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4 septembre 2018 - L'escroquerie intellectuelle d'Esther Benbassa 

La sénatrice écologiste française Esther Benbassa était interviewée par la Tribune de Genève, le 25 août 2016. S'exprimant sur les interdictions du burkini sur des plages françaises, elle déclare entre autres « Dans les années trente, on a fait la même chose avec les juifs ».

Voilà une personne passée maître dans l'art de faire dire aux faits ce qui arrange son argumentaire vicieux, truffé d'incohérences et de non-sens.

 Lorsqu'elle compare l'ostracisme supposé des femmes musulmanes au prétexte du burkini avec la chasse faite aux juifs, elle oublie qu'entre le burkini utilisé comme revendication identitaire ou levier politique et l’ ignoble mise en évidence que fut l'étoile jaune, le premier est un choix, une revendication, alors que la deuxième fut une contrainte destinée à isoler des êtres qui n'aspiraient qu'à l'intégration et l'assimilation au sein des peuples où ils vivaient.  Comparer les deux est une honte intellectuelle et morale, une preuve d'imbécillité invraisemblable, inqualifiable même. 

 Comment peut-on donner la parole aujourd'hui à des personnes aussi stupides et dangereuses? Car dans ce genre de comparaisons biaisées sciemment ou non, nombre de crétins s'engouffrent à plaisir pour faire preuve de leur agilité à penser moderne en jonglant avec de tels concepts!  

Je suis ulcéré de lire encore et toujours ces inepties à répétition sans que la parole soit vraiment et largement donnée dans nos médias à des propos sensés et contradictoires. La victoire des terroristes se mesure non seulement en termes de victimes physiques mais aussi morales et intellectuelles, la peur engendrant des lâchetés et des démissions dont ils font leurs choux gras!

Henri

ANALYSE L’Autriche et sa lutte contre la radicalisation

L’Autriche a su prendre des mesures strictes 

L’Autriche s’est dotée d’une Loi sur l’islam en 2015. Elle avait fait couler beaucoup d’encre et de salive lors de son adoption, notamment dans certains pays de l’UE, Vienne étant accusée de faire le jeu du populisme et de stigmatiser les musulmans. Il faut dire que le Chancelier Sebastian Kurz, chef du Österreichische Volkspartei (ÖVP), conservateur, étant alors allié du Parti de la liberté (FPÖ), qualifié d’extrême-droite, ceci expliquait cela. Six ans après, cette loi ne fait plus la une de la presse occidentale, les accusations à son égard s’étant révélées sans fondement. Ce texte pondéré a pour but de fixer les droits et obligations des musulmans dans une société démocratique, ni plus, ni moins, et elle a clarifié bien des choses. Elle exige des étrangers de confession musulmane venus s’établir en Autriche «une attitude positive envers l’Etat et la société». Voilà qui devrait aller de soi.

Le 2 novembre 2020 un ressortissant de Macédoine du Nord, naturalisé autrichien, commet un attentat qui coûte la vie à 4 personnes et en blesse 15 autres. Le chancelier Sebastian Kurz annonce le 11 novembre des mesures strictes contre les djihadistes se trouvant en Autriche :

- Surveillance électronique
- Renforcement des outils permettant de déchoir de la nationalité autrichienne les individus condamnés pour terrorisme et détenant la nationalité d’un pays tiers
- Retrait de certaines aides sociales ainsi que du permis de conduire...