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Le Coran et sa traduction

Selon Tareq Oubrou, interviewé le 23 avril, pour lire le Coran il faudrait comprendre l'arabe.
Ainsi, selon lui, l'arabe serait la seule langue tellement imprécise que "Tuez-les tous où que vous les trouviez" pourrait être traduit par "Aimez-vous les uns les autres".

En arabe, "Quand à ceux qui combattent Allah et son messager, leur punition est qu'ils soient tués et crucifiés, et que leur soient coupées la main et la jambe opposées" pourrait donc signifier "Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l'on te fasse".
On utiliserait donc en arabe le même mot pour dire "tuer" et pour dire "aimer"?
Et puis, puisque l'on peut quand même tuer les juifs, les chrétiens et les musulmans "injustes", j'ai bien peur que tous les mécréants qui lisent ce site ne soient justement considérés comme des "injustes"....

Il faut quand même reconnaître qu'Allah a mal choisi sa langue, puisque toutes les autres langues sont traduisibles sans arriver à de tels contresens. Je propose donc que l'on abolisse l'arabe, parce qu'il semble que ce soit une langue tellement imprécise qu'elle en devient intraduisible et source de beaucoup de malentendus gravissimes.

Allah est suffisamment puissant pour nous renvoyer une nouvelle version de ses injonctions, pourquoi pas en anglais cette fois-ci, puisque c'est maintenant une langue internationale largement comprise dans le monde, et dans laquelle "to kill" ne peut pas être confondu avec "to love".

Autre chose: il est très étrange, comme le relève fort justement « Minona » dans un commentaire, qu’on n’invoque la mauvaise traduction que pour les versets violents. Les versets tolérants seraient-ils donc épargnés par ce problème?

Ou alors, Tareq Oubrou se moque de nous. Et certains réussissent quand même à avaler ces sornettes.

Sophie

ANALYSE L’Autriche et sa lutte contre la radicalisation

L’Autriche a su prendre des mesures strictes 

L’Autriche s’est dotée d’une Loi sur l’islam en 2015. Elle avait fait couler beaucoup d’encre et de salive lors de son adoption, notamment dans certains pays de l’UE, Vienne étant accusée de faire le jeu du populisme et de stigmatiser les musulmans. Il faut dire que le Chancelier Sebastian Kurz, chef du Österreichische Volkspartei (ÖVP), conservateur, étant alors allié du Parti de la liberté (FPÖ), qualifié d’extrême-droite, ceci expliquait cela. Six ans après, cette loi ne fait plus la une de la presse occidentale, les accusations à son égard s’étant révélées sans fondement. Ce texte pondéré a pour but de fixer les droits et obligations des musulmans dans une société démocratique, ni plus, ni moins, et elle a clarifié bien des choses. Elle exige des étrangers de confession musulmane venus s’établir en Autriche «une attitude positive envers l’Etat et la société». Voilà qui devrait aller de soi.

Le 2 novembre 2020 un ressortissant de Macédoine du Nord, naturalisé autrichien, commet un attentat qui coûte la vie à 4 personnes et en blesse 15 autres. Le chancelier Sebastian Kurz annonce le 11 novembre des mesures strictes contre les djihadistes se trouvant en Autriche :

- Surveillance électronique
- Renforcement des outils permettant de déchoir de la nationalité autrichienne les individus condamnés pour terrorisme et détenant la nationalité d’un pays tiers
- Retrait de certaines aides sociales ainsi que du permis de conduire...