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23 décembre 2016 - Une nouvelle preuve que nous sommes dans un contexte du type 1984 ("Le mensonge, c'est la vérité")

Le 22 décembre, le journal 24 Heures titre: "L'Irakien condamné pour soutien à l'EI sera expulsé" 

Mais on apprend en lisant l'article qu'on ne peut le renvoyer chez lui car il y risque "la torture ou d'autres traitements inhumains". Vu que c'est un islamiste fou furieux, il est certain que les autorités irakiennes vont le coffrer à son retour, évidemment. Peut-on le leur reprocher?

Donc il reste en Suisse, en liberté bien entendu, même si la police estime qu'il est dangereux. Comme la brute islamique tunisienne du fond des âges qui vient de tuer au moins douze personnes à Berlin. Le parlement allemand ne voulait pas le renvoyer en Tunisie pour les mêmes raisons. 

Conclusion: l'Irakien condamné pour soutien à l'Etat Islamique NE SERA PAS expulsé.

Pelagius

ANALYSE L’Autriche et sa lutte contre la radicalisation

L’Autriche a su prendre des mesures strictes 

L’Autriche s’est dotée d’une Loi sur l’islam en 2015. Elle avait fait couler beaucoup d’encre et de salive lors de son adoption, notamment dans certains pays de l’UE, Vienne étant accusée de faire le jeu du populisme et de stigmatiser les musulmans. Il faut dire que le Chancelier Sebastian Kurz, chef du Österreichische Volkspartei (ÖVP), conservateur, étant alors allié du Parti de la liberté (FPÖ), qualifié d’extrême-droite, ceci expliquait cela. Six ans après, cette loi ne fait plus la une de la presse occidentale, les accusations à son égard s’étant révélées sans fondement. Ce texte pondéré a pour but de fixer les droits et obligations des musulmans dans une société démocratique, ni plus, ni moins, et elle a clarifié bien des choses. Elle exige des étrangers de confession musulmane venus s’établir en Autriche «une attitude positive envers l’Etat et la société». Voilà qui devrait aller de soi.

Le 2 novembre 2020 un ressortissant de Macédoine du Nord, naturalisé autrichien, commet un attentat qui coûte la vie à 4 personnes et en blesse 15 autres. Le chancelier Sebastian Kurz annonce le 11 novembre des mesures strictes contre les djihadistes se trouvant en Autriche :

- Surveillance électronique
- Renforcement des outils permettant de déchoir de la nationalité autrichienne les individus condamnés pour terrorisme et détenant la nationalité d’un pays tiers
- Retrait de certaines aides sociales ainsi que du permis de conduire...