L’islamisation n'est pas un fantasme

Aujourd'hui en Europe, l'islam ne s'impose plus par la violence des armes. Et l’islamisation ne se mesure pas seulement au nombre de musulmans d’une ville ou d’un quartier. Il s’agit aussi et surtout de la part de nos institutions séculières :

- de souscrire à des injonctions de l’islam

- d'accepter la pénétration et l’imposition dans l’espace public de mœurs et de rites islamiques

- de participer au recul de la sécularisation qui permettait une vie pacifiée

L’islamisation de la société, c’est la soumission officielle ou officieuse à des préceptes et des pratiques : dans la rue, dans les institutions, dans les entreprises.

Ces musulmans imposent aux autres leurs convictions: «Je veux qu’on sache que je suis musulman - ou musulmane -, je veux pratiquer où que ce soit ma religion qui est prioritaire dans ma vie.»

Les croyants des autres religions n’expriment plus ce sectarisme. Ils réservent leurs signes et leurs pratiques à l’espace privé et aux lieux de culte.

Cette intrusion de l'islam est encore plus inacceptable lorsque l’on observe son caractère exclusivement conservateur et régressif, dont l’expression d’une volonté de vivre ou de reposer à l’écart des autres.

QUELQUES EXEMPLES

1) L’islamisation par l’acceptation de la discrimination des sexes

• Le foulard, symbole de la discrimination des femmes depuis la naissance de l’islam se multiplie dans les rues et dans certains lieux de travail.

• Il est porté à l’école publique par des fillettes.

• A l’école, les filles sont l’objet de demandes de dispenses de natation, de séparation des sexes durant ces cours, d’autorisation du port du burkini.

• Dans les hôpitaux, des musulmans exigent et obtiennent que les femmes soient soignées par des femmes.

Ces deux déclarations sont éloquentes :

Georges Pasquier, président du Syndicat des enseignants romands (SER) se réfère à un document sur la place des religions dans l’école. «Inspiré de la Déclaration des droits de l’homme, il est question, notamment, du caractère de neutralité de l’école et de la garantie de l’égalité des sexes. Autoriser le burkini enfreint ces deux règles», dit-il. La suite montre qu’il a lui-même déjà emprunté la pente des compromissions :
«On peut encore, même si c’est compliqué, négocier la demande de douches et de vestiaires individuels pour des questions de pudeur. (…) On peut convaincre, concevoir des dérogations (…) j’ai été confronté il y a quelques années à des parents qui ne voulaient pas mettre leur fille en camp de ski parce que j’étais un enseignant mâle (…) J’ai cherché à comprendre et donné des garanties, par exemple qu’il y aurait aussi un encadrement féminin.» (Fémina, 19.04.2010)

2010, Michael Fiaux responsable vaudois de la formation: «Nous n'obligeons aucune élève à aller nager. Lorsque les enfants sont plus âgés, les écoles essaient de séparer garçons et filles pour la natation. Et si ce n'est pas possible, nous acceptons les dispenses.»

Cette ségrégation est pratiquée dans les mosquées. Les sexes sont séparés durant les prières et durant les conférences; jeunes filles et jeunes garçons sont souvent séparés pour les cours.

L’enseignement de l’islam est tout entier centré sur l’apprentissage d’un livre incréé, parfait, donc intouchable. Il enseigne l’asservissement des femmes aux hommes.

2) L’islamisation par le respect de préceptes islamiques de la part des pouvoirs publics ou privés, dont la soumission à des interdits religieux

  • Le plus grave pour nos démocraties est l'interdit de critique de l'islam et de l'action de certains musulmans par le biais de menaces de mort et d'assassinat qui conduisent dans toute l'Europe à une autocensure générale. Cet affaiblissement de la liberté d'expression est renforcé par l'action des gouvernements européens et d'une grande majorité de nos politiciens.

