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Le monde à l’envers

Deux jours avant que la Chaîne du Bonheur nous annonce que les Suisses ont donné plus de trois millions de francs pour aider les Rohingyas, c’est Al Jazeera qui nous apprend ce qui a motivé la décision du gouvernement Birman d’expulser ces mêmes Rohingyas:

Le 15 août de l’été 2017, un groupe terroriste Rohingya a massacré 99 villageois hindous et a obligé les survivants à se convertir à la religion de paix et d’amour. Le même jour, une trentaine de postes frontière birmans ont été attaqués. En représailles, l’armée birmane a décidé d’expulser les Rohingyas de son territoire. 

Il ne s’agit pas ici de regretter le transfert de trois millions de francs, des Suisses mécréants mais généreux, vers les Rohingyas, car il est à l’avantage de tout le monde que ceux-ci puissent passer  la mousson dans les meilleures conditions possibles. Par contre, l’information transmise par Al Jazeera a de quoi nous faire réfléchir:

Ceux qui connaissent un peu cette région du monde savaient déjà que des groupes armés issus de la minorité bengalie (présente en Birmanie sous le nouveau nom de Rohingyas) étaient connus pour leurs attaques de temples bouddhistes « mécréants ».

Par contre, pour tout un chacun, ce massacre de villageois hindous ne fait pas partie des informations auxquelles nous avons droit, car pour nos journalistes il n’a jamais été question d’enquêter sur le contexte de la répression birmane envers les Rohingyas, ni même de nous informer aujourd’hui du résultat de cette enquête effectuée par Amnesty International dont Al Jazeera se fait pourtant l’écho. Ce qui, soit dit en passant, ressemble bien au monde à l’envers: Al Jazeera nous informe, la RTS se tait, et la Chaîne du Bonheur récolte nos dons.

Ne pas parler de ce rapport d’Amnesty International permet évidemment à notre presse d’éviter de faire son mea culpa pour défaut d’enquête et de contextualisation, et surtout de continuer à nous faire croire que toutes les religions se valent, et que l’islam n’a pas le monopole de la violence confessionnelle. « Voyez comme les bouddhistes peuvent aussi être violents, et les musulmans en sont les victimes! ». Enquêter sur les faits importe peu, ce qui compte c’est de ne pas remettre en question le catéchisme officiel.

Lorsqu’en Birmanie, avec le massacre des villageois et des douaniers, un pas de plus a été franchi dans la violence, la riposte de l’armée birmane a été violente, sévère et meurtrière. C’est un des aspects désespérants de l’islam: il engendre une violence dont tous finissent par souffrir, non-musulmans comme musulmans. Il crée un monde d’affrontements meurtriers perpétuels puisqu’il assimile les non-musulmans ou les autres branches de l’islam aux ennemis d’Allah qu’il convient d’anéantir pour Lui plaire. L’islam demande en sus aux non-musulmans de se laisser massacrer sans réagir autrement que par des fleurs, des nounours ou des messages de paix. Quand parfois, rarement, les victimes régissent à leur tour avec violence, elles sont montrées du doigt sans ménagement et diabolisées, comme l’ont été les Birmans et plus récemment les Israéliens, ou autrefois les Serbes et les Chrétiens libanais. Dans le cas de la violence musulmane, par contre, on ne manquera jamais de nous demander ne pas faire l’amalgame et de nous comporter avec apaisement. Si cette proposition est louable, il est évident qu’elle ne peut fonctionner que dans la réciprocité.

Et en Europe? Verrons-nous un jour le massacre de trop? Comment les Européens vont-ils alors réagir? Nous dirigeons-nous vers une nouvelle guerre de religion dans laquelle les médias présenteront les Européens comme de violents fauteurs de troubles coupables de tous les maux? Nos autorités ont-elles un plan réaliste pour nous éviter cela, autre que celui de courber encore et toujours l’échine devant la violence islamique, de financer des mosquées, des aumôniers musulmans dans les centres d’accueil, ou la formation d’imams qui vont ensuite, au mieux, prôner le séparatisme par le voile ou le burkini?

Personne de sensé ne veut d’affrontement meurtrier, et rares sont ceux qui prônent des déportations de masse comme en Birmanie. Alors, ne serait-il pas temps de regarder en face les problèmes que pose l’islam, tant pour nos sociétés non musulmanes que pour ses membres musulmans? Ne serait-il pas temps pour nos politiciens de regarder en face la véritable nature de l’islam, puis de poser en toute connaissance de cause, des règles claires, fermes et intransigeantes à ses partisans? Si nous n’avons pas le courage de nous poser ces questions, peut-être que, comme en Birmanie, nous retrouverons un jour tout un village massacré par des groupes islamiques. Alors comme l’Algérie ou le Kosovo des années 90, nos pays risqueront  de sombrer dans une guerre de religion meurtrière et inhumaine. Ce texte est un appel au réveil de nos médias et autorités: seule la fermeté la plus lucide et la plus déterminée face à l’islam permettra de préserver la paix, et il est urgent que vous vous y atteliez pour le bien de nous tous, non-musulmans comme musulmans.

L’islam orthodoxe est malheureusement un totalitarisme qui appelle clairement à éliminer physiquement ceux qui ne font pas partie du groupe élu, et nous sommes tous, quelle que soit notre croyance, ses potentielles victimes.

28 mai 2018

Mihaly

ANALYSE L’Autriche et sa lutte contre la radicalisation

L’Autriche a su prendre des mesures strictes 

L’Autriche s’est dotée d’une Loi sur l’islam en 2015. Elle avait fait couler beaucoup d’encre et de salive lors de son adoption, notamment dans certains pays de l’UE, Vienne étant accusée de faire le jeu du populisme et de stigmatiser les musulmans. Il faut dire que le Chancelier Sebastian Kurz, chef du Österreichische Volkspartei (ÖVP), conservateur, étant alors allié du Parti de la liberté (FPÖ), qualifié d’extrême-droite, ceci expliquait cela. Six ans après, cette loi ne fait plus la une de la presse occidentale, les accusations à son égard s’étant révélées sans fondement. Ce texte pondéré a pour but de fixer les droits et obligations des musulmans dans une société démocratique, ni plus, ni moins, et elle a clarifié bien des choses. Elle exige des étrangers de confession musulmane venus s’établir en Autriche «une attitude positive envers l’Etat et la société». Voilà qui devrait aller de soi.

Le 2 novembre 2020 un ressortissant de Macédoine du Nord, naturalisé autrichien, commet un attentat qui coûte la vie à 4 personnes et en blesse 15 autres. Le chancelier Sebastian Kurz annonce le 11 novembre des mesures strictes contre les djihadistes se trouvant en Autriche :

- Surveillance électronique
- Renforcement des outils permettant de déchoir de la nationalité autrichienne les individus condamnés pour terrorisme et détenant la nationalité d’un pays tiers
- Retrait de certaines aides sociales ainsi que du permis de conduire...