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  ISRAËL : 130 JOURS DEPUIS LE POGROM DU 7 OCTOBRE

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134 otages sont toujours retenus captifs à Gaza, quatre mois après les massacres. Personne n'a de nouvelles d'eux, d'elles à ce jour.

 

 

130 jours. Ceux qui comptent chaque jour qui les sépare d’un être cher sont arrivés à 130.

130 jours que le Hamas détient, au mépris des traités internationaux, au mépris de l’éthique militaire, au mépris de l’humanité, des civils, femmes et enfants compris.

Nous n’avons pas entendu beaucoup d’indignation parmi ceux qui pratiquent l’inversion accusatoire : ce serait Israël, le grand méchant Satan, qui commettrait un génocide, pas ceux qui ont provoqué le conflit en poussant à l’extrême les limites de la violence aveugle.

Qui s’est indigné que des civils soient détenus depuis plus de 130 jours ? Pas le CICR qui a refusé d’acheminer des médicaments. Pas Médecins sans frontières qui est occupé à accueillir les migrants aux Canaries. Pas l’ONU, ni le conseil de sécurité, ni la Commission des droits de l’homme, qui regardent ailleurs et passent plus de temps à criminaliser les victimes qu’à les défendre.

Il faut dire que le calcul arithmétique est simple. D’un côté, nous avons 57 pays musulmans comprenant 1 milliard 600 millions de ressortissants. De l’autre, un pays de 8 millions d’âmes au passé tragique.

Cela s’appelle la loi du plus fort, et cela nous confirme que de plus en plus de nations plient l’échine sous le sabre de Mahomet.

Résistons ! Disons non à l’islamisation qui gangrène le monde. Aujourd’hui c’est Israël qui est menacé de disparaître, demain ce sera l’Europe si nous laissons faire.

 

 

 

 

 

Etienne Bovey. Pourquoi l'Europe s'ouvre-t-elle à l'islam? Un regard citoyen et chrétien. Editions EHB, 2021

Etienne Bovey, ophtalmologue de profession, a été amené à s’intéresser à l’islam du fait de son engagement chrétien, engagement né au temps de sa jeunesse. Auteur de plusieurs ouvrages sur le christianisme, il publie en 2021 l’essai que voici, qui traite en 158 pages de la subversion progressive de l’Europe par l’islam.

Pour ce faire, l’auteur convoque deux personnages fictifs, Rachid et Jean, qui sont à la fois les porte-paroles des spécialistes qu’il a rencontrés, mais aussi de certains des auteurs figurant dans la bibliographie.

L’auteur analyse les politiques de soutien religieux et culturel aux communautés musulmanes établies dans les pays européens, Turquie et Arabie saoudite en tête, ce qu’il appelle la Stratégie de l’action islamique culturelle. Il s’agit de créer progressivement une société parallèle en incitant les immigrés à exiger des autorités locales des adaptations aux normes européennes fondées sur la charia. A terme, remplacer la civilisation européenne par le mode de vie et les normes de l’islam.

Etienne Bovey s’interroge sur la laïcité, bête noire des islamistes, qui s’efforcent de relativiser à leur profit toute norme neutre sous l’angle confessionnel. Il montre comment, au nom d’un relativisme culturel venu d’Outre-Atlantique, les défenseurs du multiculturalisme et des droits de l’homme en viennent à défendre des concepts qui s’opposent frontalement au vivre-ensemble européen fondé sur la laïcité. Enfin, l’auteur traite des moyens de pression économique dont disposent certains pays musulmans, notamment les Etats producteurs de pétrole, ce qui oblige les Gouvernements européens à "composer avec" certaines normes juridiques en vigueur dans ces pays.

L’auteur, il le dit dans son titre, souhaite porter un regard citoyen et chrétien sur l’ouverture des Européens à l’islam. C’est ainsi qu’il consacre deux chapitres qui traitent de l’accueil de l’étranger, plus généralement de l’autre, suivant l’enseignement chrétien d’une part et en terre d’islam d’autre part. Ses conclusions sont fort intéressantes, même pour qui n’est pas croyant.  

En conclusion, Etienne Bovey traite de questions qui ont certes déjà été analysées par d’autres auteurs. Cependant, son livre gagne à être lu en raison de ses qualités didactiques et pédagogiques. Nous y trouvons l’essentiel de ce que tout un chacun – responsable politique et citoyen moyen – devrait connaître sur ce qu’est l’islam et sur la frontière pour le moins floue entre islam et islamisme, car tous deux se réfèrent aux mêmes textes. Constat illustré par l’affaire de l’imam de la mosquée An Nur à Winterthour qui, en 2016, a affirmé dans un prêche que les fidèles ne venant pas à la mosquée devaient être tués s’ils persistaient dans leur erreur. Pour sa défense, cet imam a invoqué le fait qu’il n’avait fait que citer des textes religieux. Et n’avait donc pas incité lui-même au meurtre. Cela vous choque ? C’est pourtant rigoureusement exact.

Camille

Asia Bibi. Enfin libre ! Harper Collins Poche, 2020 

et Blasphème. Oh ! Editions, 2011

Ecrits avec Anne-Isabelle Tollet

Février 2023 - Tout le monde connaît dans les grandes lignes l’histoire d’Asia Bibi, cette ouvrière agricole pakistanaise chrétienne condamnée à mort en 2010 pour soi-disant blasphème – mais surtout pour avoir bu dans un verre réservé aux musulmanes – et acquittée à l’issue d’une bataille judiciaire de presque 10 ans. Entre 2009 et 2018, Asia Bibi est condamnée par un tribunal local, puis de nouveau par la Haute cour de Lahore, et enfin acquittée par la Cour suprême du Pakistan. Elle passe toutes ces années en prison.

Dans ces livres, écrits avec une journaliste française, elle raconte de l’intérieur cette longue épreuve. On découvre les détails de l’incident qui a tout déclenché, la vie d’Asia dans ses cellules successives, mais aussi les rebondissements juridiques et les implications nationales et internationales de cette affaire, dont elle-même n’a souvent eu connaissance qu’après coup.

« La chrétienne a rempli notre gobelet plusieurs fois, elle a posé dessus ses lèvre impures. Par sa faute, l’eau est haram et on ne peut plus boire ».

