitent garder le rite le plus juste possible, comme dans leur pays d’origine (…) C’est un islam fondé sur l’application des traditions».

Pas de craintes question wahhabisme et Frère musulmans: selon lui, le premier a disparu du canton et les seconds ont une bien faible influence.

Quant au traditionalisme observé par Paul, Monnot en fait une analyse stratosphérique, géopolitique, mondiale ! «En ce moment, l’islam change de configuration au niveau transnational. L’Arabie saoudite, l’Iran et la Turquie se livrent à une lutte d’autorité auprès des musulmans. On assiste à une mondialisation des codes où chacun veut montrer qu’il est plus pur que les autres.» Cela se traduit par davantage de rigorisme, dont «le retour du voile des femmes. »

Des phénomènes récents, vraiment?

22 juin 2017 - Double standard: classique et exaspérant...

 

Une chrétienne qui veut que son mari se convertisse au christianisme est une intégriste

Une musulmane qui veut que son mari se convertisse à l’islam est une modérée

 

Un chrétien qui refuse que ses enfants quittent le christianisme est un extrémiste

Un musulman qui refuse que ses enfants quittent l’islam est un modéré

 

Un chrétien qui ne mange pas de viande le vendredi est un fondamentaliste

Un musulman qui ne mange pas de porc est un modéré

 

Un chrétien qui fait le carême est un grand pratiquant

Un musulman qui fait le ramadan est un modéré

 

Un chrétien qui ne veut être entouré que de chrétiens et vivre selon sa foi est un intégriste

Un musulman qui ne veut être entouré que de musulmans et vivre selon sa foi défend sa culture

 

Un chrétien qui insulte les juifs, les femmes et les homosexuels est un fasciste

Un musulman qui insulte les juifs, les femmes et les homosexuels fait de l’humour (Mehdi Meklat) ou de l’art (rap)

 

Un curé qui abuse d’une enfant de 9 ans est un salopard

Un imam qui abuse d’une enfant de 9 ans se comporte comme son prophète

 

Un journaliste qui défend les chrétiens est d’extrême-droite

Un journaliste qui défend les musulmans est un humaniste

 

Signé : un Genevois fatigué d’entendre toujours les mêmes âneries

19 juin 2017 - Il ne fait pas bon être de religion baha’ie en Iran

Le mercredi 14 juin, faisant le tour des sites d’informations, je suis tombé sur un article de la BBC en farsi (persan) au sujet d’un meurtre. Traduction ICI.

A première vue, rien de nouveau : tous les jours des Iraniens se font tuer par le gouvernement sans motifs valables. Mais à y regarder de plus près, cet acte barbare illustre bien la nature profonde de l’islam et surtout de son livre saint.

La BBC rapporte que dans la ville de Yazd, deux assassins viennent d’être libérés sous caution au bout de quelques mois. Et ce alors qu’ils ont toujours admis avoir tué un homme à cause de sa religion, en l’occurrence baha’ie, et déclaré qu’ils recommenceraient à peine sortis de prison.

Enfant, j'ai suivi des cours de religion islamique. Nous récitions notamment ces versets:

Al Imran (famille Imran), 3:85

ومن يبتغ غير الاسلام دينا فلن يقبل منه وهو في الاخرة من الخاسرين 

Et quiconque désire une religion autre que l'Islam, ne sera point agrée, et il sera, dans l'au-delà, parmi les perdants.

Al Tawbeh (la repentance), 9:5

فَإِذَا انسَلَخَ الْأَشْهُرُ الْحُرُمُ فَاقْتُلُوا الْمُشْرِكِينَ حَيْثُ وَجَدتُّمُوهُمْ وَخُذُوهُمْ وَاحْصُرُوهُمْ وَاقْعُدُوا لَهُمْ كُلَّ مَرْصَدٍ ۚ فَإِن تَابُوا وَأَقَامُوا الصَّلَاةَ وَآتَوُا الزَّكَاةَ فَخَلُّوا سَبِيلَهُمْ ۚ إِنَّ اللَّهَ غَفُورٌ رَّحِيمٌ - 9:5

Après que les mois sacrés expirent, tuez les infidèles où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salât et acquittent la Zakât, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.

