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  ISRAËL : 130 JOURS DEPUIS LE POGROM DU 7 OCTOBRE

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134 otages sont toujours retenus captifs à Gaza, quatre mois après les massacres. Personne n'a de nouvelles d'eux, d'elles à ce jour.

 

 

130 jours. Ceux qui comptent chaque jour qui les sépare d’un être cher sont arrivés à 130.

130 jours que le Hamas détient, au mépris des traités internationaux, au mépris de l’éthique militaire, au mépris de l’humanité, des civils, femmes et enfants compris.

Nous n’avons pas entendu beaucoup d’indignation parmi ceux qui pratiquent l’inversion accusatoire : ce serait Israël, le grand méchant Satan, qui commettrait un génocide, pas ceux qui ont provoqué le conflit en poussant à l’extrême les limites de la violence aveugle.

Qui s’est indigné que des civils soient détenus depuis plus de 130 jours ? Pas le CICR qui a refusé d’acheminer des médicaments. Pas Médecins sans frontières qui est occupé à accueillir les migrants aux Canaries. Pas l’ONU, ni le conseil de sécurité, ni la Commission des droits de l’homme, qui regardent ailleurs et passent plus de temps à criminaliser les victimes qu’à les défendre.

Il faut dire que le calcul arithmétique est simple. D’un côté, nous avons 57 pays musulmans comprenant 1 milliard 600 millions de ressortissants. De l’autre, un pays de 8 millions d’âmes au passé tragique.

Cela s’appelle la loi du plus fort, et cela nous confirme que de plus en plus de nations plient l’échine sous le sabre de Mahomet.

Résistons ! Disons non à l’islamisation qui gangrène le monde. Aujourd’hui c’est Israël qui est menacé de disparaître, demain ce sera l’Europe si nous laissons faire.

 

 

 

 

 

Commentaires sur la conférence du 12 octobre 2016

Annexe au courrier envoyé à M. Yves Flückiger, recteur de l’Université de Genève, le 9 mai 2017

Copies à MM. Yadh Ben Achour, François Dermange, François Longchamp

 

À propos de la conférence de M. Yadh Ben Achour L’Islam en Europe : dialogue, cohabitation et citoyenneté

 Cliquer ici pour visionner la conférence

 

Partie I        Conférencier principal : le souci de réhabiliter l’islam

 M. Ben Achour a certainement eu une influence bénéfique sur la Constitution tunisienne, et à cet égard son rôle est à saluer sans réserve. Mais ses propositions pour l’Europe nous semblent inadéquates, voire dangereuses.

 M. Ben Achour reconnait les difficultés d’intégration des populations musulmanes en Europe et l’emprise excessive qu’a l’islam sur elles. Empreint des valeurs de l’humanisme occidental, il souhaite que l’islam change, qu’il accepte l’autonomie personnelle, la sécularisation, la supériorité des lois humaines, etc.

Mais pour obtenir ces changements, il importe pour lui de valoriser l’islam, de le dédouaner du terrorisme, d’exagérer ses apports à l'humanité tout en minimisant ceux de l'Occident : « Jusqu’au 14e-15e s l’Europe médiévale se voit culturellement dominée par la civilisation islamique ou arabo-islamique » ; « La barbarie est le fait de toutes les civilisations »; « L’élément explicatif essentiel ne doit pas être recherché dans la religion elle-même ».

 M. Ben Achour va jusqu’à cibler un soi-disant extrémisme occidental et considère que la défense contre l’agression musulmane – dans l’histoire – et le rejet de l’islam – aujourd’hui – constituent respectivement un repli sur soi et un racisme. 

Cette vision est insultante pour les citoyens européens. Elle fait partie de cette conviction que le dénigrement des démocraties et de leurs citoyens est indispensable pour que les musulmans se sentent reconnus. De cette manière l’orateur, bien malgré lui, renforce le rejet de l’Occident par ces minorités et alimente la révolte des Occidentaux critiques qui se sentent à raison injustement traités.

 M. Ben Achour fait de la lutte contre l’islamophobie une priorité : «Il faut maintenir la lutte ancestrale de l’Europe contre toutes les formes de nationalisme qui débouchent sur la haine de l’Autre et en particulier sur l’islamophobie» ; il qualifie les mouvements populaires de rejet de l’islam de « racistes ». 