Le sauvetage d’Asia Bibi des griffes des islamistes se lit comme un roman (parfois un peu décousu car alternant considérations personnelles et récits avec de nombreux retours en arrière). Qu’elle ait réchappé des conditions atroces où elle était enfermée est déjà un vrai miracle. Elle a résisté aux geôliers psychopathes, au froid, à la maladie, à la malnutrition, au désespoir. Sa foi chrétienne lui a indéniablement donné une force incroyable pour tenir, ainsi que de rarissimes rencontres bienveillantes, tandis qu’au-dehors, des personnalités elles aussi hors du commun s’activaient en sa faveur. La courageuse journaliste Anne-Isabelle Tollet, alors correspondante permanente au Pakistan pour France 24, alertait inlassablement l’opinion publique et les instances internationales, mobilisait les relais, veillait sur Asia depuis le Pakistan d’abord, puis depuis la France après avoir - évidemment - été menacée de mort. Des avocats, juges, politiciens œuvraient à son acquittement ou tentaient d’amoindrir la portée de la loi anti-blasphème. Certains l’ont payé de leur vie : Salman Taseer en 2011, gouverneur du Penjab qui avait pris fait et cause pour elle et lui avait rendu visite en prison ; Shahbaz Bhatti, ministre chrétien des minorités religieuses qui réclamait un amendement de la loi… Peu après l’assassinat de Taseer par son propre garde du corps, son fils, pourtant musulman pieux, a été enlevé et torturé durant cinq ans avant de réussir à s’échapper, et le reste de la famille a fui le pays.

Les projecteurs du monde entier braqués sur cette paysanne devenue symbole ont sans doute contribué à la sauver, mais ils ont simultanément raidi la position des islamistes. Car comme partout sur la planète, l’islam rend susceptible et tout ce qui s’apparente à une critique – surtout de la part du monde occidental – déclenche la fureur, comme après l’intervention du pape en faveur d’Asia.

« Quand on est chrétien au Pakistan, il faut bien sûr un peu baisser les yeux. »

« Même si le gouvernement nous donne les mêmes droits que tout le monde, la société ne nous accepte pas toujours », écrivait Asia en 2011. Au-delà des euphémismes, ses récits donnent un bon aperçu de la vie quotidienne dans un pays musulman.

Ce qui frappe dès les premières pages de « Enfin libre ! », c’est la dureté du traitement réservé aux chrétiens dans ce pays qui en compte moins de 2%. C’est plus que de la discrimination, c’est de la persécution, des coups, des insultes, des humiliations, du harcèlement administratif assumé, des conversions forcées, des enlèvements, des meurtres et viols impunis. Les manuels scolaires regorgent de haine à leur encontre. Un écolier chrétien de l’entourage d’Asia Bibi a été tabassé à mort par des camarades. On est bien au-delà des « inégalités » dénoncées en Occident. Au Pakistan, les chrétiens ont un passeport noir, et non vert comme le reste de la population. Dans les villes ils vivent dans des ghettos, sont appelés choori, littéralement « ceux qui nettoient les toilettes ». Leurs quartiers ou villages sont parfois attaqués au moindre prétexte. Ils sont moins payés que les musulmans, paient plus cher certaines denrées, et leurs enfants vont rarement à l’école. Dans le village du Penjab où vivait l’auteure, la sage-femme refuse de mettre au monde des bébés chrétiens. En prison, où ils sont des centaines à croupir pour des vétilles, ils vivent l’enfer, et souvent disparaissent, roués de coups ou empoisonnés avant même leur procès. Asia elle-même, à partir du moment où la médiatisation internationale la protégeait d’un assassinat trop évident, a dû être strictement isolée et cuisiner la nourriture apportée par son mari. Elle devait entre autres se méfier de son cruel gardien alléché par la récompense promise par un mollah à quiconque la tuerait.  

« Dans mon pays, tout le monde s’épie et tout le monde se craint. »

Les prisons sont pleines de gens, musulmans aussi parfois, jetés là pour blasphème à la suite d’une dispute avec quelqu’un d’influent, ou en raison de jalousies. Car la loi anti-blasphème sert surtout à régler ses comptes. « Chrétiens comme musulmans, on vit tous avec la peur au ventre qu’une personne mal intentionnée nous accuse à tort », confie l’auteure. On peut ajouter les hindous et les ahmadis, cette minorité musulmane considérée comme trop occidentalisée. Mais les chrétiens, souffre-douleurs de toute la société, sont des cibles permanentes.

Ainsi, l’accusation de blasphème cristallise la haine contre tout ce qui n’est pas (ou pas assez) musulman. Une haine et une intolérance que les minorités ressentent en particulier au moment du ramadan, où elles doivent manger en cachette « pour ne pas énerver les musulmans, qui sont déjà de très mauvaise humeur pendant cette période ». Le mollah du village aurait fait épargner Asia Bibi si elle s’était convertie à l’islam, ce qui l’aurait obligée à divorcer de son mari chrétien.

Une fois accusé de blasphème, on ne peut pas rester au Pakistan, tant ce pays regorge de fous d’Allah prêts à le venger. « Quand [les « blasphémateurs »] sont innocentés, ce qui est très rares, ils sont systématiquement abattus à la sortie du pénitencier ». Asia et sa famille sont partis vivre au Canada.

La loi sur le blasphème a été ajoutée au Code pénal pakistanais en 1986, dans le cadre d’une politique de réislamisation de la société. L’accusé d’un blasphème envers le Coran encourt la prison à vie. Celui d’un blasphème envers Mahomet, péché et délit suprême, mérite la mort.

La bonne nouvelle, c’est que l’horrible mésaventure d’Asia Bibi et son écho international ont contribué à faire évoluer la loi pakistanaise (désormais, toute fausse accusation de blasphème est – théoriquement du moins – durement sanctionnée). Mais pas forcément les mœurs. Les islamistes restent craints par la classe politique dans ce pays coutumier des mouvements de foules fanatisées. Les juges qui ont acquitté Asia avaient pris soin de s’appuyer sur des règles islamiques. Ils ont pourtant dû eux aussi s’exiler pour leur propre sécurité. Après son acquittement définitif, elle a attendu encore sept longs mois avant d’être autorisée à quitter le pays par un gouvernement soucieux de ne pas déclencher de nouvelles émeutes.

Aujourd’hui, la loi anti-blasphème continue de sévir : en 2019, en son nom, le professeur de littérature Junaid Hafeez, arrêté 6 ans plus tôt, a été condamné à mort. Et son avocat, menacé de mort durant une audience par les avocats de la partie civile (!), assassiné.