(Source : www.quran.com)

Ce qui dérange le plus quelqu’un comme moi, issu d’un mariage mixte entre un Moyen-Oriental (musulman) et une Européenne (chrétienne), c’est l’incapacité générale des Occidentaux, Américains, Canadiens, Français, Britanniques, Suisses, Allemands et Scandinaves (mais pas des Japonais, qui interdisent l’islam sans le déclarer ouvertement), à ouvrir les yeux sur l’islam. Les féministes par exemple se jettent avec hargne sur tout sujet qui les dérange dans le monde masculin occidental, mais sous prétexte de multiculturalisme, elles tolèrent les pratiques obscurantistes inspirées par le Coran.

Et que dire du clientélisme des politiques, qui souvent courtisent les musulmans pour obtenir leurs voix, ou préfèrent se taire en espérant que l’agitation finira par s’estomper ?

Au printemps 1979, certains Iraniens ont lâchement dit à leurs femmes de se couvrir la tête pour sortir dans la rue, afin d’éviter les problèmes. Et quand elles ont manifesté pour ne pas porter le voile, elles se sont fait tabasser deux fois : par la police des mœurs, et par leur mari, frère ou père, pour avoir mis en danger la famille avec leurs revendications.

L’acte barbare rapporté par la BBC devrait faire taire nos politiciens et nos intellectuels qui se targuent d’être éclairés et pleins de bon sens, répétant que l’islam n’a rien à voir avec les multiples exactions qui se pratiquent en son nom.

Voici un pays, l’Iran, dont la Constitution est basée sur la charia, et qui, reconnaissant seulement l’islam, le judaïsme, le christianisme et le zoroastrisme, ne protège pas ses citoyens d’autres confessions et néglige de punir leurs persécuteurs, encourageant ainsi le meurtre de « mécréants ».

Cette histoire malheureuse ne doit pas faire oublier tous les chrétiens, yézidis, baha’is et autres minorités religieuses persécutées sur les territoires de Daech, en Arabie Saoudite, en Iran... Il est impossible de distinguer l’islam de l’islamisme. Le Coran peut conduire tout musulman qui veut suivre à la lettre ses préceptes à devenir un assassin.

Je tremble en pensant au jour où les djihadistes voudront envahir des pays bouddhistes comme la Thaïlande, le Vietnam ou le Bhoutan. Les bouddhistes n’ont pas de livre sacré et ne croient pas en un dieu unique et universel comme dans les trois religions sémites : judaïsme, christianisme et islam. De ce fait, comme les hindous, ils sont condamnés à mort, alors qu’ils font partie des peuples les plus pacifiques.

Le jour où nous cesserons de pratiquer des accommodements avec l’islam en espérant le calmer, et où nous le combattrons en confrontant les musulmans à leurs actes barbares, nous ferons un grand pas vers la fin des guerres au Moyen-Orient.

Paix à M. Amiri et à toutes les victimes des fous d’Allah et de la lâcheté de nombreux dirigeants occidentaux. En espérant que leur mort servira à amener un peu de lumière dans la tête des musulmans et dans celle de nos bien-pensants. 

Dariush

18 juin 2017 - Yazd (Iran) : deux meurtriers d’un citoyen baha’i remis en liberté

Article du 13 juin 2017 traduit du farsi (persan) par Dariush

Deux hommes reconnus coupables du meurtre d’un citoyen baha’i il y a moins d’un an ont été libérés sous caution, alors même que de leur propre aveu, ce crime était motivé par l’appartenance religieuse de la victime.

Farhang Amiri, 63 ans, a été tué le 26 septembre 2016 devant son domicile à Yazd.

Dans son communiqué, la communauté internationale des baha’is a déclaré que les deux accusés, deux frères, ont agi sur la base de leur croyance religieuse et des prêches d’imams selon lesquels les baha’is sont des ennemis de l’islam. Le père des tueurs aurait porté plainte contre le religieux qui a poussé ses fils à commettre ce crime.

Selon un rapport, il semblerait que la dernière séance de la cour pour le jugement du cas de M. Amiri a eu lieu le 3 mai 2017. Un des deux assassins aurait déclaré : « Nous voulions tuer un baha’i, parce que j’avais entendu que les baha’is sont des gens qui se sont détournés de l’islam. Ce sont des apostats, verser leur sang est donc un acte pieux. »

Selon ce même rapport, son complice aurait déclaré que leur but était de tuer un baha’i au hasard, et les deux ont déjà annoncé vouloir tuer une autre personne en cas de mise en liberté. Il semblerait que les deux frères ont été libérés sous caution.