 L’utilisation du mot islamophobie par un intellectuel d’un tel niveau est étonnante. Elle contredit tous les musulmans et musulmanes lucides et humanistes. Tous, comme nous, considèrent que ce mot a pour seule fonction d’interdire le débat sur l’islam et qu’il est utilisé comme un extraodinaire moyen de limiter la liberté d’expression.

 S’approprier ce concept, c’est légitimer la violence de la frange musulmane radicale et justifier implicitement les menaces proférées à l’encontre des critiques de l’islam (surtout musulmans) qui doivent être protégés nuit et jour. C’est renforcer ces croyants dans leur difficulté à poser un œil critique sur leur religion, leur histoire, leurs comportements… ce que l’Occident fait à profusion pour lui-même. C’est encourager les musulmans à ne jamais tenter d’expliquer le lien entre violence, terrorisme et islam, ce qui est pourtant le moins qu’on puisse leur réclamer à notre époque.


Parler d’islamophobie ou de racisme, c’est faire l’amalgame entre le rejet d’un système politico-religieux et de ses prosélytes, et la haine d’êtres humains pour ce qu’ils sont.

Les discours critiques sur l'islam que cite le conférencier, celui de Benoît XVI à Ratisbonne, les ouvrages d’Oriana Fallaci, Bruce Bawer ou Thilo Sarrazin ne sont pas comme il l’exprime des fautes occidentales auxquelles les éruptions de violence musulmane répondent logiquement. Ce sont des écrits qui font partie du débat sur l’islam et devraient être considérés comme tels.

 Yadh Ben Achour défend la présence et l’expansion de la « burqa » (le niqab en réalité) dans les pays occidentaux. « Ce ne sont pas quelques dizaines ou centaines de burqas ou de burkinis qui vont changer les configurations sociologiques d’une société. »  «Il revient à l’Europe de reconnaitre les pratiques d’un certain islam, même si elles ne correspondent pas au goût ou à l’esthétique traditionnels des pays européens. » Il nous parait très étonnant qu’il veuille faire accepter le niqab aux pays européens alors que ses amis progressistes tentent désespérément d’empêcher son extension en Tunisie. Comment se fait-il que les progressistes le considèrent là-bas comme un signe de fondamentalisme alors que M. Ben Achour le qualifie ici de signe « esthétique » ? 

 Plus grave : la doctrine musulmane est claire sur la signification de la couverture du corps féminin. Foulards, voiles, burqas, burkinis ont la même fonction : empêcher les femmes de tenter les hommes et donc déresponsabiliser ces derniers.

 Le spécialiste affirme que « l’islam des Lumières existe ». Or, mis à part des intellectuels musulmans qui le souhaitent et le défendent, il faut bien constater que ni les pays musulmans, ni les communautés établies en Europe (qui propagent un islam orthodoxe) ne le désirent ni ne le pratiquent.

Les Lumières sont une spécificité occidentale : aucun mouvement musulman d’importance n’a réinterprété les textes de l’islam ni fait évoluer sa pratique à l’aune des droits de l’homme et des valeurs humanistes.

 « L’islam doit s’intégrer dans la personnalité européenne». S’il s’agit de l’islam orthodoxe, de l’affirmation que le Coran est la parole de Dieu et Mahomet infaillible, l’Europe doit au contraire le refuser. Or, ces remises en question du statut des textes ne sont JAMAIS faites par les représentants des musulmans.

 Pour M. Ben Achour, l’antagonisme entre islam et Occident serait un phénomène largement créé par les médias: « antagonisme culturel tracé à l’avance, que les médias manipulent au gré des craintes réelles ou des peurs inventées» ; « L’islam a été en guerre très souvent contre l’Europe. Mais l’exploitation de cette réalité historique incontestable à des fins idéologiques est contestable et dangereuse » . 

 « L’excès de réalisme est aussi préjudiciable que l’excès d’idéalisme ». Nous pensons au contraire que la capacité à voir la réalité est à la base de toute réflexion politique constructive pour trouver des solutions aux problèmes bien réels posés en l’occurrence par l'islam.