Asia a pardonné à ses persécuteurs. Aujourd’hui elle est libre, elle a survécu au châtiment réservé à ceux qui ne se soumettent pas à l’islam, mais à quel prix ? Assassinats d’innocents, familles détruites et contraintes à l’exil, vengeances sur des chrétiens… Elle-même a perdu dix années de vie et sans doute la santé. Elle et sa famille ont subi les traumatismes puis le déracinement. Objets de haine pour les musulmans radicaux du monde entier, elles ne seront jamais totalement en sécurité dans l’Occident d’aujourd’hui, qui accueille si généreusement leurs redoutables ennemis.

Jeannine

Lire aussi : Anne-Isabelle Tollet : La mort n’est pas une solution, Ed. du Rocher, 2015.

Voir aussi la page "Pakistan" de l'index mondial de persécution des chrétiens 2023 de l'association Portes ouvertes 

Claire Koç. Le prénom de la honte. Editions Albin Michel, 2021

Fille d’immigrés anatoliens arrivés à Strasbourg, Cigdem, petite fille studieuse en vient à aimer la France sous tous ses aspects. Devenue adulte, elle décide de se naturaliser et choisit, comme la loi lui en offre la possibilité, un prénom français ; ce sera Claire. Voilà qui suscite l’incompréhension de son entourage et suffit à la mettre au ban de sa famille et de ses amis d’alors. Le prix à payer de son intégration à la société française.

Claire Koç a échappé à l’emprise familiale et à la tradition anatolienne. Elle doit pourtant affronter les préjugés et la hargne, voire le mépris des bien-pensants qui fleurissent dans les associations d’aide aux immigrés et dans les médias pour qui un immigré reste toujours un immigré victime du racisme des Français. On ne peut pas, on ne doit pas aimer la France, mais lui manifester son mépris. Aujourd’hui, Claire Koç est journaliste ; son témoignage, bouleversant, décrit sur la base de ce qu’elle a vécu, une France rongée par le communautarisme. Pour elle, le multiculturalisme importé des Etats-Unis que prônent les élites bobos est une impasse car aucun pays ne peut vivre sur des « communautés » arc-boutées sur leurs traditions et qui s’ignorent mutuellement.

Si la situation en Suisse ne semble, pour le moment, pas comparable, elle présente cependant des similitudes qui peuvent inquiéter comme la radicalisation de la majorité des mosquées du pays mais aussi un discours qui voit en tout immigré une victime du racisme.

Camille

Mendel, Alexandre. "Partition - Chronique de la sécession islamiste en France"éd. du Toucan, 2018

Par Mireille

Collectif. Histoire de l’Islamisation française. 1979-2019. Editions de
l’Artilleur, 2019

Juin 2019 - Un collectif d’auteurs vient de publier une analyse fouillée du processus 
d’islamisation de la France durant les quarante dernières années. L’ouvrage se réfère à une quantité de discours, déclarations, écrits et prises de position émanant de politiciens, journalistes, universitaires et responsables associatifs. En 674 pages, ses auteurs ne rapportent que des faits dûment vérifiés, suivant une chronologie annuelle.

J’avoue être sorti de cette lecture épuisé, consterné et incrédule. Car ce ne 
sont pas tant les exigences communautaristes des musulmans qui choquent – après tout, ils ne font que profiter de notre faiblesse – mais l’attitude des Français non musulmans qui ont pignon sur rue.

Première remarque, il n’y a guère de différences entre droite et gauche dans cette course à la soumission. En 1979, première année analysée, l’ayatollah Khomeiny rentre en Iran, après avoir quitté son exil de Neauphle-le-Château, où il réside depuis l'année précédente, dans un avion d’Air France affrété par le Gouvernement français.Naïf, et surtout ignorant de la nature de l’islam, Giscard d’Estaing pense de la sorte tirer avantage de son soutien à un homme qui se moque éperdument de la France. Toute une faune de sociologues et de philosophes, dont Michel Foucault, encense la révolution iranienne et Libération se livre à des contorsions intellectuelles pour prouver aux Français ébahis que le nouveau pouvoir iranien unit en son mouvement marxisme et islam. Elle doit rapidement déchanter lorsque les premiers homosexuels et opposants sont exécutés et que les femmes doivent se couvrir de pied en cap.

La théocratie chiite, en dépit des rivalités avec le sunnisme, constitue un 
formidable instigateur de revendications communautaristes en Europe, en France notamment, cela en raison de la faiblesse, pour ne pas parler de la veulerie de ses dirigeants. C’est bien connu, aucun politique n’aime être taxé de raciste. Les « associations », SOS racisme en tête, le comprennent dès lors très vite. La tactique est désormais simple : on exige et si l’autorité ne répond pas à l’exigence, on traite le responsable, ministre ou fonctionnaire, de raciste.
L’effet est immédiat. Toute analyse, toute critique de la praxis de l’islam est progressivement considérée comme une insulte aux musulmans, donc est raciste. Idem pour toute question qu’oseraient poser les mécréants que sont les non-musulmans. L’évolution de ce processus, année après année, est inéluctable. Les prises de position les plus incroyables proviennent de sociologues qui expliquent aux Français qu’ils doivent s’adapter aux coutumes des «migrants». C’est ainsi que la polygamie est acceptée par le Conseil d’Etat en 1980 dans un simple arrêt, au prétexte qu’il faut respecter le mode de vie d’une famille malienne qui la pratique, cela sans que n’ait été lancé le moindre débat. Ces dérives reçoivent le soutien d’associations représentatives des migrants, SOS racisme par exemple, dont la fondation en 1984 a été pilotée par l’Elysée et dont le financement est assuré par le riche homme d’affaires Pierre Bergé.

Pourquoi cette collusion gauche-droite ? A gauche, au sein de la gauche à la 
Mélenchon, on ne pardonne pas à la classe ouvrière française de ne pas avoir accepté la Révolution en 1968, au profit d’un plat de lentilles. A droite, après la mort du général de Gaulle, qui avait compris que l’islam n’était pas soluble dans la démocratie française, Georges Pompidou et ses successeurs cèdent aux pressions du patronat et acceptent d’ouvrir les vannes de l’immigration, afin de contenir les hausses salariales en période de croissance économique. Et c’est ainsi que naît une union sacrée gauche-droite sur le fait que l’immigration est un mouvement inéluctable, que les Français doivent s’adapter à la nouvelle situation, faute d’être taxés de racistes ou de nostalgiques d’une culture «dépassée». La gauche ouvrière, celle des syndicats ou du PC, s’oppose à cette politique. Il est reproché au magnifique film Le fabuleux destin d'Amélie Poulain de cultiver un passé révolu, d’une France d’avant l’immigration musulmane. Le qualificatif de franchouillard est appliqué par les élites parisiennes à toute création française «blanche» ou non musulmane. Car pour ladite élite, c’est une évidence, les seuls immigrés «intéressants» sont ceux qui professent la religion de paix et d’amour qu’est l’islam. Des rappeurs hurlent des textes parfaitement racistes, sans que cela ne provoque la moindre réaction des autorités ou de la justice. Idem du parti des Indigènes qui affiche sans complexe sa haine des «blancs». Les Portugais sont aussi nombreux en France que les Algériens ; ils n’ont jamais rien demandé, étant parfaitement adaptés à leur pays d’accueil et le respectant, sans avoir pour autant renié leur culture d’origine. Les crimes islamistes sont dédouanés : les «agressions djihadistes n’ont rien à voir avec l’islam mais sont la faute de l’Occident»!