  • Acceptation par la commune de Vevey de payer les intérêts d’un emprunt pour la rénovation d’une mosquée, parce que les intérêts sont prohibés par l’islam.
  • Création d’une salle de prières par Jelmoli à Zurich pour ses clients musulmans.
  • Aménagements discrètement négociés pour le ramadan, dispenses de gymnastique pour les écoliers par exemple, mais plus généralement, abandon aux collègues de travail d'une partie des tâches que le jeûne et les agapes nocturnes rendent impossibles à assumer.
  • Acceptation d’un groupe religieux dans le cartel des associations meyrinoises (Genève) avec en bonus le prêt de salles pour l’enseignement du Coran, l’autorisation de supprimer l’alcool durant une fête communale, l’acceptation pleine et entière du port de foulards et d’amples vêtements comme s’ils n’avaient pas de signification discriminatoire, l’offre spontanée de la part des autorités de viande halal (égorgée, consacrée et taxée) lors du repas annuel du Cartel. (voir sur ce lien le sous-titre « Meyrin, championne de la multiculturalité »).
  • Exigence au rayon boucherie d'un supermarché de Marin (Neuchâtel) que la machine à hacher la viande soit, si elle a haché du porc, "garnie" de viande de boeuf - à perte - dans le but d'éviter toute contamination (janvier 2014).

3) L’islamisation par la complaisance vis-à-vis de discours et comportements intolérants et fanatiques

L’islamisation, c’est l’acceptation de discours contraires aux droits humains. Elle conduit par exemple les pouvoirs publics bâlois à subventionner une crèche créée par les tenants d’un islam littéraliste. Son secrétaire s’était illustré dans un reportage télévisé par la défense de la charia, l’autorisation de frapper son épouse si elle refuse un rapport sexuel, la légitimation de la mutilation et du fouet pour les voleurs. La crèche est nommée Mini Ummah! Et cerise sur le gâteau, le secrétaire en question traine les autorités bâloises devant les tribunaux, jusqu’à la Cour européenne de justice, parce qu’il refuse que ses filles participent aux cours de natation.

Des enseignements sont de plus en plus contestés pour des motifs religieux.

4) L’islamisation par le renoncement, souvent tenu secret, à notre patrimoine

L’islamisation, c’est le renoncement à des éléments de notre patrimoine par «respect» des musulmans. C’est se soumettre à une stupéfiante intolérance religieuse.

Un exemple dû au Département de l’Instruction publique (DIP) du canton de Zürich, fin 2009. Il émet une directive qui déconseille les activités et chants religieux dans les écoles publiques à l’occasion de Noël, et donne pour exemple: ne pas chanter de chanson dans laquelle Jésus est désigné comme le fils de Dieu.
Motif: ne pas porter atteinte aux sentiments religieux d’autres croyances.
Selon la directrice du DIP, la socialiste Régine Appeli, «il s’agit simplement d’un avis visant à faire respecter la liberté religieuse ancrée dans la Constitution. »

Piétiner notre patrimoine, c’est aussi interdire le port de la chemise traditionnelle suisse pour ne pas répondre à des provocations de nationalistes Albanais.

C'est renoncer à monter un opéra par peur des susceptibilités religieuses, et tenir cette reculade secrète par peur des réactions laïques. Celles-ci ont finalement eu gain de cause. C'est un nouvel exemple que l'intolérance musulmane est désormais intégrée, acceptée. Et comme on sait que ces démissions sont honteuses, on tente de les tenir secrètes. Combien le restent?

5) L'islamisation par la libre parole des prêches de haine

L’islamisation, c’est encore laisser prononcer des prêches de haine par des imams et des porte-paroles fidèles à des injonctions nées au VIIe siècle, totalement contraires aux droits humains. Des mouvements extrémistes tels les Frères musulmans ou les salafistes peuvent s’exprimer librement. Les mosquées s'appuient sur des références religieuses radicales, comme le centre islamique de Hani Ramadan et l'Association des musulmans de Fribourg. Elles se muent parfois en recruteurs de dijadistes comme la grande mosquée de Genève. Des milliers d’enfants sont formatés à une vie de soumission et d’intolérance.

L’association culturelles des musulmans de Meyrin (ACMM), acceptée dans le cartel des associations de la commune, est animée par un groupe de militantes qui s’affirment féministes, modernes, «comme vous et moi», mais se rendent à la grande fête des Frères musulmans du Bourget.

C'est encore l'appel au djihad en Egypte au côté des Frères musulmans lancé par Hani Ramadan le 16 mai 2015 dans un blog de la Tribune de Genève: «... nous devons aimer la mort comme eux aiment la vie. La mort dans la voie de Dieu est notre désir suprême.»