La fondatrice


                                                                  Autoportrait

Mireille 2015 photo final

L’activité centrale de mon parcours est le journalisme. Les infos, les recherches, c’est mon truc. Mon combat contre l’islam, commencé au début des années 80, m’a ouvert un champ de connaissances illimitées que l’actualité alimente et questionne en permanence.

J’ai principalement travaillé pour la Tribune de Genève, à la rubrique locale. Les questions sociales étaient mon domaine privilégié. Auparavant, ma participation au Mouvement de libération des femmes avait changé mon regard sur le monde et fait découvrir la condition des femmes musulmanes. Cette clef de lecture ne m’a plus quittée. Baignée dans un entourage de gauche, j’en ai peu à peu remis beaucoup de convictions en cause, dont sa complaisance vis-à-vis des revendications islamiques rétrogrades et sa détestation de la démocratie israélienne.

La démocratie et l’universalité des droits font partie de mes valeurs-phare. En 1979 apparait une féroce théocratie iranienne. Le traitement qu’elle réserve à ses opposants et aux femmes me sidère. C’est ma découverte de l’islam. J'étais catholique pratiquante jusqu'au début des années 70 et n'avais presque pas entendu parler de cette religion. Je tente de comprendre, je me mets à lire. Je ne cesserai depuis lors d’étudier cette religion et ses effets, avec une inquiétude croissante.

J’ai commencé mon parcours dans un petit hebdomadaire d’extrême gauche, Tout Va Bien, où j’ai fait mes premières armes de journaliste (voir ici et ici). J’ai travaillé ensuite durant 11 ans à la Tribune de Genève. Peu avant mon départ, en 1995, j'ai reçu le très convoité (10 000 fr.) prix romand du journalisme local de la Berner Zeitung

Quelques points forts de cette période :

-    Série d’articles lors de la campagne de votation sur les congés-vente (choix entre résiliation du bail ou achat de son appartement) qui se solderont par un boycott publicitaire très sévère de la Tribune par les milieux immobiliers genevois.

-     Les directeur et sous-directeur de l’internat privé Florimont, tous deux prêtres, trempent dans une affaire de pédophilie et de sorties alcoolisées (1993).

-    Série de papiers sur l’incompétence du Tuteur général et du service de Protection de la jeunesse face à l’instrumentalisation des enfants lors de divorces par un des parents. Le Tuteur démissionnera (1995).

-    Rédaction d’une double page où je pose des questions, notamment sur le statut des femmes, à des responsables de communautés musulmanes (Hani Ramadan, Mouhammad Kaba…). Ma vision de Mahomet et du statut qu'il réserve aux femmes montre que j'avais encore beaucoup à apprendre.

De 1995 à 2000, je dirige un dispositif de réinsertion de chômeurs géré par les syndicats du canton. J’intègre ensuite l’Hospice général, institution genevoise d’aide sociale et de prise en charge des requérants d’asile, d’abord comme rédactrice, puis comme chargée de communication jusqu’en 2011. C'est là que je termine mon parcours professionnel, mais pas mon combat.

En 2009 parait mon premier livre, "Islamophobie ou légitime défiance?"* , consacré au fondamentalisme des porte-paroles et imams de Suisse. En 2012, "Boulevard de l’islamisme"* suit. Il décrit l’essor du radicalisme en Europe. Enfin, le troisième, "Le radicalisme dans les mosquées suisses - islamisation, djihad culturel et concessions sans fin", est paru en 2017.

Mon blog: Islamisme en Suisse

Mon site: Dérives helvétiques 

 

Mireille Vallette

 

 

 * en accès libre sur mon blog

 

ANALYSE L’Autriche et sa lutte contre la radicalisation

L’Autriche a su prendre des mesures strictes 

L’Autriche s’est dotée d’une Loi sur l’islam en 2015. Elle avait fait couler beaucoup d’encre et de salive lors de son adoption, notamment dans certains pays de l’UE, Vienne étant accusée de faire le jeu du populisme et de stigmatiser les musulmans. Il faut dire que le Chancelier Sebastian Kurz, chef du Österreichische Volkspartei (ÖVP), conservateur, étant alors allié du Parti de la liberté (FPÖ), qualifié d’extrême-droite, ceci expliquait cela. Six ans après, cette loi ne fait plus la une de la presse occidentale, les accusations à son égard s’étant révélées sans fondement. Ce texte pondéré a pour but de fixer les droits et obligations des musulmans dans une société démocratique, ni plus, ni moins, et elle a clarifié bien des choses. Elle exige des étrangers de confession musulmane venus s’établir en Autriche «une attitude positive envers l’Etat et la société». Voilà qui devrait aller de soi.

Le 2 novembre 2020 un ressortissant de Macédoine du Nord, naturalisé autrichien, commet un attentat qui coûte la vie à 4 personnes et en blesse 15 autres. Le chancelier Sebastian Kurz annonce le 11 novembre des mesures strictes contre les djihadistes se trouvant en Autriche :

- Surveillance électronique
- Renforcement des outils permettant de déchoir de la nationalité autrichienne les individus condamnés pour terrorisme et détenant la nationalité d’un pays tiers
- Retrait de certaines aides sociales ainsi que du permis de conduire...