Notre charte

Charte de l'ASVI

Association Suisse Vigilance Islam

Pour la défense des acquis démocratiques

Apolitique et neutre sous l’angle confessionnel, l’ASVI défend les valeurs d’une société pluraliste et démocratique. Elle réunit des personnes préoccupées par l’islamisation de la Suisse et de l’Europe. Elle considère que l’islam et sa radicalisation croissante constituent l’une des menaces les plus graves qui pèsent sur la démocratie et la liberté dans notre pays.

Valeurs

L’ASVI défend la démocratie dont font partie intégrante:

  • la liberté individuelle, le libre-arbitre, l’autonomie, l’indépendance,
  • la responsabilité individuelle en termes d’actions et de décisions,
  • l’égalité entre tous les citoyens, et particulièrement l’égalité entre hommes et femmes,
  • la liberté d’expression garante du pluralisme,
  • le refus de toute forme de violence, le rejet du racisme et de la xénophobie,
  • la liberté de conscience et de culte, la liberté religieuse dans l’espace privé, l’individualisation de la religion,
  • la protection de l’espace public contre les tentatives de pénétration de l’islam, la primauté de la loi sur la religion, le refus d’adapter nos lois en fonction de demandes de communautés religieuses, le refus de la charia. 

Convictions

L’islam poursuit son expansion mondiale tout en se radicalisant, notamment en Afrique et dans les pays occidentaux. Les pays musulmans n’autorisent pas la liberté religieuse. Depuis que leurs populations sont majoritairement musulmanes, leurs minorités confessionnelles ne peuvent pratiquer leur religion que dans des conditions humiliantes impliquant une infériorisation de droit ou de fait et, à terme, une disparition.

La Suisse et de nombreux autres pays d’Europe, du fait de leur tradition judéo-chrétienne de tolérance et de respect des minorités, se sont laissé déborder par de nombreuses revendications islamiques incompatibles avec leurs principes démocratiques. Pourtant, l’article 30 de la Déclaration universelle des droits de l’homme rappelle qu’« aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour (…) un groupement (…) un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.»

Nos élites politiques, médiatiques et culturelles ont besoin d’être informées et soutenues dans la prise de décisions visant à protéger la Suisse de l’islamisation. 

L’ASVI entend favoriser la libre expression sur l’islam. Elle est d’avis qu’il doit être possible de le soumettre à la critique ainsi que ses textes fondateurs, au même titre que toute autre doctrine ou religion.

Objectifs et moyens

L’ASVI a pour objectif de participer au débat public sur:

-         la réalité de l’islamisation de notre pays 

-         l’intégrisme des mosquées et associations musulmanes en Suisse

-         la réalité de l’islam dans le monde et à travers les époques

-         le discours médiatique, universitaire et scolaire sur l’islam

-         les décisions et actions politiques concernant l’islam et la prévention de la radicalisation

-         la résistance à l’islamisation.

Pour ce faire, elle publie et diffuse de l’information et des analyses, et soutient des pétitions, initiatives, référendums, manifestations, procédures judiciaires qui rejoignent ses objectifs.

ANALYSE L’Autriche et sa lutte contre la radicalisation

L’Autriche a su prendre des mesures strictes 

L’Autriche s’est dotée d’une Loi sur l’islam en 2015. Elle avait fait couler beaucoup d’encre et de salive lors de son adoption, notamment dans certains pays de l’UE, Vienne étant accusée de faire le jeu du populisme et de stigmatiser les musulmans. Il faut dire que le Chancelier Sebastian Kurz, chef du Österreichische Volkspartei (ÖVP), conservateur, étant alors allié du Parti de la liberté (FPÖ), qualifié d’extrême-droite, ceci expliquait cela. Six ans après, cette loi ne fait plus la une de la presse occidentale, les accusations à son égard s’étant révélées sans fondement. Ce texte pondéré a pour but de fixer les droits et obligations des musulmans dans une société démocratique, ni plus, ni moins, et elle a clarifié bien des choses. Elle exige des étrangers de confession musulmane venus s’établir en Autriche «une attitude positive envers l’Etat et la société». Voilà qui devrait aller de soi.

Le 2 novembre 2020 un ressortissant de Macédoine du Nord, naturalisé autrichien, commet un attentat qui coûte la vie à 4 personnes et en blesse 15 autres. Le chancelier Sebastian Kurz annonce le 11 novembre des mesures strictes contre les djihadistes se trouvant en Autriche :

- Surveillance électronique
- Renforcement des outils permettant de déchoir de la nationalité autrichienne les individus condamnés pour terrorisme et détenant la nationalité d’un pays tiers
- Retrait de certaines aides sociales ainsi que du permis de conduire...