Nos joyeux démolisseurs de la nation France, le sociologue Michel Wieviorka, 
sociologue et pape du multiculturalisme en tête, en arrivent à nier l’existence d’une nation française, encourageant les revendications communautaristes. Il n’est plus possible de parler de la bataille de Poitiers en 732, au cours de laquelle l’avancée sarrasine fut arrêtée. A l’école, les cours d’histoire ou de biologie donnent lieu à des oppositions d’élèves et de leurs parents, soutenus par leurs imams.

Le Gouvernement de Front populaire avait créé un Musée national des arts et 
traditions populaires. Pour recueillir le matériel à exposer, des spécialistes avaient quadrillé l’ensemble du territoire. En 2005, le musée est fermé, son savoir étant jugé obsolète et non conforme à la doxa immigrationiste. Un Musée national de l’histoire de l’immigration prend le relais. A Paris, la Cité nationale de l’histoire de l’immigration n’accueille au mieux que 10'000 personnes par année, ce chiffre étant atteint grâce aux visites de classes. Un échec patent. En 2017, un collectif d’historiens, sous la houlette de Patrick Boucheron, publie une Histoire mondiale de la France. Entreprise de démolition de l’histoire de ce pays qui ne peut être une nation. Mais, en dépit du matraquage dont sont victimes les Français, les enquêtes d’opinion montrent qu’ils ont peur de l’islam et que cette peur n’est pas près de les quitter. La France, à vouloir accepter des comportements en totale contradiction avec ses lois et son vivre ensemble, au prétexte d’intégrer les populations musulmanes arrivées sur son sol, n’a pas réussi son pari. C’est que lesdites populations n’ont aucune envie de s’intégrer et cultivent une défiance, et dans nombre de cas de la haine à l’endroit de leur pays d’accueil. Mais elles ne refusent pas la généreuse protection sociale française ! Cela, seule une poignée de politiques l’ont compris, que ce soit à gauche ou à droite.

Quelles différences avec la Suisse ? D’abord, la prise de décision en Suisse, qu’elle 
soit politique ou administrative, est beaucoup plus encadrée, obéissant à des débats préalables. De plus, les droits populaires – initiatives et référendums – constituent une épée de Damoclès au-dessus de la tête des élus. Cela posé, la Suisse court le même risque que la France, les immigrés d’aujourd’hui étant majoritairement musulmans. Par le jeu du regroupement familial et du droit d’asile, la part des musulmans dans la population tend donc à augmenter. Les Suisses ont tout à gagner à lire Histoire de l’islamisation française. Car dans notre pays aussi il y a des Michel Wieviorka qui rêvent de le transformer en un territoire habité par des communautés «riches de leurs différences». Plus de Français, plus de Suisses, plus d’Européens, mais des individus cultivant leur appartenance communautaire. Tel est le credo de la tribu de sociologues dont il est le porte-parole le plus véhément et le plus invraisemblable.

C’est peu dire que ce livre incite à la réflexion sur un sujet devenu en quelques 
années le thème majeur dans toutes nos sociétés. A ceux que ses 674 pages pourraient effrayer je précise que chaque année traite d’un sujet et constitue un chapitre ; on peut donc renoncer à le lire de bout en bout, mais aborder un thème selon son intérêt.

Camille

"PARTITION - Chronique de la sécession islamiste en France"

Alexandre Mendel, éd. du Toucan, 2018

"Partition, chronique de la sécession islamiste en France", Éditions du Toucan

Kosovo, une guerre "juste" pour un Etat mafieux de Pierre Péan. Editions Fayard, 2013

Un livre passionnant pour qui veut mieux comprendre notre époque au travers de ce qui s'est passé au Kosovo, et surtout de quelle manière nous avons été, et sommes encore, continuellement désinformés sur ce sujet (et sur bien d’autres).

Grâce à un véritable journalisme d’investigation on y apprend :

Comment l’OTAN a préparé l’intervention au Kosovo en nous faisant croire qu’un génocide y était en cours.

Comment la diabolisation des Serbes a été organisée par des agences de relations publiques sur mandat.

Comment la presse nous a parlé d’un "plan fer à cheval", soit la planification d’un génocide des Albanais du Kosovo par les Serbes, plan qui n’a jamais existé.

Comment Médecins du monde, sponsorisé par Bernard Kouchner, a joué un rôle actif dans la diffusion de fausses rumeurs dans lesquelles les Serbes étaient assimilés aux nazis grâce à des slogans tels que "Un camp où on purifie des ethnies, ça ne vous rappelle rien ?"

Comment seuls les crimes serbes ont été rapportés et même gonflés ou mis en scène pour justifier une intervention de l'OTAN, alors que les crimes de l’UCK (armée de libération du Kosovo, organisation albanaise du Kosovo) ont été passés sous silence.

Comment un militant albanais du Kosovo a lancé la rumeur, reprise sans aucune vérification par la presse occidentale, d’une usine dans laquelle les Serbes brûlaient les corps des Albanais comme les nazis brûlaient leurs victimes dans les fours des camps de concentration.

Et comment les enquêteur de l’OSCE qui ont enquêté et analysé les cendres de cette usine n’ont absolument rien trouvé, sans que cela soit médiatisé.

Comment seules les spoliations des Albanais étaient prises en compte mais jamais les spoliations des Serbes.

Comment le meurtre de 14 paysans serbes par l’UCK a été présenté à la télévision comme le meurtre de paysans albanais par les Serbes.

Comment à l’inverse, les témoignages de soldats de l’UCK repentis parlant de trafic d’organes prélevés sur les prisonniers serbes, n’a pas eu beaucoup d’écho et n’a rencontré que le scepticisme de notre presse.

