Vie politique suisse

Le Tribunal fédéral refuse aux Valaisans le droit de voter pour interdire le voile islamique dans leurs écoles publiques

Septembre 2018 - Le comité de l’ASVI prend acte de la validation par le Tribunal fédéral de la décision du Grand conseil valaisan déclarant  irrecevable l’initiative « Pour des têtes nues dans les écoles publiques valaisannes ».

En récoltant 287 signatures sur deux journées d’action en janvier 2016, notre association a permis aux initiants d’atteindre 4’326 signatures et de dépasser ainsi largement le nombre minimum requis de 4’000 signatures.

L’ASVI condamne cette décision des juges de Mon-Repos qui, pour se justifier, ont déclaré : «S’agissant du port du voile, le Tribunal fédéral a considéré qu’il s’agissait bien de l’expression d’une conviction religieuse protégée par la Constitution et que la restriction apportée à une élève qui fréquentait chaque jour l’école constituait une restriction grave à ce droit.»

Nous sommes d’avis que le port du voile par des élèves mineures n’a rien à voir avec la liberté religieuse. Selon nous, le foulard islamique n’est pas choisi par les fillettes mais imposé par leurs parents intégristes. Il est le symbole d’une idéologie liberticide qui conditionne les filles à leur infériorisation et sexualise leur corps à outrance dès leur plus jeune âge en prétendant absurdement que leur chevelure doit être impérativement soustraite au regard forcément concupiscent de leurs camarades d’école garçons présentés comme des prédateurs sexuels en puissance.

Etendard le plus visible de l’islam politique conquérant qui l’utilise pour marquer son emprise territoriale grandissante dans notre pays, le voile islamique ne peut être accepté par notre société, et surtout pas à l’école qui devrait protéger les enfants de l’influence néfaste du totalitarisme islamique.

Pour ces raisons, l’ASVI trouve révoltante cette décision du Tribunal fédéral d’empêcher le peuple valaisan de se prononcer sur la présence dans ses écoles publiques du foulard islamique. Nous constatons avec grand regret que le Tribunal fédéral confirme une nouvelle fois sa fonction d’idiot utile de l’islamisation de notre pays.

ANALYSE L’Autriche et sa lutte contre la radicalisation

L’Autriche a su prendre des mesures strictes 

L’Autriche s’est dotée d’une Loi sur l’islam en 2015. Elle avait fait couler beaucoup d’encre et de salive lors de son adoption, notamment dans certains pays de l’UE, Vienne étant accusée de faire le jeu du populisme et de stigmatiser les musulmans. Il faut dire que le Chancelier Sebastian Kurz, chef du Österreichische Volkspartei (ÖVP), conservateur, étant alors allié du Parti de la liberté (FPÖ), qualifié d’extrême-droite, ceci expliquait cela. Six ans après, cette loi ne fait plus la une de la presse occidentale, les accusations à son égard s’étant révélées sans fondement. Ce texte pondéré a pour but de fixer les droits et obligations des musulmans dans une société démocratique, ni plus, ni moins, et elle a clarifié bien des choses. Elle exige des étrangers de confession musulmane venus s’établir en Autriche «une attitude positive envers l’Etat et la société». Voilà qui devrait aller de soi.

Le 2 novembre 2020 un ressortissant de Macédoine du Nord, naturalisé autrichien, commet un attentat qui coûte la vie à 4 personnes et en blesse 15 autres. Le chancelier Sebastian Kurz annonce le 11 novembre des mesures strictes contre les djihadistes se trouvant en Autriche :

- Surveillance électronique
- Renforcement des outils permettant de déchoir de la nationalité autrichienne les individus condamnés pour terrorisme et détenant la nationalité d’un pays tiers
- Retrait de certaines aides sociales ainsi que du permis de conduire...