En février 2017, UNIGE a annoncé avoir accepté un don d’un million de francs du cheikh Nasser al-Mohammad al-Ahmed al-Jaber al-Sabah, l’ex-premier ministre du Koweït (2006-2011).
Le Koweït, avec l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie, est l’un des pôles du totalitarisme islamique. Le clan al-Sabah dont est issu le cheikh règne sans partage sur l’émirat du Koweït, une dictature qui piétine les droits de l’homme.
Les milliardaires et cheikhs salafistes koweïtiens comptent parmi les plus généreux sponsors des Frères musulmans et autres groupes salafistes en Europe.
Ils ne se contentent pas, à travers ces groupes, de financer d’innombrables mosquées, imams et associations intégristes prêchant la haine de notre société démocratique.
Des riches donateurs du Koweït font ouvertement campagne pour récolter des fonds destinés à armer Al-Qaïda. Ils subventionnent également des « ONG d’Allah » prétendument caritatives. Pilotées par des Frères musulmans qui y drainent la « zakat », l’aumône obligatoire des musulmans, ces ONG ont pour véritable but de constituer des fonds destinés aux jihadistes et terroristes à travers le monde. Les groupes Etat islamique, Al-Qaïda, Boko Haram (Nigéria), Al-Shabbab (Somalie), les terroristes afghans et pakistanais bénéficient des largesses des sponsors « privés » du Koweït.
Tous ces mécènes sont la plupart du temps associés à la tribu de l’ex-premier ministre, une tribu qui contrôle tous les rouages du pouvoir politico-religieux dans l’émirat. Ils bénéficient de toute une chaîne de complicités au sein des autorités du pays, de ses réseaux de guides religieux et dans le système financier.
Suite à des pressions occidentales et russes, les circuits bancaires traditionnels du Koweït sont, depuis peu, moins ouvertement utilisés pour soutenir le jihad et le terrorisme. Les ONG et l’ « hawala », système islamique traditionnel, non traçable informatiquement, de transferts de fonds de personne à personne, sont à présent plus souvent sollicités.
PS: le "chèque du cheikh" à UNIGE n'est pas totalement désintéressé. Il a exigé que son pays fasse partie du champ d'études de la recherche universitaire en hydropolitique qu'il finance...