Dans le communiqué de la Communauté baha’ie, Mme Diane Ala’i, sa représentante auprès de l’ONU, a déclaré : « Cette décision de libération sous caution est affligeante. Une justice équitable peut-elle vraiment laisser libres deux tueurs qui ont avoué avoir tué un innocent pour sa foi et déclaré vouloir recommencer? »  

Les autorités locales ont menacé la famille Amiri de lourdes sanctions si elle ne retirait pas sa plainte.

Selon le communiqué, le juge chargé de l’affaire avait déclaré que même si la famille ne retirait pas sa plainte, les sanctions contre les meurtriers seraient très légères.

Ce même communiqué précise que la loi pénale iranienne et la loi du talion s’appliquent uniquement aux musulmans et aux trois seules minorités religieuses reconnues par la Constitution (zoroastriens, chrétiens et juifs). De ce fait, les baha’is sont privés de leur droit à obtenir justice et souvent la cible d’actes violents qui restent impunis.

Les baha’is disent que ces incidents sont aussi le fruit de la propagande des médias et chefs religieux qui incitent à la haine à leur encontre.

Farhang Amiri a été tué devant sa maison à coups de couteau par deux assaillants qui disaient venir acheter sa voiture d’occasion. Pendant le meurtre, un des assaillants a été maitrisé par les personnes présentes et l’autre a été arrêté après coup par la police.

La communauté baha’ie a déclaré qu’une année avant ce meurtre, les agents du gouvernement avaient fouillé le domicile et le lieu de travail des enfants de M. Amiri et confisqué leurs ordinateurs, téléphones et autres objets. De plus, début août 2016, lors d’une interrogation d’un autre baha’i à Yazd, on avait notifié à celui-ci que des habitants de la ville avaient l’intention de tuer des membres de cette communauté.

4 juin 2017 - Manchester, Londres...
Nous avions publié ce coup de gueule suite à l'attentat de Manchester. Combien de temps encore faudra-t-il que des innocents paient le manque de clairvoyance des dirigeants européens?

Ce que nous vivons est tout à fait inédit. Nous avons perdu la capacité à nous mettre en colère face à des gens qui piétinent nos valeurs, prennent nos territoires, bafouent ce qui nous est cher.

Animés d’une saine colère, nous devrions nous battre, hurler, frapper, sanctionner, les mettre hors d’état de nuire. Or, rien. Désormais on peut mépriser les peuples européens, les humilier, vomir leur art de vivre, insulter leurs femmes, tuer leurs enfants, pas de colère. Juste de la compassion. De la compréhension. De l’empathie. Nous sommes complètement dénaturés, interdits d’exercer pleinement notre humanité, de défendre notre espèce comme le font tous les êtres vivants, de la méduse à l’éléphant, mais l’homo europeanus a tellement investi son cortex cérébral qu’il s’est détaché de son être profond, de ses émotions, de son âme aussi et qu’il court joyeusement à la mort, sans résistance. 

Quand je vois la réaction des dirigeants européens, je reste sans voix, je ne comprends pas, je n'ai pas une piste d’explication. Ce ne sont plus des humains. Je ne saurais pas les qualifier.

Jade

 haine amour GE

23 mai 2017 - La mosquée de Plan-les-Ouates inaugurée dans la joie et l’harmonie

Au programme: beaucoup de joyeux musulmans, peu d’habitants du lieu, une kyrielle d’orateurs dont le gratin des autorités… et une charte qui promet probablement plus que ses signataires ne pourront tenir.

Il fallait posséder un cœur de pierre samedi pour ne pas s’attendrir à l’écoute de tous ces discours emplis de partage, de rencontres, de vivre ensemble, de découverte des différences. Et comme prévu, les moins enthousiastes n’étaient pas le prêtre et le pasteur.

Les musulmans étaient venus par centaines à l’inauguration de la nouvelle mosquée de Dituria, association albanophone. Conseillers administratifs, communaux, Délégué à intégration, membre de la Commission fédérale pour les migrations, tous ont loué l’ouverture de ces adeptes du prophète. Ceux-ci se sont souvent exprimés en albanais et ont témoigné à de multiples reprises et drapeaux qu’ils ont deux patries. Aucun esprit mesquin ne leur a signalé qu’apprendre notre langue serait un premier signe d’intégration, surtout qu’ils se vantent eux-mêmes d’en être à la quatrième génération! A partir de combien la Suisse sera-t-elle leur «vraie» patrie?

