L'association

Association : historique

Nous sommes une quinzaine à avoir créé l'ASVI. Les profils sont variés : employés, indépendants, artistes, retraités ; croyants, athées; femmes et hommes à quasi égalité.

Notre point commun : l'inquiétude devant l'affaiblissement de valeurs essentielles des démocraties dû à l’activisme musulman.

C’est à l’occasion d’une grillade estivale que nous nous sommes réunis - une douzaine de Genevois partageant les mêmes préoccupations - et avons fait connaissance. Le courant a si bien passé que deux convives ont proposé la création d’un groupe de réflexion afin d’examiner comment nous pourrions participer au débat public sur l’islam. Tous ont approuvé… et tous ont participé à la création de l'ASVI le 20 juin 2015.

Au fil des rencontres, d’abord espacées, puis plus rapprochées, l’idée de l’association s’est imposée. Quelques amis de Neuchâtel, Valais et Vaud se sont joints au groupe. Nous nous sommes attelés à la rédaction des statuts et d’une charte.

Les discussions autour du futur comité nous ont amenés à cette conclusion : Mireille Vallette était la seule à pouvoir apparaître en public. Une majorité ne le peuvent pas pour raisons professionnelles (risque de licenciement, de perte de clients, reconversion). Pour d’autres, il s’agit de motifs plus personnels.

Après une petite année, l'association a été créée le 20 juin 2015.

Il était clair que quoi que nous écrivions, nous allions être soit ignorés, soit traités d’"islamophobes", mot que nous récusons car destiné à empêcher le débat et la critique qui constituent justement notre objectif. Ça n'a pas manqué. Les premières réactions à la création de l'ASVI l'ont abondamment prouvé : une formidable pression sociale à l'islamiquement correct s'exerce dans notre société. Une réalité confimée par le nombre impressionnant de nos soutiens qui nous ont annoncé renoncer à adhérer par crainte (non fondée, nous prenons nos précautions) que leur nom soit divulgué.

Le mouvement de rejet de ce projet ne nous fera pas reculer. L'offensive de certains musulmans pieux, de bon nombre d'imams et d'islamophiles exige que les citoyens attachés à l'ouverture et à l'égalité redressent la tête et se fassent entendre.

L'adhésion d'un maximum de citoyens qui partagent nos valeurs et notre combat est nécessaire à la réussite de ce projet. Qu'on se le dise !

ANALYSE L’Autriche et sa lutte contre la radicalisation

L’Autriche a su prendre des mesures strictes 

L’Autriche s’est dotée d’une Loi sur l’islam en 2015. Elle avait fait couler beaucoup d’encre et de salive lors de son adoption, notamment dans certains pays de l’UE, Vienne étant accusée de faire le jeu du populisme et de stigmatiser les musulmans. Il faut dire que le Chancelier Sebastian Kurz, chef du Österreichische Volkspartei (ÖVP), conservateur, étant alors allié du Parti de la liberté (FPÖ), qualifié d’extrême-droite, ceci expliquait cela. Six ans après, cette loi ne fait plus la une de la presse occidentale, les accusations à son égard s’étant révélées sans fondement. Ce texte pondéré a pour but de fixer les droits et obligations des musulmans dans une société démocratique, ni plus, ni moins, et elle a clarifié bien des choses. Elle exige des étrangers de confession musulmane venus s’établir en Autriche «une attitude positive envers l’Etat et la société». Voilà qui devrait aller de soi.

Le 2 novembre 2020 un ressortissant de Macédoine du Nord, naturalisé autrichien, commet un attentat qui coûte la vie à 4 personnes et en blesse 15 autres. Le chancelier Sebastian Kurz annonce le 11 novembre des mesures strictes contre les djihadistes se trouvant en Autriche :

- Surveillance électronique
- Renforcement des outils permettant de déchoir de la nationalité autrichienne les individus condamnés pour terrorisme et détenant la nationalité d’un pays tiers
- Retrait de certaines aides sociales ainsi que du permis de conduire...