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24 novembre 2016 - Bains de la Gruyère: un exemple de l’islamisation rampante favorisée par les autorités

L’acceptation par les Bains de la Gruyère à Charmey (FR) de tenues de bain islamiques pour femmes est une nouvelle preuve concrète de l’acquiescement de la Suisse institutionnelle à l’imposition de mœurs musulmanes inacceptables dans notre société, et ce malgré la forte opposition de la population.

Le règlement officiel des Bains, tel qu’il apparaissait encore sur leur site le 13 novembre, indiquait pourtant clairement que les maillots descendant plus bas que le genou n’étaient pas autorisés. Mais une enquête rapide d’un de nos sympathisants ayant repéré une femme en tenue de bain islamique a vite révélé que les femmes musulmanes avaient le droit depuis longtemps de faire fi de cette disposition du règlement. Pour elles, les Bains ont même établi une liste des matières textiles autorisées pour les burkinis et autres tenues mahométanes.

Quand le scandale des passe-droits accordés aux musulmanes a été révélé par le blog de notre présidente et la page Facebook des Déburqadères, la directrice des Bains, Béatrice Ambühl, s’est empressée de faire disparaitre du règlement le passage sur l’interdiction des maillots de bains descendant sous le genou, afin que la preuve de l’inégalité de traitement entre musulmanes et non-musulmanes disparaisse du site. Pour faire taire les critiques, elle a cru trouver un argument irréfutable en avançant que les Bains «ne pratiquent pas de discrimination sur la base de critères religieux». Sauf qu’en donnant aux musulmans des droits spéciaux, on discrimine les non-musulmans qui n’en bénéficient pas.

Ce qui nous choque le plus dans cette affaire, au-delà du veule comportement et de la mauvaise foi de Mme Ambühl, c’est son refus de voir dans les tenues de bain islamiques le symbole de l’ordre politico-juridique de l’islam. Un islam qui infériorise et opprime les femmes en les contraignant à se couvrir de vêtements les enfermant dans leur condition d’objets à la disposition de leur coreligionnaires mâles. Un islam qui investit chaque jour davantage la société suisse.

Laisser l’islam pénétrer l’espace public et les institutions au nom de l’impératif du «vivre ensemble» avec les musulmans, voilà le programme de la Suisse institutionnelle que la directrice ne fait qu’appliquer scrupuleusement et dont la matrice idéologique est le Centre suisse islam et société de Fribourg. Un centre conçu après la votation sur les minarets de 2009 par des hauts fonctionnaires et politiciens pour banaliser l’islam en Suisse. Un repaire d’islamophiles et de prosélytes du dogme de Mahomet, financé par nos impôts, qui incarne et promeut la dhimmitude d’Etat.

La volonté de nombreux habitants du canton de Fribourg de se débarrasser du CSIS s’est traduite par 9133 signatures – un tiers de plus que nécessaire – soutenant l’initiative de l’UDC visant à fermer ce centre. Malheureusement, le Grand conseil du canton a invalidé le 18 mars cette initiative au prétexte qu’elle violait la Constitution fédérale car «discriminatoire, étant basée sur une différence confessionnelle et orientée contre les personnes d'une seule religion». Cette décision funeste s’est basée sur les avis de droit des professeurs Pascal Mahon de l’Université de Neuchâtel et Benjamin Schindler de l’Université de St-Gall. L’UDC du canton de Fribourg a déposé le 17 mai un recours de droit public auprès du Tribunal fédéral, dans le but de contester cette décision. Le peuple a-t-il le droit de décider s’il veut être islamisé? Non, nous disent les juges et politiques.

Puisque le Tribunal fédéral a validé la décision du Grand conseil, les Suisses refusant la diffusion institutionnelle de l’islam dans la société devront alors organiser une initiative visant à modifier l’article 8 al. 2a de la Constitution fédérale sur l’interdiction de discrimination afin de prendre en compte les spécificités liberticides de l’idéologie islamique. De plus, pour éviter que le surplomb juridique de la Convention européenne des droits de l’homme ne vienne s’opposer à cette modification constitutionnelle, il nous faudrait également voter oui à l’initiative contre les juges étrangers pour dénoncer cette convention. L’adaptation de notre Constitution au danger fatal que représente l’islam pour notre démocratie et notre façon de vivre, ainsi que l’indépendance juridique vis-à-vis de la CEDH, sont deux conditions nécessaires pour mener à bien le combat contre l’islamisation de la Suisse. Il s’agit d’éviter ce que Youssef Al-Qaradawi, le guide spirituel des Frères musulmans vénéré par Tariq et Hani Ramadan, a prédit en 2002: «Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons, avec nos lois coraniques nous vous dominerons».

En attendant le légitime rétablissement dans notre pays de la préséance de nos mœurs, de notre culture et de nos lois, renseignez-vous sur les pages Facebook de Christine Bussat et de Mireille Vallette pour savoir quelles sont les piscines de Suisse où les accoutrements islamiques sont refusés car considérés pour ce qu’ils sont véritablement: les étendards d’un dogme hostile aux valeurs suisses d’égalité homme-femme, de droit à l’autonomie des individus et de liberté de conscience. Et boycottons les Bains de la Gruyère!

ANALYSE L’Autriche et sa lutte contre la radicalisation

L’Autriche a su prendre des mesures strictes 

L’Autriche s’est dotée d’une Loi sur l’islam en 2015. Elle avait fait couler beaucoup d’encre et de salive lors de son adoption, notamment dans certains pays de l’UE, Vienne étant accusée de faire le jeu du populisme et de stigmatiser les musulmans. Il faut dire que le Chancelier Sebastian Kurz, chef du Österreichische Volkspartei (ÖVP), conservateur, étant alors allié du Parti de la liberté (FPÖ), qualifié d’extrême-droite, ceci expliquait cela. Six ans après, cette loi ne fait plus la une de la presse occidentale, les accusations à son égard s’étant révélées sans fondement. Ce texte pondéré a pour but de fixer les droits et obligations des musulmans dans une société démocratique, ni plus, ni moins, et elle a clarifié bien des choses. Elle exige des étrangers de confession musulmane venus s’établir en Autriche «une attitude positive envers l’Etat et la société». Voilà qui devrait aller de soi.

Le 2 novembre 2020 un ressortissant de Macédoine du Nord, naturalisé autrichien, commet un attentat qui coûte la vie à 4 personnes et en blesse 15 autres. Le chancelier Sebastian Kurz annonce le 11 novembre des mesures strictes contre les djihadistes se trouvant en Autriche :

- Surveillance électronique
- Renforcement des outils permettant de déchoir de la nationalité autrichienne les individus condamnés pour terrorisme et détenant la nationalité d’un pays tiers
- Retrait de certaines aides sociales ainsi que du permis de conduire...