Ils auraient tort de s’en soucier. Le pasteur a célébré les prénoms albanais qui enrichissent notre patrimoine et condamné ceux qui font montre à ce propos d’un «repli identitaire frileux». C’est vrai. Lorsqu’on voit le nombre de ces Albanais qui donnent un prénom «suisse» à leurs enfants, on a honte!

J’ai très peu vu de Plan-les-Ouatiens non musulmans, hors quelques paroissiens. Le partage, le vivre ensemble, c’était entre Dituria et les autorités. Je n’ai pas vu non plus d’imams non-albanais. Les ponts entre musulmans ce sera pour plus tard. Participer chacun de son côté à l’expansion de l’islam leur suffit. En revanche, le président de l’UAIS (Union des imams albanais de Suisse) Nehat Ismaili était de la partie. Comme Mustafa Memeti, leader de la fédération concurrente et tous deux signataires d’une charte toute fraîche.

Toutes les mosquées enseignent que le foulard est une obligation religieuse, y compris l’imam de Dituria. De très nombreuses femmes avaient donc sorti leur voile du dimanche. Et si dans cette très belle mosquée, les deux sexes seront réunis dans la même salle de prière, les femmes seront comme de juste à l’arrière.

A quelque pas de là, deux adversaires du niqab récoltaient des signatures pour l’initiative qui entend l’interdire. Les discussions leur ont montré que contrairement à ce que disaient les articles de presse, bien des habitants ne craignent pas seulement que les croyants se parquent n’importe où. Ils craignent l’islam et ses adeptes.

En ce jour de fête, tout a été oublié: les versets et hadiths haineux, les fleuves de sang que font couler tant de musulmans, les pays qui obéissent à la charia avec fouet et décapitations, l’absence de liberté religieuse, les exigences sans fin...

Les albanophones sont très loin de cet islam, et en fait de l’islam tout court si l’on en croit les convictions affichées. D’ailleurs, les musulmans albanais ont une nouvelle arme de séduction massive pour nous en convaincre: une charte signée par les deux fédérations albanophones il y a quelques mois, fédérations jusque-là sœurs ennemies: l’Union des albanais de Suisse (UAIS) dont je racontais ici les influences saoudiennes et les prêches radicaux, et la Communauté islamique albanaise de Suisse, nettement plus fréquentable. Mustafa Memeti, président de cette dernière, déclarait avant la naissance de la charte, que l’UAIS était bien une branche ultraconservatrice, un clan influencé par l’Arabie saoudite.

Le président de l’UAIS Nehat Ismaili traduisait et recensait les œuvres d’islamistes, dont le plus toxique, Youssef Al-Qaradawi. Bekim Alimi, imam de l’imposante mosquée albanophone de Wil (Saint-Gall), inaugurée tout récemment en présence du gratin politique, était encore en 2016 vice-président de cette fédération. Et Rijad Aliu, imam de la nouvelle mosquée de Plan-les-Ouates, assume toujours cette fonction.

L’idée d’une charte a surgi et tout a été effacéOubliés le wahhabisme, les prêcheurs radicaux, la misogynie, les écrits d’Al Qaradawi! Après un examen que l’on imagine très approfondi, toutes les mosquées albanaises se sont ralliées à la démocratie et à nos valeurs.

On aurait cru que la signature des leaders des deux fédérations engageait leurs membres. Ce serait trop frustrant. Ils se font un plaisir à telle ou telle occasion de la signer chacun à son tour officiellement. Samedi, Dituria est entrée dans la danse et l’a solennellement offerte avec le paraphe de ses responsables au conseiller administratif Xavier Magnin. Un bien beau cadeau!

Quelles sont les promesses du document ? Tout ce qu’adore entendre le politique! Et d’abord la reconnaissance de la laïcité définie comme «la neutralité de l’Etat à l’égard de toutes les organisations et entités religieuses». La neutralité de l’Etat signifie pour les musulmans pratiquer librement leurs préceptes, leurs rites et donc les imposer aux autres sans le moindre respect du caractère séculier de nos démocraties. Et puis  «la liberté de conscience et la liberté de pratiquer ou non un culte ainsi que le principe de l’égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.» La liberté de pratiquer un culte est surtout celle de pratiquer le leur, seule religion à réclamer constamment l’extension de son champ d’action. Principe d’égalité: attention, pas de discrimination à notre encontre!

Ces libertés comprennent-elles la suppression de cette pratique quasi systématique dans ces milieux: obliger les hommes non musulmans qui épousent une musulmane à se convertir?

