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Cesla Amarelle élue « Dhimmi d’or 2016 » par l’ASVI

29 avril 2017 - Les adhérents de l'ASVI présents à l'assemblée générale ont élu leur « Dhimmi d’or 2016 », récompense qui distingue une personnalité suisse s’étant montrée particulièrement complaisante à propos de l’islam ou des activistes musulmans en 2016. Le mot dhimmi désigne le chrétien ou le juif soumis à l'islam (pour plus de précisions, voir ICI).

Étaient nominés pour le titre:

1-M. François Longchamp, président PLR du Conseil d’état genevois, qui ignore les vraies victimes du terrorisme islamique en Europe : François Longchamp a affirmé le 12 octobre 2016, en introduction à la conférence de l’Université de Genève sur le sujet «L’islam en Europe» : « La première victime visée par le terrorisme d’aujourd’hui est l’islam d’Europe ».  

2-Mme Cesla Amarelle, conseillère nationale socialiste du canton de Vaud, qui ne veut pas interdire la burqa en Suisse : Cesla Amarelle a déclaré le 14 août 2016 être "contre l'interdiction de la burqa qui confinerait la femme à l'espace privé". 

3-Mme Ada Marra, également conseillère nationale socialiste du canton de Vaud, qui prétend qu’interdire la burqa en Suisse, c’est stigmatiser les musulmans : Ada Marra a déclaré le 12 août 2016 : «S’il y a un problème de burqa dans un pays, l’interdire c’est du féminisme. S’il n’y a pas de problème réel de burqa, l’interdire c’est stigmatiser.»

4-Mme Béatrice Ambühl, la directrice des Bains de la Gruyère, qui autorise les tenues de bain islamiques en bafouant, puis en modifiant le règlement des Bains : A propos du règlement des Bains de la Gruyère qui interdisait le port de maillots de bain descendant plus bas que les genoux, Béatrice Ambühl a déclaré en novembre 2016 : « C’est une maladresse de notre part. Ce règlement a été adopté il y a plus de neuf ans. Après ce débat sur Facebook, j’ai vu qu’il était encore en ligne sur notre site. Le passage concernant le genou a été retiré lundi.». Nous précisons que le débat sur Facebook a été lancé par l’ASVI suite à la publication d’un billet de notre présidente sur son blog.

Cesla Amarelle recevra le livre de Bat Ye’or « Juifs et chrétiens sous l’islam, les dhimmis face au défi intégriste ». Cet ouvrage lui permettra de se documenter sur la condition de soumission à l’islam des dhimmis à travers le temps dans les pays à majorité musulmane.

Sur les lauréats 2015, voir la rubrique ACTIONS.

ANALYSE L’Autriche et sa lutte contre la radicalisation

L’Autriche a su prendre des mesures strictes 

L’Autriche s’est dotée d’une Loi sur l’islam en 2015. Elle avait fait couler beaucoup d’encre et de salive lors de son adoption, notamment dans certains pays de l’UE, Vienne étant accusée de faire le jeu du populisme et de stigmatiser les musulmans. Il faut dire que le Chancelier Sebastian Kurz, chef du Österreichische Volkspartei (ÖVP), conservateur, étant alors allié du Parti de la liberté (FPÖ), qualifié d’extrême-droite, ceci expliquait cela. Six ans après, cette loi ne fait plus la une de la presse occidentale, les accusations à son égard s’étant révélées sans fondement. Ce texte pondéré a pour but de fixer les droits et obligations des musulmans dans une société démocratique, ni plus, ni moins, et elle a clarifié bien des choses. Elle exige des étrangers de confession musulmane venus s’établir en Autriche «une attitude positive envers l’Etat et la société». Voilà qui devrait aller de soi.

Le 2 novembre 2020 un ressortissant de Macédoine du Nord, naturalisé autrichien, commet un attentat qui coûte la vie à 4 personnes et en blesse 15 autres. Le chancelier Sebastian Kurz annonce le 11 novembre des mesures strictes contre les djihadistes se trouvant en Autriche :

- Surveillance électronique
- Renforcement des outils permettant de déchoir de la nationalité autrichienne les individus condamnés pour terrorisme et détenant la nationalité d’un pays tiers
- Retrait de certaines aides sociales ainsi que du permis de conduire...