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25 août 2017 - L'écœurement d'une "Européenne de l'Est"

Quand je vois cette dictature qui ne dit pas son nom, cette censure, ces mensonges qui s’installent… sans que le peuple bronche, ça me dépasse! 

Les occidentaux critiquaient violemment, il y a 40-50 ans, le régime communiste, mais aujourd’hui ils ne se rendent pas compte qu’ils vivent aussi dans un totalitarisme!

J'ai grandi en Tchécoslovaquie. Après la guerre le régime communiste a été imposé par nos frères slaves (ou plutôt par leur hiérarchie, parce que le peuple russe souffrait de la même manière que nous, et même beaucoup plus…). 

Mais les Russes avaient la même religion chrétienne, la même culture, et ne nous tuaient pas dans la rue…. et nous savions  qu’un jour nous serions libérés de ce totalitarisme. 

Ici on rampe et on se prosterne carrément devant une autre religion qui nous bouffe, qui nous tue, et la seule réponse de l’homme occidental est d’allumer des bougies, déposer des fleurs, des dessins, des peluches et de brailler: vouzaurezpasmahaine, même pas peur, cépaçal’islam,  je suis Charlie/Londres/Berlin/Barcelone, etc. On nous force à aimer l’islam, "religion de paix", de façon plus sournoise que l’on nous forçait à accepter le communisme. Osez porter une critique et l’on vous taxe automatiquement de fasciste, de xénophobe, d’extrême-droite.

Pour nous, pour moi qui ai fui mon pays à 20 ans, l'Occident était synonyme de liberté. Qu'est-il en train de devenir? 

Ce que je ressens? Je me sens en quelque sorte trahie: je suis venue ici chercher la liberté, la démocratie, la liberté de parole… et 40 ans après je me trouve dans une autre dictature. L’homme occidental est anesthésié, sans aucune perception du danger qui l’attend, sans aucune réaction - résultat de 40 ans de bourrage de crâne par le gauchisme, le politiquement correct, le droitdel’hommisme... 

DanaSuissesse d'origine tchèque   

ANALYSE L’Autriche et sa lutte contre la radicalisation

L’Autriche a su prendre des mesures strictes 

L’Autriche s’est dotée d’une Loi sur l’islam en 2015. Elle avait fait couler beaucoup d’encre et de salive lors de son adoption, notamment dans certains pays de l’UE, Vienne étant accusée de faire le jeu du populisme et de stigmatiser les musulmans. Il faut dire que le Chancelier Sebastian Kurz, chef du Österreichische Volkspartei (ÖVP), conservateur, étant alors allié du Parti de la liberté (FPÖ), qualifié d’extrême-droite, ceci expliquait cela. Six ans après, cette loi ne fait plus la une de la presse occidentale, les accusations à son égard s’étant révélées sans fondement. Ce texte pondéré a pour but de fixer les droits et obligations des musulmans dans une société démocratique, ni plus, ni moins, et elle a clarifié bien des choses. Elle exige des étrangers de confession musulmane venus s’établir en Autriche «une attitude positive envers l’Etat et la société». Voilà qui devrait aller de soi.

Le 2 novembre 2020 un ressortissant de Macédoine du Nord, naturalisé autrichien, commet un attentat qui coûte la vie à 4 personnes et en blesse 15 autres. Le chancelier Sebastian Kurz annonce le 11 novembre des mesures strictes contre les djihadistes se trouvant en Autriche :

- Surveillance électronique
- Renforcement des outils permettant de déchoir de la nationalité autrichienne les individus condamnés pour terrorisme et détenant la nationalité d’un pays tiers
- Retrait de certaines aides sociales ainsi que du permis de conduire...