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4 février 2018 - Dormez, braves gens

Paru sur Cath.ch, voici un résumé de la 5e Journée romande de pastorale jeunesse, le 30 janvier 2018 à Fribourg, axée sur la prévention et les enjeux de la radicalisation islamiste, présentée par Mallory Schneuwly-Purdie. Nos commentaires en italique.

“Une très petite minorité des musulmans de Suisse est concernée”

Vraiment? En Suisse aucun sondage n'a été fait pour essayer de cerner les musulmans qui vivent chez nous comme ça a été le cas en France, en Grande-Bretagne, au Canada, aux USA etc... avec des résultats effarants: 30% de musulmans sont pour l'application de la charia et la font passer avant les lois des pays mécréants où ils vivent. Il est donc présomptueux de tenir de tels propos.

"Le wahhabisme, qui prône une approche directe et littérale du Coran, est liée au salafisme, un courant qui enjoint à imiter en toute chose le prophète Mahomet et les premiers dirigeants de l’islam."

Mais n'est-ce pas le Coran lui-même qui enjoint les musulmans à imiter leur prophète? Il y a de quoi sourire devant l’ignorance d’une personne présentée comme spécialiste de l’islam, qui d'ailleurs a toujours montré une complaisance coupable envers ce grand menteur devant Allah qu'est Tariq Ramadan.

“La mixité sociale est la meilleure prévention contre la radicalisation”

Encore cette belle idée du vivre-ensemble. Nous ne savons pas ce qui se passe lorsque le jeune musulman rentre à la maison ni à quelle "propagande" il est soumis. Il y a fort à parier qu'il sera plus enclin à croire ce que ses parents ou son imam lui enseignent que ce qui lui est inculqué à l'école ou sur son lieu de travail ou d’apprentissage.

1200 personnes connues pour leur affinité au salafisme, 550 "à risque".

Malheureusement, rien sur les silencieux dont on ne sait absolument pas en quoi ils croient au plus profond d'eux-mêmes.

Nous avons l'habitude de ce genre d’impostures de la part des soi-disant spécialistes qui vivent de la production de thèses favorables à l’islam.

Gilles

ANALYSE L’Autriche et sa lutte contre la radicalisation

L’Autriche a su prendre des mesures strictes 

L’Autriche s’est dotée d’une Loi sur l’islam en 2015. Elle avait fait couler beaucoup d’encre et de salive lors de son adoption, notamment dans certains pays de l’UE, Vienne étant accusée de faire le jeu du populisme et de stigmatiser les musulmans. Il faut dire que le Chancelier Sebastian Kurz, chef du Österreichische Volkspartei (ÖVP), conservateur, étant alors allié du Parti de la liberté (FPÖ), qualifié d’extrême-droite, ceci expliquait cela. Six ans après, cette loi ne fait plus la une de la presse occidentale, les accusations à son égard s’étant révélées sans fondement. Ce texte pondéré a pour but de fixer les droits et obligations des musulmans dans une société démocratique, ni plus, ni moins, et elle a clarifié bien des choses. Elle exige des étrangers de confession musulmane venus s’établir en Autriche «une attitude positive envers l’Etat et la société». Voilà qui devrait aller de soi.

Le 2 novembre 2020 un ressortissant de Macédoine du Nord, naturalisé autrichien, commet un attentat qui coûte la vie à 4 personnes et en blesse 15 autres. Le chancelier Sebastian Kurz annonce le 11 novembre des mesures strictes contre les djihadistes se trouvant en Autriche :

- Surveillance électronique
- Renforcement des outils permettant de déchoir de la nationalité autrichienne les individus condamnés pour terrorisme et détenant la nationalité d’un pays tiers
- Retrait de certaines aides sociales ainsi que du permis de conduire...