Comment beaucoup de témoins gênants ont été éliminés par l’UCK, ce qui a permis à ses criminels d’être acquittés ou de ne pas être inquiétés.

Comment les politiciens et la presse occidentale ont soutenu l’organisation mafieuse de l’UCK sans la connaître, et ont choisi de voir les choses avec une optique manichéenne qui faisaient des Albanais du Kosovo uniquement des victimes innocentes, et des Serbes du Kosovo uniquement de cruels nazis.

Comment la révélation des crimes de l’UCK aurait mis en lumière l’aveuglement et l’impéritie de trop de leaders d’opinion qui s’étaient acheté à bon compte une réputation d’humanistes.

Comment ces leaders d’opinion ont alors préféré nier un trafic d’organes pourtant documenté, en particulier par des anciens combattants de l’UCK repentis, simplement pour ne pas avoir à reconnaître leurs erreurs passées.

Comment l'OTAN a soutenu et formé les terroristes de l'UCK et marginalisé les Albanais modérés d’Ibrahim Rugova.

Comment les Albanais du Kosovo modérés ont été tués ou intimidés par l’UCK, alors que leurs meurtres étaient attribués aux Serbes.

Comment l’OTAN et la KFOR (Force pour le Kosovo, force armée multinationale mise en œuvre par l’OTAN) ont laissé les habitants serbes du Kosovo se faire persécuter par l'UCK jusqu'à ce qu'ils quittent le Kosovo.

Comment l’exode des Serbes avait déjà commencé bien avant la guerre à cause des persécutions de l’UCK envers les Serbes.

Comment la purification ethnique de tout ce qui n'était pas Albanais (Serbes, Juifs, Tziganes, Bosniaques, Ashkalis) a eu lieu sous le regard de l’OTAN et de la KFOR, sans aucune réaction de leur part pour l’empêcher.

Comment les "humanistes" si prompts à s’enflammer pour dénoncer un génocide qui n’avait pas lieu (une guerre n’est pas un génocide) sont restés muets face à une purification ethnique qui a bien eu lieu.

Comment cette purification ethnique de tout ce qui n’était pas Albanais par l’UCK a pris une très grande ampleur surtout après l’arrivée de la KFOR, censée pacifier le pays.

Comment la KFOR a chassé les troupes serbes et a ainsi laissé la voie libre à l’UCK qui a pu instaurer un climat de terreur au Kosovo.

Comment des membres de l’UCK ont soutiré de fortes sommes d’argent à des paysans Serbes en leur promettant de leur ramener leurs proches disparus.

Comment des militaires sensés protégés des civils ont laissé les civils serbes aux mains de l’UCK.

Comment des militaires français choqués par ce à quoi ils assistaient, qui n’avait rien à voir avec ce qu’on leur avait raconté avant leur arrivée, ont reçu des ordres de laisser faire.

Comment Madeleine Albright avait décidé depuis le début d’écraser les Serbes.

Comment les dés étaient pipés avant la réunion de Rambouillet censée officiellement permettre de réconcilier Serbes et Albanais,  alors qu’elle a été organisée uniquement pour justifier une intervention de l’OTAN contre les Serbes.

Comment Jacques Chirac a essayé de temporiser alors que Jospin était le va-t-en-guerre. 

Comment l’UCK albanaise a été entrainée par la DGSE (direction générale de la sécurité extérieure, service de renseignements français).

Comment l’UCK était soutenue également par la KFOR et l’OTAN.

Comment la mafia albanaise et l’UCK ont traversé la frontière albano-kosovare pour prendre la place des Albanais du Kosovo chassés par la guerre, et fabriqué de faux papiers afin de se faire passer pour des Albanais du Kosovo.

Comment Europol explique que de très nombreux réfugiés albanais du Kosovo partis pour un pays d’accueil ont été sélectionnés avec soin par la mafia.

Comment un rapport de la direction française du renseignement militaire (DRM) décrit l’UCK comme une organisation financée par la mafia albanaise et la contrebande d’héroïne.

Comment Hashim Thaci, actuel président du Kosovo, que Bernard Kouchner appelle un ami, est considéré par plusieurs services de renseignements occidentaux comme un personnage clé du crime organisé dans les Balkans.

Comment selon un rapport confidentiel de l’OTAN, un milliardaire Albanais qui a fait fortune en Suisse et est présenté comme très lié aux services secrets albanais et "l’un des plus importants chefs criminels du Kosovo", exécuteur des basse œuvres d’Hashim Thaci, a été chargé d’abord par le gouvernement albanais de "déstabiliser" le Kosovo, puis est devenu l’organisateur d’une campagne d’intimidation des Albanais du Kosovo modérés et des adversaires de l’UCK.

Comment, selon les services secrets allemands, ce milliardaire est "directement impliqué dans des activités de blanchiment d’argent, de trafic de drogue, trafic d’armes, trafic d’êtres humains, trafic de carburants, prostitution".

Comment malgré les nombreux rapports des services secrets sur les liens entre mafia et UCK, ces mêmes dirigeants de l’UCK ont pourtant été appelés à former un gouvernement du Kosovo "libéré"…

Comment malgré les nombreux témoignages d’anciens combattants de l’UCK repentis disant que les hauts responsables de l’UCK se sont livré au trafic d’organes en dépeçant des prisonniers Serbes , la "communauté internationale" et la "presse indépendante" n’est pas monté aux barricades. Et ceci même face à des témoignages comme celui d’un ancien médecin de l’UCK qui raconte avoir été amené à dépecer un jeune Serbe vivant, pour lui prélever son cœur encore palpitant.

Comment selon un rapport des services secrets allemands, la mainmise de la mafia sur le Kosovo empêche tout développement d’une économie légale.

Comment les criminels de guerre de l’UCK ont échappé aux condamnations du TPIY (tribunal pénal international pour la Yougoslavie), tout simplement parce que tous les témoins avaient été éliminés.

Comment la presse nous a désinformés en pensant lutter contre un nouveau nazisme alors qu’elle n’en avait aucune preuve, et comment à cette époque Elisabeth Lévy a été une des rares journalistes à ne pas se laisser enfumer, ce qui lui a coûté une accusation de « révisionnisme » aux côtés de Régis Debray et Noam Chomsky.

Comment des philosophes français ont foncé tête baissée dans le piège, et ont appelé à cette guerre "humanitaire".

Etc...