L’« ignorance de ce qu’est l’islam », souvent avancée par les personnes qui souhaitent le promouvoir, fait partie de ses arguments. Les Européens seraient réticents à accepter les valeurs et modes de vie islamiques parce qu’ils les connaitraient mal. Nous constatons au contraire qu’ils sont très nombreux à prendre la peine d’étudier cette religion afin de tenter de se faire une opinion. Si des populations sont curieuses, voire attirées par la culture de l'autre, ce sont bien les Occidentaux. L’inverse est rare. Là encore, cette critique est injuste.

 D’autre part, l’Etat mais aussi tous les acteurs publics devraient selon M. Ben Achour intervenir massivement sur les plans culturel, politique et pédagogique pour aider l’islam à s’intégrer dans les sociétés d’accueil : « intervention conjuguée et coordonnée des ONG, universités, autorités locales, régionales, Eglises, autorités islamiques,… » dans un « immense champ d’action politique ». Si des moyens aussi énormes sont nécessaires, n’est-ce pas justement à cause des réticences musulmanes à se fondre dans un système séculier, égalitaire, et porteur de libertés ? Ce programme ne tendra-t-il pas plutôt, en fin de compte, à réhabiliter l’image de l’islam ?

 Le conférencier est pour une « laïcité raisonnée adaptée au contexte de l’Europe actuelle qui n’est plus celle de 1905». Il estime que l’Etat doit avoir un rôle actif dans l’organisation de la religion, notamment subventionner les associations musulmanes. « Il faut que l’Etat puis toute la société civile (musulmans et non-musulmans) contribue au financement de l’exercice des cultes ». Cette vision est parfaitement opposée à la laïcité que défend par ailleurs le professeur.

 Pour lui, « la citoyenneté doit reconnaitre la liberté et le droit de la religion, de la croyance et du culte dans leurs manifestations légitimes». Quelles sont les manifestations légitimes et celles qui ne le sont pas ? Le spécialiste se garde d’entrer en matière.

 M. Ben Achour cite finalement l’historien Jacques Le Goff : il s’agit de « faire passer le musulman de la situation d’Autre à celle de concitoyen à part entière». Aucune autre société hors les démocraties n’ont si bien accueilli d’autres cultures, ne les ont tant reconnues, n’ont autant investi pour leur faire bénéficier de droits universels. Pourquoi cette ouverture est-elle si contestée par une frange importante de musulmans ?

 

Partie II - Intervenants politiques et universitaires : la tentation de l’autoflagellation

 M. Flückiger, vous vous référez à un « héritage religieux, culturel, intellectuel commun » à l’islam et à l’Occident. Or, la contribution musulmane à cet héritage a été minime. Le monde musulman a beaucoup plus emprunté aux autres civilisations qu’il ne leur a apporté.

Vous regrettez la « stigmatisation de l’islam » (alors qu'une idéologie ne peut pas être stigmatisée) et la « tentation d'assimiler islam et violence ». Tant que les religieux ne nous expliqueront pas pourquoi l’islam produit tant de haine et de criminels, il est logique de mettre en cause cette religion.

 M. Longchamp, président du Conseil d’Etat, mentionne la « laïcité toute radicale» du canton de Genève et nie le rôle des valeurs chrétiennes dans l’avènement des droits de l’homme. Il dénigre ainsi deux valeurs fondatrices de l’Europe, le christianisme et laïcité.

 Il cite des exemples de terrorisme européen bien limités (Bande à Baader, Corse etc.) comme pour les mettre en balance avec le terrorisme islamique. Cette manière de sous-entendre « nous avons été détestables, pourquoi leur reprocher de l’être ? » est choquante. Nous l’avons été, nous ne le sommes plus.

La réalité contredit deux autres de ses déclarations. En effet, ce ne sont pas « les Suisses qui ont ‘inventé’ les guerres de religions », et « la première victime du terrorisme d’aujourd’hui » n’est pas « l’islam d’Europe ».

