Prière islamique : les responsables politiques doivent savoir
L’ASVI soutient l’action entreprise par Alain Jean-Mairet visant à sensibiliser les députés et procureurs cantonaux aux discriminations inhérentes au culte musulman, notamment par le biais de la récitation publique de la prière Fatiha, septième verset du premier chapitre coranique.
La Fatiha est répétée au moins 17 fois par jour dans les prières du musulman pieux. Il implore Allah de le maintenir «dans le droit chemin» et de ne pas le diriger vers ceux contre lesquels Allah «est en colère», ou vers «les égarés». Soit les juifs et les chrétiens selon la totalité des exégèses reconnues* dans le monde musulman, ce que documente la brochure «La Fatiha et la culture de la haine» de Sami Aldeeb, disponible gratuitement sur son site.
Alain Jean-Mairet s’est lancé dans une vaste entreprise à ce sujet. Il a dénoncé aux procureurs cantonaux les mosquées et organisations musulmanes qui inculquent cette discrimination des non-musulmans, en joignant un exemplaire de la publication de Sami Aldeeb. Il s’est adressé ensuite, brochure à l’appui, à tous les députés cantonaux.
La question de savoir qui est visé par la Fatiha est un secret de Polichinelle. Tous les musulmans savent que ce sont les juifs et les chrétiens* et leurs responsables religieux ne vivant pas en Occident le confirment tous les jours. Quant aux imams de Suisse, s’ils ne l’avouent pas en public, ils le confirment volontiers dans leurs enseignements et dans des discussions informelles. L’«expertise» demandée par le procureur général adjoint de Fribourg Markus Julmy conclut pourtant que les exégèses sont multiples et variées et que le travail de Sami Aldeeb n’a rien de scientifique. Ce document de Rachid Benzine et Mallory Schneuwly Purdie est une vaste tromperie. Le procureur a d’ailleurs, curieusement, refusé de le rendre public.
Selon l’ASVI, cet exemple est caractéristique de l’attitude des musulmans et de leurs imams vivant dans des pays où l’islam est minoritaire. Plutôt que reconnaitre sincèrement et publiquement les contenus injustifiables de leurs textes et expliquer qu’ils n’y adhèrent plus, ils nient ces contenus. Notre association entend lutter sans répit contre ces dénis.
Les incitations publiques perpétuelles des imams à la stigmatisation de ceux qui ne partagent pas leur foi bafouent l’article 261 bis du Code pénal suisse qui interdit les appels publics à la discrimination basée sur l’appartenance religieuse. De plus, elles nourrissent la méfiance, voire l’hostilité d’une part croissante de la population musulmane vivant dans notre pays à l’égard des non-musulmans et contribuent ainsi au renforcement du communautarisme.
A l’heure où la radicalisation croît, notamment chez les jeunes, et au vu de ce qui se passe dans les pays arabo-musulmans, promouvoir la transparence et le respect de nos lois au niveau de l’enseignement des imams et des mosquées à propos des discriminations de leurs textes est une exigence absolue. Inversement, s’en désintéresser c’est prendre le risque de laisser le champ libre à l’extension du radicalisme. C’est la raison pour laquelle notre association demande aux autorités politiques cantonales d’intervenir auprès des recteurs des mosquées et des imams du canton afin de mettre fin au dénigrement systématique des non-musulmans pendant le culte et les enseignements islamiques.
* Sur la chaîne Hayat TV, « Frère Rachid », ex-musulman, atteste que la Fatiha cible bien les chrétiens et les juifs (minute 3:57)
Nous vous encourageons à écrire à vos députés à ce sujet et vous proposons un modèle de lettre.