Un livre à lire car les méthodes utilisées sont toujours les mêmes : on nous fait croire qu'il faut faire une guerre "humanitaire" pour empêcher un "génocide" qui n'existe pas, mais que l'on met en scène (oui, il y a une guerre, mais une guerre ce n'est pas un génocide). Ensuite ceux qui émettent des doutes sont immédiatement diabolisés et plus personne n’ose s’insurger contre cette présentation des faits.

Natacha

Les droits de l’homme contre le peuple de Jean-Louis Harouel. Editions Desclée de Brouwer, 2016

Jusqu’au milieu du 20e siècle, en France comme ailleurs en Europe, les droits de l’homme se sont articulés dans la loi autour de l’établissement et de la défense des libertés publiques permettant aux citoyens de prévenir les abus de l’Etat.

Tout est bouleversé dans les années 1970 avec la ratification de la Convention européenne des droits de l’homme (Suisse : 1974, France : 1975). Depuis lors, l’obsession antidiscriminatoire de la CEDH vis-à-vis des immigrés extra-européens - et tout particulièrement de ceux issus du monde musulman - a détourné de leur but initial les droits de l’homme pour en faire une religion séculière d’Etat qui fonctionne dans les faits comme une machine de guerre au service de l’islamisation de l’Europe. Les islamistes, soutenus par leurs idiots utiles de l’Etat profond comme le Conseil d’Etat en France, les utilisent pour édifier une contre-société musulmane dont le but ultime - quand les mahométans seront démographiquement majoritaires grâce à l’immigration et à la natalité - est de supplanter nos systèmes politiques et juridiques par un nouvel ordre issu de la charia. Les activistes de l’islam présentent leur dogme comme une religion afin de bénéficier de la liberté de culte  - garantie par la CEDH - qui leur permet d’étendre leur influence. Or l’islam a une dimension spirituelle mineure. Il est avant tout un système totalitaire qui aspire par essence à prendre le contrôle de toutes les dimensions des sociétés où il s’implante et grandit.

Complices de cette islamisation, les Etats européens, et en premier lieu l’Etat français, bafouent le droit des populations autochtones à perdurer comme peuples héritiers de la tradition chrétienne, notamment en ce qui concerne la séparation du religieux et du politique.    

Une réforme des droits de l’homme comportant un mécanisme de défense contre l’islam dans son entreprise de conquête est urgente. Cette réforme doit nécessairement passer par un recentrage des droits de l’homme sur la notion de protection des citoyens contre un Etat déréglé prêtant main-forte aux islamistes depuis plus de quarante ans.    

Charles

Brûlée vive de Souad. Oh ! Editions, 2003.

« Les souvenirs qui me restent de mon enfance sont tous liés à la peur. » (p. 175) 

Souad (pseudonyme) est née dans une famille arabe de Judée-Samarie (Cisjordanie). Au travers de son regard d’enfant, puis d’adolescente, le lecteur découvre l’absence totale d’humanité - à part quelques rares exceptions - dans les relations parents-filles et hommes-femmes dans une société musulmane du Proche-Orient.

Souad, qui a eu le malheur de naître fille dans une famille nombreuse ne comptant qu’un garçon, est moins bien traitée que le bétail de son père (servante de la famille et plus particulièrement de ses hommes, pas d’école, incessantes humiliations, fréquents sévices corporels). Dans cet environnement culturel, il est moins honteux pour une femme d’être régulièrement battue par son mari - pratique normale là-bas - que de demander protection à ses parents après avoir été rouée de coups par ce dernier ou que de rester vieille fille - forcément dans la maison familiale. C’est la raison pour laquelle les jeunes filles aspirent ardemment au mariage malgré les perspectives de maltraitance. Le statut d’épouse leur permet d’obtenir une certaine considération de leur communauté et un espace de liberté qui nous parait insignifiant mais qui représente beaucoup pour elles (faire ses courses seule dans son quartier, regarder droit devant elle en marchant plutôt que la tête courbée en regardant le sol).  

A dix-sept ans, Souad s’amourache d’un jeune homme de son village qui abuse aussitôt d’elle et fuit quand il apprend qu’elle est enceinte. La sanction du conseil de famille tombe dès que la grossesse devient impossible à dissimuler : selon la pratique ancestrale, l’adolescente sera brûlée vive pour « sauver l’honneur de la famille ». C’est sa brute de beau-frère qui doit se charger de l’assassinat. Grièvement blessée, Souad réussit à s’enfuir de chez elle. Prise en charge par des voisines, hospitalisée mais reléguée dans une salle où ou lui refuse de véritables soins et où sa mère vient essayer de l’achever avec du poison, Souad attend que la mort vienne mettre fin à ses horribles souffrances.

Grâce principalement à l’intervention de « Jacqueline » - de la fondation SURGIR qui aide les jeunes femmes victimes des « crimes d’honneur » - mise au courant du calvaire de Souad par une chrétienne de la région, elle sera finalement transférée vers un hôpital plus hygiénique, mieux équipé et bénéficiant de l’aide de l’Ordre de Malte dans une zone contrôlée par l’armée israélienne. Ce sera la première étape d’un plan de sauvetage qui l’amènera en Suisse où elle bénéficiera d’un traitement de pointe adapté aux grands brûlés. 

Ce livre nous raconte aussi les efforts de Souad qui réussira à se reconstruire physiquement, psychologiquement et socialement dans une Europe où les droits de la femme la surprennent et l’effraient tout d’abord, puis lui permettent d’accéder à une dignité qu’elle était incapable de concevoir auparavant.

Nous avons beaucoup apprécié ce livre qui décrit très bien le terrible contexte familial et social des jeunes filles de Judée-Samarie. Le témoignage de Souad est irremplaçable pour qui s’intéresse à la réalité de la condition féminine dans les pays musulmans. Une critique cependant : le livre n’établit à aucun moment de lien de cause à effet entre le code comportemental imposé par l’islam et l’infériorisation totale des femmes dans les pays musulmans. Seuls le « patriarcat » et la « tradition » sont incriminés comme facteurs explicatifs des malheurs de Souad.

Brûlée vive nous incite également à penser la place de la femme dans nos sociétés européennes menacées de submersion par l’islam. L’égalité entre les sexes n’est-elle pas l’élément distinctif essentiel de notre civilisation vis-à-vis du monde islamique? L’observation des sociétés musulmanes nous permet de conclure que réduire la femme à des fonctions d’objet sexuel, de reproduction et de ménagère, ne fait pas que l’humilier. En bridant l’entendement, la créativité et donc l’épanouissement d’une moitié de l’humanité, l’homme provoque une épouvantable régression intellectuelle et culturelle généralisée.