Enfin, M. Longchamp ne semble pas réaliser que c’est grâce aux valeurs européennes diamétralement opposées à celles de l’islam que, « en ces temps troublés dans de nombreux pays musulmans, des millions de musulmans connaissent la paix en Europe ».

 M. Dermange déclare qu’« il est bon, ici, d'entendre un musulman nous parler des Lumières». Sous-entend-il que les populations occidentales, en se méfiant de l'islam, trahiraient cet héritage ? Qu’il soit permis de rappeler que c’est au contact de la civilisation occidentale que la Tunisie a pu intégrer des aspects de ce mouvement émancipateur.

Vous-même, M. Flückiger, ainsi que MM. Longchamp et Dermange, pensez sans doute, en ménageant les susceptibilités musulmanes, désamorcer des conflits pressentis inévitables entre islam et Occident. L’intention est louable, mais la méthode dangereuse. Le savoir-vivre d’inspiration chrétienne veut que l’on s’autocritique tout en sachant que son interlocuteur fera de même. Cette recherche implicite d’un équilibre entre les deux parties n’existe pas dans l’islam. Par l’autoflagellation et l’humilité, les autorités européennes ne s’attireront que le mépris des communautés musulmanes.

En résumé, le raisonnement qui sous-tend tout l’événement du 12 octobre 2016 est le suivant :

  • Si l’islam pose problème, c’est parce que les sociétés d’accueil ne montrent pas assez d’ouverture
  • Cette ouverture est une condition nécessaire à une métamorphose de l’islam en une religion humaniste et pacifique
  • Tous les efforts des pouvoirs publics doivent donc se concentrer sur une acceptation des mœurs islamiques par les sociétés d’accueil.

Ce programme nous semble très problématique dans la mesure où l’acceptation n’est pas donnée en connaissance de cause. Répétons-le : seule la réalité peut servir de base à toute réflexion. Ce n’est pas en changeant la perception des Européens et d’une partie des musulmans que l’on changera la nature de l’islam et l’ambition de ses nombreux militants de transformer la société. Oui, « notre siècle a besoin de savoir et non de croire », oui, « l’ignorance est mauvaise conseillère ». C’est pourquoi nous demandons à l’Université de remplir sa mission de transmission de connaissances pour « éveiller les consciences et les esprits ». L’histoire montre que seule la critique sans complaisance peut faire évoluer la religion. Tous, musulmans comme non-musulmans, y gagneraient.

 

M. Flückiger a envoyé un mot de remerciement pour cette analyse disant qu'elle alimentera certainement les réflexions qui sont menées sur le sujet.

Dossier

Les ambiguïtés du Centre suisse islam et société

Die Unklarheiten des Schweizerischen Zentrums für Islam und Gesellschaft

2 juin 2020 - Le CSIS, fondé en 2016 à l’université de Fribourg, promettait intégration, autocritique, connaissance de nos institutions et de notre droit. Dans un dossier d'avril 2020, Mireille Vallette montre par le biais de nombreux exemples qu’après quatre ans de généreuses subventions publiques et d’activisme forcené au côté de mosquées et associations minées par le fondamentalisme, ses actions témoignent au contraire d'une volonté de (ré)islamiser les musulmans et d'introduire l’islam dans tous les secteurs de la société.   

 

Lire le billet de Mireille Vallette "L’inquiétante œuvre d’islamisation du centre de Fribourg"

Télécharger le dossier "Le CSIS oeuvre-t-il vraiment à l'intégration des musulmans?" 

Brochure à télécharger

Dix ans de joutes contre l'islam conquérant

La Suisse aussi s’islamise ! L’offensive est menée par les prosélytes des mosquées avec l’appui de puissants alliés dont un centre financé par les pouvoirs publics. Au menu quotidien : tartufferies, intégrisme, démissions. Bilan intermédiaire, 2022.