Les signataires affirment aussi qu’«…aucune raison de nature religieuse ne peut être invoquée pour contester, contredire ou remettre en question le fonctionnement de l’État de droit, l’ordre constitutionnel et les lois suisses.» Ça ne mange pas de pain, on imagine mal un quelconque guide spirituel dire le contraire.

Plus concret: «… nous refusons d’imposer ou de proposer à nos communautés un modèle social de vie et de comportement différent de celui des autres citoyens; bien au contraire, nous nous engageons au respect du modèle suisse et à l’intégration dans la société d’accueil. »  Là, vu les innombrables revendications destinées à imposer un autre mode de vie, on est un peu soufflé. «Nous nous engageons, en particulier, à œuvrer au respect des droits de la femme, à favoriser son égalité conformément à la loi et à la constitution suisse.» … Mais nous expliquons à nos femmes que le port des vêtements islamiques est une obligation. Et nous pratiquons la ségrégation sexuelle à tous les étages dans nos mosquées.

 «Nous sommes albanais musulmans d’Europe, notre islam est compatible notamment avec le système démocratique suisse. En foi de quoi, nous estimons que personne ne peut ni ne doit utiliser ses convictions ou ses pratiques religieuses pour s’opposer à l’intégration socioprofessionnelle et culturelle des individus dans la société suisse.» Alors, ce foulard, ces prières, ces revendications à l’hôpital, en prison, en entreprise, n’est-ce pas utiliser ses convictions pour s’opposer à l’intégration? Non, pour que l’intégration s’effectue harmonieusement, il suffit que nous nous soumettions.

Ces mots suffiront-ils à alléger nos maux? Il faudrait pour cela qu’un organisme indépendant aille voir ce qu’il en est sur le terrain, dans les mosquées. C’est étonnant, les auteurs n’y ont pas pensé.

Donc, comme en politique, les promesses des chartes n’engagent que ceux qui veulent y croire.

Billet paru sur Boulevard de l'islamisme

28 avril 2017 - Canton de Vaud - Urgent: signez et faites signer l'initiative contre l'intégrisme religieux!

Considérant que le règlement promulgué en 2014 ne suffira pas à empêcher des responsables d’associations musulmanes de demander des privilèges et d’accentuer encore davantage l’emprise de l’islam sur une partie de la société, l’UDC Vaud propose de compléter l’article concerné de la Constitution vaudoise par une impossibilité explicite d’obtenir des concessions ou dérogations basées sur la religion, et ce dans différents domaines. L'ASVI soutient cette démarche.

Site de l'initiative avec argumentaire, feuilles de signatures à télécharger etc. Êtes-vous citoyen-ne suisse et domicilié-e dans le canton de Vaud? Signez et faites signer avant le 5 mai 2017!

12 avril 2017 - Un leader des musulmans suisses chez Erdogan

Mireille Vallette - 12 avril 2017

C’est le Tages-Anzeiger qui l’a révélé. En pleine purge et alors qu’Erdogan vise les pleins pouvoirs, Montassar BenMrad, président de Fédération des organisations islamiques de Suisse (FOIS), la plus grande du pays, s’est rendu à Istanbul pour une vaste réunion convoquée par le président de la Turquie.  

BenMrad est aussi vice-président du Conseil suisse des religions et partisan de «l’islam du juste milieu».

Sur une photo du Tagi, 120 responsables islamiques de 33 pays posent pour le 9e «conseil eurasien-islamique», en octobre dernier, à Istanbul. BenMrad est sur l’image.

Selon le journaliste Michael Meier, ce rassemblement s’est avéré être un moment de «rage présidentielle et de propagande contre le mouvement Gülen» accusé d’avoir fomenté le coup d’Etat. Les délégués ont décidé que son mouvement n’était plus reconnu comme communauté religieuse. Il a été comparé à l’État islamique et accusé d’instrumentaliser l’islam, de trahir ses valeurs morales, de poursuivre ses propres buts politiques. Pour Erdogan, Gülen représente comme l’EI, le Mal et est responsable de l'amalgame islam-terrorisme. Tous deux poursuivent selon lui le même but, la destruction de la solidarité entre musulmans. Pour l’empêcher, il faut éduquer les jeunes générations par la transmission de connaissances religieuses «saines». Les délégués ont donc décidé la création d’une plate-forme de communication attachée à l’autorité religieuse turque.

