L’ASVI soutient l’initiative valaisanne contre le foulard à l’école,

"pour des têtes nues"

Il faut interdire le foulard à l’école!

L’ASVI soutient avec force l’initiative « pour des élèves têtes nues dans les écoles valaisannes ». Cette exigence fait partie de ses convictions de base.

Nos raisons: le foulard comme toutes ses déclinaisons ressortit à une conception des rapports entre femmes et hommes inacceptable. Masquer le corps des femmes est en effet selon cette religion destiné à aider les hommes à maitriser leur libido. Depuis un millénaire, la disparition des femmes musulmanes sous des vêtements couvrants et, bien souvent, leur exclusion de l’espace public n’ont pas cessé.

A l’école, porter le foulard pour une fille, c’est la désigner d’emblée comme une proie sexuelle menacée par des prédateurs: ses camarades de classe.

Le port du foulard est aussi un acte de prosélytisme majeur dans nos sociétés. Comme le fait remarquer Jean-Luc Addor, co-président du comité d’initiative, il ne peut être considéré comme un élément isolé dans l’islam, c’est une des pièces d’un projet politique de conquête.

Le foulard s’intègre dans le catalogue des revendications communautaristes. Ses partisans et partisanes ne veulent pas s’adapter à notre société, mais adapter notre société à leur projet. Ils veulent ignorer ce que font tous les djihadistes: dissimuler les femmes sous des corbillards de textile. Des sociétés islamiques obligent légalement (Arabie saoudite, Iran) ou socialement le port de ces vêtements.

Dans nos sociétés, ces femmes proclament leur droit à la liberté.Elles se gardent bien de faire le lien avec les pays qui obligent à le porter, elles n’organisent pas de mouvements de lutte contre cette discrimination, ni d’ailleurs contre toutes les autres qui, puisées dans le corpus de leurs textes, frappent les femmes des pays musulmans.

Les élèves qui portent le foulard à l’école sont formatées à un projet politique rétrograde et dangereux. Elles sont généralement issues de familles qui pratiquent un islam rigoriste.

Autoriser le foulard, c’est priver ces filles d’un des rares espaces de liberté et d'égalité qu’elles pourraient explorer. L’interdire, c’est au contraire leur offrir une opportunité de prise de conscience des diktats religieux inacceptables de leur entourage. Comme le dit Saïda Keller Messahli, présidente du Forum pour un islam progressiste: « Aidons-les à gagner de la force pour faire face! »

Utiliser nos libertés et nos écoles pour enseigner à des enfants le symbole d’une soumission millénaire n’est pas acceptable.

Inversement, l’interdiction de cette discrimination serait un signe donné par nos concitoyens aux musulmanes : ce foulard contredit notre valeur d’égalité entre hommes et femmes; puisque vous refusez spontanément de vous abstenir au moins de l’imposer à vos filles, nous vous l’interdirons.

 

Imprimer une feuille de signatures (électeurs résidant dans une commune du Valais)