 Illustr brochure Mi pour site



 

 

GENÈVE Pétition contre l'agrandissement d'une base des Frères musulmans aux Eaux-Vives

Non à l’agrandissement d’une base des Frères musulmans à Genève

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L'ASVI A DÉPOSÉ UNE PÉTITION AU GRAND CONSEIL GENEVOIS LE 3 JUIN 2021

Non à l’agrandissement d’une base des Frères musulmans à Genève

Mesdames et Messieurs les députés,

Le 5 novembre 2019, la Fondation Saïd Ramadan a obtenu l’autorisation de construire à la place du bâtiment actuel du Centre islamique de Genève (CIGE), au 104 rue des Eaux-Vives, un immeuble de plus de 900 m2 pour abriter ce même centre. Fondé en 1961 à Genève par Saïd Ramadan, le CIGE diffuse l’idéologie des Frères musulmans dans toute l’Europe. Son conseil de direction est constitué exclusivement de la famille Ramadan, dont font partie Tariq et Hani Ramadan, héritiers spirituels de leur grand-père Hassan al-Banna, lui-même fondateur de la confrérie des Frères musulmans en Egypte. Le CIGE est une base majeure de ce mouvement en Europe dont l’idéologie politico-religieuse vise à détruire les valeurs de la Suisse et de l’Occident, comme l’illustre la déclaration de son prédicateur de référence Youssef al-Qaradawi : « Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons, avec nos lois coraniques nous vous dominerons ». La confrérie est considérée comme organisation terroriste par plusieurs pays. Depuis 2017, Hani Ramadan est interdit de séjour en France pour comportements et propos faisant peser une menace grave sur l’ordre public. 

Les locaux actuels du CIGE hébergent déjà une mosquée, une bibliothèque et une salle de conférences. Le CIGE affiche dans ses statuts l’ambition « d’ouvrir à Genève et dans d’autres villes d’Europe des jardins d’enfants et des écoles pour enfants musulmans ». Il est évident que son agrandissement décuplerait sa capacité d’endoctrinement et, loin d’œuvrer pour l’intégration, la cohésion sociale et le vivre-ensemble, en ferait un vecteur encore plus puissant de séparatisme, de communautarisme et d’extrémisme.

Les signataires prient donc le Grand Conseil de renvoyer cette pétition au Conseil d’Etat afin que cette construction ne voie pas le jour.

Association Suisse Vigilance Islam


vidéo: livre "le radicalisme dans les mosquées suisses"

Islamisation, djihad culturel et concessions sans fin

Fribourg, Bâle , Berne, Lucerne, Genève... école, hôpital, piscine, cimetière, prison... Pourquoi et comment les fondamentalistes influencent-ils les institutions suisses? Quelle est la différence entre djihad culturel et islamisation?

Mireille Vallette interviewée sur son dernier livre paru aux éditions Xénia (avril 2017) - disponible chez Payot, Fnac (Suisse et France), Amazon et dans toutes les librairies.

 MV Video

ANALYSE L’Autriche et sa lutte contre la radicalisation

L’Autriche a su prendre des mesures strictes 

L’Autriche s’est dotée d’une Loi sur l’islam en 2015. Elle avait fait couler beaucoup d’encre et de salive lors de son adoption, notamment dans certains pays de l’UE, Vienne étant accusée de faire le jeu du populisme et de stigmatiser les musulmans. Il faut dire que le Chancelier Sebastian Kurz, chef du Österreichische Volkspartei (ÖVP), conservateur, étant alors allié du Parti de la liberté (FPÖ), qualifié d’extrême-droite, ceci expliquait cela. Six ans après, cette loi ne fait plus la une de la presse occidentale, les accusations à son égard s’étant révélées sans fondement. Ce texte pondéré a pour but de fixer les droits et obligations des musulmans dans une société démocratique, ni plus, ni moins, et elle a clarifié bien des choses. Elle exige des étrangers de confession musulmane venus s’établir en Autriche «une attitude positive envers l’Etat et la société». Voilà qui devrait aller de soi.

Le 2 novembre 2020 un ressortissant de Macédoine du Nord, naturalisé autrichien, commet un attentat qui coûte la vie à 4 personnes et en blesse 15 autres. Le chancelier Sebastian Kurz annonce le 11 novembre des mesures strictes contre les djihadistes se trouvant en Autriche :

- Surveillance électronique
- Renforcement des outils permettant de déchoir de la nationalité autrichienne les individus condamnés pour terrorisme et détenant la nationalité d’un pays tiers
- Retrait de certaines aides sociales ainsi que du permis de conduire...