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16 décembre 2017 - Des Panzés et des Goutans...

singes Panzs

 

Une colonie de singes qu’on disait « panzés » avait pris pour habitude, durant la saison sèche, de suspendre aux branches des grands arbres qui leur servaient de logis, des guirlandes de fleurs tressées avec soin par les plus âgées des femelles du clan. 

Cette habitude remontait si loin qu’elle se perdait dans les méandres de leur mémoire collective.

Non loin de là, dans un grand banian vivait une communauté de grands primates apparentés à des « Goutans » et dont le patriarche se faisait nommer Oran. 

Or, Oran aurait reçu mission de s’immiscer et de s’insinuer subrepticement dans l’espace de ses simiesques voisins. 

C’est par voie onirique que cette mission lui aurait été soufflée mais elle prit pourtant rapidement, au sein des Goutans, une dimension quasi sacrée. 

Profitant de cet engouement, l’aura d’Oran en fit autant en enflant démesurément. 

De la connaissance suprême dont son logis est le symbole, il se crut l’ambassadeur. Seulement, entre Oran et le banian, l’un était singe, l’autre sage.

Il envoya donc en estafette des Goutantes parmi les plus finaudes, car c’est ainsi qu’on nomme les femelles de cette famille, pour infiltrer celle des Panzés. Très vite, elles se plaignirent de n’être pas assez bien reçues, de n’avoir pas les mêmes droits ni prérogatives que les Panzées. Puis quelques Goutans vinrent leur prêter main forte, et de plus en plus, qui soutinrent mordicus qu’ils étaient là chez eux et que tout ce qui préexistait était honteux. 

Pour preuve de cette affirmation, ils en vinrent à exiger que soient décrochées les guirlandes de fleurs, véritables insultes à la surface de leurs valeurs.

Par gain de paix ou par lâcheté, certains Panzés les décrochèrent eux-mêmes, ce qui en fâcha d’autres qui se gardèrent bien de réagir tant la violence des Goutans était vive. 

Non loin de là, d’autres grands singes qu’on appelle des hommes se plièrent aussi d’une semblable façon devant d’autres hommes en décrochant des croix qu’ils aimaient suspendre dans leurs maisons. 

Puis ce fut le tour des boules de couleurs dans leurs sapins...

Mais si l’on regarde attentivement, c’est dans leurs gorges qu’elles se sont réfugiées, et cela pourrait bien avoir de fâcheuses conséquences, un beau matin!...

Henri

ANALYSE L’Autriche et sa lutte contre la radicalisation

L’Autriche a su prendre des mesures strictes 

L’Autriche s’est dotée d’une Loi sur l’islam en 2015. Elle avait fait couler beaucoup d’encre et de salive lors de son adoption, notamment dans certains pays de l’UE, Vienne étant accusée de faire le jeu du populisme et de stigmatiser les musulmans. Il faut dire que le Chancelier Sebastian Kurz, chef du Österreichische Volkspartei (ÖVP), conservateur, étant alors allié du Parti de la liberté (FPÖ), qualifié d’extrême-droite, ceci expliquait cela. Six ans après, cette loi ne fait plus la une de la presse occidentale, les accusations à son égard s’étant révélées sans fondement. Ce texte pondéré a pour but de fixer les droits et obligations des musulmans dans une société démocratique, ni plus, ni moins, et elle a clarifié bien des choses. Elle exige des étrangers de confession musulmane venus s’établir en Autriche «une attitude positive envers l’Etat et la société». Voilà qui devrait aller de soi.

Le 2 novembre 2020 un ressortissant de Macédoine du Nord, naturalisé autrichien, commet un attentat qui coûte la vie à 4 personnes et en blesse 15 autres. Le chancelier Sebastian Kurz annonce le 11 novembre des mesures strictes contre les djihadistes se trouvant en Autriche :

- Surveillance électronique
- Renforcement des outils permettant de déchoir de la nationalité autrichienne les individus condamnés pour terrorisme et détenant la nationalité d’un pays tiers
- Retrait de certaines aides sociales ainsi que du permis de conduire...