Gottfried Locher, président du Conseil suisse des religions, est inquiet que son vice-président ait participé à ce sommet alors que «les tensions en Turquie sont en train d’être importées en Suisse.». Il estime que Gülen ne peut pas être mis dans le même sac que les terroristes.

BenMrad affirme qu’il est allé à Istanbul comme représentant de la FOIS, mais aussi en tant que simple participant (sic !) et non comme délégué. Le programme du sommet devait être la lutte contre le terrorisme et c’est au cours de la rencontre que la condamnation de Gülen a pris plus d’importance. La déclaration n’a pas été soumise à un vote. BenMrad pense que l’EI et Gülen ne sont pas à mettre sur le même plan et ne peut pas juger du rôle de Gülen dans la tentative de coup d’État. En ce qui concerne la politique internationale, il souhaite rester neutre et ne veut donc pas s’exprimer au sujet d’Erdogan et de son référendum.

Les associations musulmanes de Suisse ne veulent pas commenter la participation de BenMrad au sommet d’octobre, ni les événements en Turquie. Mustafa Yildiz qui fait partie de la Fondation turque-islamique pour la Suisse (TISS ou Diyanet Suisse): «Nous sommes une association religieuse et ne prenons pas position sur la politique.».

Il se murmure que le départ récent de deux employées de la fondation était lié à leur proximité avec Gülen. Yildiz dément. C’étaient des licenciements économiques. L’une d’elles, Dilek Ucak-Ekinci, membre du Bureau zurichois des étrangers et du Conseil consultatif du Centre suisse islam et société de Fribourg, déclare que l’orientation de la TISS ne lui plaisait plus. Elle n’a pas voulu en dire plus.

D’après Philippe Dätwyler, expert pour le dialogue interreligieux de l’Eglise réformée de Zurich, de nombreux musulmans de Suisse sont fascinés par le président turc, le voyant comme un homme fort. Dätwyler estime même que la majorité des 300 associations-mosquées de la Suisse ont de la sympathie pour Erdogan et sa réforme constitutionnelle. Les mosquées conservatrices albanaises seraient elles aussi proches du président turc. Rehan Neziri, porte-parole de l’Union des imams albanais de Suisse (UAIS), déclare que les associations religieuses suisses ne font pas de politique.

La deuxième organisation faîtière albanaise passe pour plus libérale que l’UAIS. Présidée par l’imam Mustafa Memeti, elle a quitté la FOIS il y a deux ans à l’arrivée de BenMrad. Memeti est gêné par ce président qui n’est ni un théologien ni un religieux, mais un manager. Il considère que les associations comme la FOIS poursuivent des buts politiques et ne sont pas capables de donner des réponses aux questions des musulmans en Suisse.

La Suisse compte environ 50 mosquées gérées par Diyanet et 36 imams payés par la Turquie.

ANALYSE L’Autriche et sa lutte contre la radicalisation

L’Autriche a su prendre des mesures strictes 

L’Autriche s’est dotée d’une Loi sur l’islam en 2015. Elle avait fait couler beaucoup d’encre et de salive lors de son adoption, notamment dans certains pays de l’UE, Vienne étant accusée de faire le jeu du populisme et de stigmatiser les musulmans. Il faut dire que le Chancelier Sebastian Kurz, chef du Österreichische Volkspartei (ÖVP), conservateur, étant alors allié du Parti de la liberté (FPÖ), qualifié d’extrême-droite, ceci expliquait cela. Six ans après, cette loi ne fait plus la une de la presse occidentale, les accusations à son égard s’étant révélées sans fondement. Ce texte pondéré a pour but de fixer les droits et obligations des musulmans dans une société démocratique, ni plus, ni moins, et elle a clarifié bien des choses. Elle exige des étrangers de confession musulmane venus s’établir en Autriche «une attitude positive envers l’Etat et la société». Voilà qui devrait aller de soi.

Le 2 novembre 2020 un ressortissant de Macédoine du Nord, naturalisé autrichien, commet un attentat qui coûte la vie à 4 personnes et en blesse 15 autres. Le chancelier Sebastian Kurz annonce le 11 novembre des mesures strictes contre les djihadistes se trouvant en Autriche :

- Surveillance électronique
- Renforcement des outils permettant de déchoir de la nationalité autrichienne les individus condamnés pour terrorisme et détenant la nationalité d’un pays tiers
- Retrait de certaines aides sociales ainsi que du permis de conduire...