Charles

Lu pour vous

 

 

Les ouvrages sont présentés par ordre chronologique (les plus récents d'abord). Pour rechercher un nom sur la page, presser simultanément les touches ctrl et F. Un champ de recherche apparaitra en haut à droite de votre écran. 

 

Bovey, Etienne. Pourquoi l'Europe s'ouvre-t-elle à l'islam? Un regard citoyen et chrétien, EHB, 2021 

par Camille

 

Bibi, Asia. Enfin libre ! Harper Collins Poche, 2020 

Par Jeannine

 

Koç, Claire. Le prénom de la honte. Albin Michel, 2020

par Camille

 

Chesnot, Christian et Malbrunot, Georges. Qatar papers. Michel Lafon, 2019

Par Mireille

 

Collectif. Histoire de l’Islamisation française:1979-2019. L'Artilleur, 2019

Par Camille

 

Mendel, Alexandre. Partition - Chronique de la sécession islamiste en France.  éd. du Toucan, 2018

Par Mireille
 

Keshavjee, Shafique. L'islam conquérant. Textes, histoire, stratégies. IQRI, 2019

Par Mireille

 

Tolan, John. Mahomet l'Européen. Albin Michel, 2018

Par Mireille

 

Treutenaere, Didier. Rohingyas, de la fable à la réalité. Soukha, 2018

Par Sophie

 

Del Valle, Alexandre. La stratégie de l'intimidation, du terrorisme jihadiste à l'islamiquement correct. L’Artilleur, 2018

Par Mireille

 

 Fanjul, Serafín. Al Andalus, l’invention d’un mythe. L’Artilleur, 2017

Par Camille

 

Vallette, Mireille. Le radicalisme dans les mosquées suisses. Xenia, 2017

Par Alain Jean-Mairet

 

Bergeaud-Blackler, Florence. Le marché halal ou l'invention d'une tradition. Seuil, 2017

Par Mireille

 

Harouel, Jean-Louis. Les droits de l'homme contre le peuple. Desclée de Brouwer, 2016

Par Charles

 

Véliocas, Joaquim. Mosquées radicales. Ce qu’on y dit, ce qu’on y lit. DMM, 2016

Par Mireille

 

Sattouf, Riad. L'Arabe du futur (bande dessinée)Allary, 2014-2016

Par Jeannine

 

Ayari, Henda. J'ai choisi d'être libre. Flammarion, 2016

Par Sophie

 

Zanaz, Hamid. D’où vient la violence islamique? Max Chaleil, 2016

Par Mireille

 

Benhabib, Djemila. Après Charlie. H&O, 2016

Par Mireille

 

El Rhazoui, Zineb. Détruire le fascisme islamique. Ring, 2016

Par JGB

 

Korlov, Paul. Islam, que faire? 40 mesures pour apaiser l’avenir. Amazon, 2016

Par Mireille

Ouardi, Hela. Les derniers jours de Muhammad. Albin Michel, 2016

Par Mireille

 

Sultan, Wafa. L’islam, fabrique de déséquilibrés? Riposte Laïque, 2016

Par Mireille

Ramadan, Tariq. Le génie de l’islam. Presses du Châtelet, 2016

Par Mireille

 

Aldeeb Abu-Sahlieh, Sami. Nulle contrainte dans la religion. Amazon, 2015

Par Mireille

 

Aldeeb Abu-Sahlieh, Sami. Zakat, corruption et jihad. Amazon, 2015

Par Mireille

 

Faye, Guillaume. Comprendre l’islam. Tatamis, 2015

Par Mia Vossen

 

Houellebecq, Michel. Soumission. Flammarion, 2015

Par Charles

 

Olaf. Le grand secret de l’islam. Amazon, 2015

Par Mireille

 

Oukacha, Majid. Il était une foi, l’islam. Tatamis, 2015

Par Mireille

 

Sina, Ali. La psychologie de Mahomet et des musulmans. Tatamis, 2015

Par Mia Vossen

 

Stérone, Aldo. Comme je parle. Amazon, 2015

Par Mireille

 

Encel, Frédéric. Géopolitique du printemps arabe. PUF, 2014

Par Mireille

 

Lauwaert, Anne. Des raisins trop verts. Mon petit éditeur, 2014

Par Mireille

 

Lemaire, Hubert. Musulmans, vous nous mentez. Riposte Laïque, 2014 

Par Mireille

 

Pichon, Frédéric. Syrie, pourquoi l’Occident s’est trompé. Ed. du Rocher, 2014

Par Mireille

 

Péan, Pierre. Kosovo, une guerre "juste" pour un État mafieux. Ed. Fayard, 2013

Par Natacha

 

Tribalat, Michèle. Assimilation, la fin du modèle français. Ed. du Toucan, 2013

Par Mireille

 

Sibony, Daniel. Islam, phobie, culpabilité. Odile Jacob, 2013

Par Mireille

 

Monnot, Christophe. La Suisse des mosquées. Labor et Fides, 2013

Par Mireille

 

Benhabib, Djemila. Les soldats d’Allah à l’assaut de l’Occident. H&O, 2012

Par Mireille

 

Nagel, TilmanMahomet. Histoire d’un Arabe, invention d’un prophèteLabor et Fides, 2012

Par Mireille

 

Vallette, Mireille. Boulevard de l’islamisme. Xenia, 2012

Par Mireille

 

Gibson, Dan. Qur'ānic Geography. Independent Scholars Press, 2011

Par Mireille

 

Raspail, Jean, Le Camp des Saints, précédé de Big OtherRobert Laffont, 4ème éd. 2011 

Par Mireille

 

Rose, Flemming. The tyranny of silence. Cato Institute, 2010

Par Mireille

 

Lagartempe, Laurent. Petit guide du Coran. Éd. de Paris, 2005

Par Mireille

 

Marchand, René. Reconquista ou la mort de l’Europe. Riposte Laïque, 2004

Par Mireille

 

Souad. Brûlée vive. Oh! Editions, 2003

Par Charles

 

Péroncel Hugoz, Jean-Pierre. Le Radeau de Mahomet. Flammarion, 1983

Par Mireille

 

Inconnu. Le Coran

Par Mireille

Débat contradictoire entre Pierre Cassen et Majid Oukacha

conferencedebatPCMO Cliquer sur la photo pour voir la vidéo

L’ASVI a organisé le 3 novembre dernier un débat contradictoire entre Majid Oukacha et Pierre Cassen sur le thème « Comment lutter contre l’islamisation? ».

