Lu pour vous

Les droits de l’homme contre le peuple de Jean-Louis Harouel. Editions Desclée de Brouwer, 2016

Jusqu’au milieu du 20e siècle, en France comme ailleurs en Europe, les droits de l’homme se sont articulés dans la loi autour de l’établissement et de la défense des libertés publiques permettant aux citoyens de prévenir les abus de l’Etat.

Tout est bouleversé dans les années 1970 avec la ratification de la Convention européenne des droits de l’homme (Suisse : 1974, France : 1975). Depuis lors, l’obsession antidiscriminatoire de la CEDH vis-à-vis des immigrés extra-européens - et tout particulièrement de ceux issus du monde musulman - a détourné de leur but initial les droits de l’homme pour en faire une religion séculière d’Etat qui fonctionne dans les faits comme une machine de guerre au service de l’islamisation de l’Europe. Les islamistes, soutenus par leurs idiots utiles de l’Etat profond comme le Conseil d’Etat en France, les utilisent pour édifier une contre-société musulmane dont le but ultime - quand les mahométans seront démographiquement majoritaires grâce à l’immigration et à la natalité - est de supplanter nos systèmes politiques et juridiques par un nouvel ordre issu de la charia. Les activistes de l’islam présentent leur dogme comme une religion afin de bénéficier de la liberté de culte  - garantie par la CEDH - qui leur permet d’étendre leur influence. Or l’islam a une dimension spirituelle mineure. Il est avant tout un système totalitaire qui aspire par essence à prendre le contrôle de toutes les dimensions des sociétés où il s’implante et grandit.

Complices de cette islamisation, les Etats européens, et en premier lieu l’Etat français, bafouent le droit des populations autochtones à perdurer comme peuples héritiers de la tradition chrétienne, notamment en ce qui concerne la séparation du religieux et du politique.    

Une réforme des droits de l’homme comportant un mécanisme de défense contre l’islam dans son entreprise de conquête est urgente. Cette réforme doit nécessairement passer par un recentrage des droits de l’homme sur la notion de protection des citoyens contre un Etat déréglé prêtant main-forte aux islamistes depuis plus de quarante ans.    

Charles

ANALYSE L’Autriche et sa lutte contre la radicalisation

L’Autriche a su prendre des mesures strictes 

L’Autriche s’est dotée d’une Loi sur l’islam en 2015. Elle avait fait couler beaucoup d’encre et de salive lors de son adoption, notamment dans certains pays de l’UE, Vienne étant accusée de faire le jeu du populisme et de stigmatiser les musulmans. Il faut dire que le Chancelier Sebastian Kurz, chef du Österreichische Volkspartei (ÖVP), conservateur, étant alors allié du Parti de la liberté (FPÖ), qualifié d’extrême-droite, ceci expliquait cela. Six ans après, cette loi ne fait plus la une de la presse occidentale, les accusations à son égard s’étant révélées sans fondement. Ce texte pondéré a pour but de fixer les droits et obligations des musulmans dans une société démocratique, ni plus, ni moins, et elle a clarifié bien des choses. Elle exige des étrangers de confession musulmane venus s’établir en Autriche «une attitude positive envers l’Etat et la société». Voilà qui devrait aller de soi.

Le 2 novembre 2020 un ressortissant de Macédoine du Nord, naturalisé autrichien, commet un attentat qui coûte la vie à 4 personnes et en blesse 15 autres. Le chancelier Sebastian Kurz annonce le 11 novembre des mesures strictes contre les djihadistes se trouvant en Autriche :

- Surveillance électronique
- Renforcement des outils permettant de déchoir de la nationalité autrichienne les individus condamnés pour terrorisme et détenant la nationalité d’un pays tiers
- Retrait de certaines aides sociales ainsi que du permis de conduire...