Le premier est un ex-musulman, auteur d’un remarquable livre intitulé «Il était une foi l’islam». Il a réalisé de multiples vidéos You Tube très critiques sur cette religion et ses prosélytes, dont certaines comptabilisent près de 60 000 vues. Il reçoit de nombreuses insultes et menaces de mort. Pierre Cassen est l’infatigable fondateur de Riposte laïque (RL), un site très populaire qui mène le même combat. Quelque 30 000 visiteurs s’y connectent chaque jour. Les journaux, chaines de radio et de télévision excluent nos deux orateurs du débat public.

Les solutions imaginées par l’un et par l’autre face à l’islamisation de la France diffèrent sensiblement et le débat a été d’excellente tenue, pour notre plus grand plaisir et celui du public invité.

 

Dossier

Les ambiguïtés du Centre suisse islam et société

Die Unklarheiten des Schweizerischen Zentrums für Islam und Gesellschaft

2 juin 2020 - Le CSIS, fondé en 2016 à l’université de Fribourg, promettait intégration, autocritique, connaissance de nos institutions et de notre droit. Dans un dossier d'avril 2020, Mireille Vallette montre par le biais de nombreux exemples qu’après quatre ans de généreuses subventions publiques et d’activisme forcené au côté de mosquées et associations minées par le fondamentalisme, ses actions témoignent au contraire d'une volonté de (ré)islamiser les musulmans et d'introduire l’islam dans tous les secteurs de la société.   

 

Lire le billet de Mireille Vallette "L’inquiétante œuvre d’islamisation du centre de Fribourg"

Télécharger le dossier "Le CSIS oeuvre-t-il vraiment à l'intégration des musulmans?" 

Brochure à télécharger

Dix ans de joutes contre l'islam conquérant

La Suisse aussi s’islamise ! L’offensive est menée par les prosélytes des mosquées avec l’appui de puissants alliés dont un centre financé par les pouvoirs publics. Au menu quotidien : tartufferies, intégrisme, démissions. Bilan intermédiaire, 2022.

 Illustr brochure Mi pour site



 

 

GENÈVE Pétition contre l'agrandissement d'une base des Frères musulmans aux Eaux-Vives

Non à l’agrandissement d’une base des Frères musulmans à Genève

                    cige 2

L'ASVI A DÉPOSÉ UNE PÉTITION AU GRAND CONSEIL GENEVOIS LE 3 JUIN 2021

Non à l’agrandissement d’une base des Frères musulmans à Genève

Mesdames et Messieurs les députés,

Le 5 novembre 2019, la Fondation Saïd Ramadan a obtenu l’autorisation de construire à la place du bâtiment actuel du Centre islamique de Genève (CIGE), au 104 rue des Eaux-Vives, un immeuble de plus de 900 m2 pour abriter ce même centre. Fondé en 1961 à Genève par Saïd Ramadan, le CIGE diffuse l’idéologie des Frères musulmans dans toute l’Europe. Son conseil de direction est constitué exclusivement de la famille Ramadan, dont font partie Tariq et Hani Ramadan, héritiers spirituels de leur grand-père Hassan al-Banna, lui-même fondateur de la confrérie des Frères musulmans en Egypte. Le CIGE est une base majeure de ce mouvement en Europe dont l’idéologie politico-religieuse vise à détruire les valeurs de la Suisse et de l’Occident, comme l’illustre la déclaration de son prédicateur de référence Youssef al-Qaradawi : « Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons, avec nos lois coraniques nous vous dominerons ». La confrérie est considérée comme organisation terroriste par plusieurs pays. Depuis 2017, Hani Ramadan est interdit de séjour en France pour comportements et propos faisant peser une menace grave sur l’ordre public. 

Les locaux actuels du CIGE hébergent déjà une mosquée, une bibliothèque et une salle de conférences. Le CIGE affiche dans ses statuts l’ambition « d’ouvrir à Genève et dans d’autres villes d’Europe des jardins d’enfants et des écoles pour enfants musulmans ». Il est évident que son agrandissement décuplerait sa capacité d’endoctrinement et, loin d’œuvrer pour l’intégration, la cohésion sociale et le vivre-ensemble, en ferait un vecteur encore plus puissant de séparatisme, de communautarisme et d’extrémisme.

Les signataires prient donc le Grand Conseil de renvoyer cette pétition au Conseil d’Etat afin que cette construction ne voie pas le jour.

Association Suisse Vigilance Islam


vidéo: livre "le radicalisme dans les mosquées suisses"

Islamisation, djihad culturel et concessions sans fin

Fribourg, Bâle , Berne, Lucerne, Genève... école, hôpital, piscine, cimetière, prison... Pourquoi et comment les fondamentalistes influencent-ils les institutions suisses? Quelle est la différence entre djihad culturel et islamisation?

Mireille Vallette interviewée sur son dernier livre paru aux éditions Xénia (avril 2017) - disponible chez Payot, Fnac (Suisse et France), Amazon et dans toutes les librairies.

 MV Video

ANALYSE L’Autriche et sa lutte contre la radicalisation

L’Autriche a su prendre des mesures strictes 

L’Autriche s’est dotée d’une Loi sur l’islam en 2015. Elle avait fait couler beaucoup d’encre et de salive lors de son adoption, notamment dans certains pays de l’UE, Vienne étant accusée de faire le jeu du populisme et de stigmatiser les musulmans. Il faut dire que le Chancelier Sebastian Kurz, chef du Österreichische Volkspartei (ÖVP), conservateur, étant alors allié du Parti de la liberté (FPÖ), qualifié d’extrême-droite, ceci expliquait cela. Six ans après, cette loi ne fait plus la une de la presse occidentale, les accusations à son égard s’étant révélées sans fondement. Ce texte pondéré a pour but de fixer les droits et obligations des musulmans dans une société démocratique, ni plus, ni moins, et elle a clarifié bien des choses. Elle exige des étrangers de confession musulmane venus s’établir en Autriche «une attitude positive envers l’Etat et la société». Voilà qui devrait aller de soi.

Le 2 novembre 2020 un ressortissant de Macédoine du Nord, naturalisé autrichien, commet un attentat qui coûte la vie à 4 personnes et en blesse 15 autres. Le chancelier Sebastian Kurz annonce le 11 novembre des mesures strictes contre les djihadistes se trouvant en Autriche :

- Surveillance électronique
- Renforcement des outils permettant de déchoir de la nationalité autrichienne les individus condamnés pour terrorisme et détenant la nationalité d’un pays tiers
- Retrait de certaines aides sociales ainsi que du permis de conduire...